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La menace dépressive à l'adolescence : une quête de l'objet d'amour

Livre de Alain Braconnier, édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, État dépressif, Anxiété, Séparation, Deuil, Dépendance, Affectivité, Attachement, Souffrance psychique, Psychopathologie, Thérapie, Psychothérapie, Psychanalyse

S'appuyant sur sa longue expérience clinique, Alain Braconnier présente le chemin qui l'a amené à comprendre qu'une grande majorité des adolescents rencontrés dans ses consultations ne présentent pas de troubles psychiatriques manifestes – en particulier des angoisses corporelles, des addictions ou des dépressions majeures – mais qu'ils vivent un état de menace dépressive. La menace dépressive constitue le noyau central entre le processus d'adolescence, marqué par les « adieux à l'enfance » rendant tous les adolescents « déprimables », et la véritable dépression que certains peuvent malheureusement vivre. Cette notion permet d'appréhender les enjeux psychiques sous-jacents. L'écoute et l'action thérapeutique s'en trouvent totalement modifiées en permettant de se dégager des comportements apparents au profit d'un travail sur les obstacles au changement que demande cette période de l'existence.

Identité et transmission

Article de Jean Picard, Jean Michel Rey, Alain Braconnier, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, vol. 2, n° 100, avril-juin 2017, pp. 237-456.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Histoire familiale, Parole, Identité, Filiation, Transfert, Psychanalyse, Intégrisme, Terrorisme

« Identité » est devenu l’un des maîtres mots de notre psychologie collective. Chacun est requis de correspondre à une identité à la fois plurielle et distincte de celle des autres. Même la persistance durable de l’identique à soi (génératrice d’« identité ») est susceptible de se modifier comme le montre J.-M. Rey dans sa contribution. Il n y a pas d’identités, il n y a que des sentiments d’identité, c’est ce que les études ici réunies montrent. Les phénomènes contemporains-adolescents, cas limites, transgenres sont caractéristiques des paradoxes d’une identité où l’on passe du psychosexuel au social en une circularité qui réclame tour à tour de dissoudre les identités, de les revendiquer et d’en créer de nouvelles. Faut-il rejeter une notion devenue trop polysémique ou l’articuler aux concepts plus éprouvés d’identification, de subjectivation et de relations aux objets du désir ?

Ce numéro de la revue Adolescence participe à ce questionnement en l’articulant à la problématique de la transmission intergénérationnelle, à partir d’un colloque du Collège Aquitain de Psychopathologie de l’Adolescent (2015), dont nous publions les interventions de J. Picard, J.-M. Rey, A. Braconnier, M. Delorme et B. Bensidoun.

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Clivages : du bébé à l'ado, entre séparation et rupture

Livre de Bernard Golse, Alain Braconnier, édité par Erès, publié en 2016.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Représentation sociale, Psychanalyse, Psychologie, Déni, Addiction, Pathologie, Séparation, Institution

Qu’il s’agisse du bébé ou de l’adolescent, la référence au clivage prend de multiples visages. Pourquoi, à ces différents âges de la vie sommes-nous souvent contraints de prendre en compte son existence et d’en préciser l’influence ? Serait-ce le fait de la menace constante des enjeux de la construction de la psyché ? Ou encore, celui de la difficulté à établir des liens avec soi et avec l’autre ? L’aptitude à se diviser intérieurement ne vaut-elle pas comme une ressource humaine qui nous mène de l’amour primaire à l’ambivalence ? Face au bébé et à l’adolescent, les ponts semblent parfois rompus, menaçant les uns et les autres d’une déchirure si ce n’est d’un effondrement. Le clivage permettrait-il alors de freiner le tourbillon des séparations et d’éviter ainsi les ruptures intrapsychiques, intersubjectives et interpersonnelles ? À partir de leurs pratiques cliniques, les auteurs interrogent cette notion psychanalytique, en allant au-delà de la seule référence au clivage du moi comme processus de défense face au « conflit entre la revendication de la pulsion et l’objection faite par la réalité » (Freud, 1938).