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Paru dans la revue L'Observatoire, n° 115, juillet 2023, pp. 58-59.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune en difficulté, Incasable, Rupture, Autonomie, Belgique
Le Dispositif 17-25 est né des préoccupations des acteurs sociaux de Verviers, devant l’augmentation de jeunes âgés de 17 à 25 ans en errance, en prise à des problématiques complexes. Il rassemble une vingtaine de partenaires issus des secteurs de l’aide à la jeunesse et de l’aide aux adultes qui ont établi une convention visant à mutualiser leurs ressources et créer des synergies à long terme afin de répondre de façon transversale aux situations les plus complexes et d’accompagner ces jeunes fragilisés vers l’autonomie.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 115, juillet 2023, pp. 55-57.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune en difficulté, Incasable, Majorité, Rupture, Errance, Recherche-action, CRéSaM, Belgique
Le passage à la majorité et l’entrée dans le monde adulte est une période charnière critique de la vie d’un jeune. Dans le cas des jeunes dits en « situation complexe », dont les trajectoires de vie sont jalonnées de ruptures, de crises et de rejets successifs, l’arrivée des 18 ans présente un risque majeur d’une énième rupture, qui, s’y l’on n’y prête pas attention, peut amener à la sortie du circuit et à l’errance. À travers sa recherche-action « JAVA », le CRéSaM souhaite explorer cette période de transition et œuvre collectivement pour recréer du lien, de la transversalité, de l’intersectorialité et de la continuité dans le circuit d’aide et de soin proposé à ce public.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 115, juillet 2023, pp. 23-27.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune en difficulté, Incasable, Hébergement, Accompagnement, Rupture, Psychothérapie institutionnelle, Le Tamaris, Belgique
L’équipe psycho-éducative de l’ASBL Le Tamaris propose un accompagnement sur plusieurs années à des jeunes en rupture sociale et familiale, avec pour objectifs la remobilisation de leurs compétences et la restauration de leur confiance envers le monde adulte. Pour tenir le cap face à des adolescents aux émotions et comportements complexes, l’ASBL s’appuie sur la pratique de la thérapie institutionnelle et la co-intervention, en visant un idéal de non-renvoi afin de sortir des ruptures à répétition vécues par ce public.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3279, 21 octobre 2022, pp. 22-25.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Placement, Adolescent, Rupture, Intégration, Relation éducative, Step (Service de Transition Educative Personnalisée), Rouen
Créé en mars dernier à Rouen, le service de transition éducative personnalisée (Step) s’adresse aux jeunes de 13 à 18 ans refusant d’être placés. Là où toutes les mesures alternatives ont échoué, les professionnels parviennent à renouer un lien avec ces adolescents souvent en conflit familial et en rupture avec l’institution. La ligne directrice : miser sur la libre adhésion des principaux intéressés.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3225, 17 septembre 2021, pp. 26-29.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Foyer de vie, Lieu de vie, Adolescent, Soin, Fille, Rupture, ASE, PJJ, Placement, Souffrance, Estime de soi
Dans la campagne d’Aix-en-Provence, le lieu de vie et d’accueil La Promesse offre un cadre atypique à des jeunes filles en errance. Dans cette maison qui les reçoit depuis novembre 2017, une prise en charge alternative centrée sur la nature les aide à se reconstruire et à trouver, peut-être, une autre voie.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 137, 1er trimestre 2018, pp. 74-81.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune en difficulté, Accompagnement, Rupture, Institution
On les catégorise « ados difficiles » ou « incasables ». Mais qui sont-ils au juste ? Quelles sont les dynamiques de leurs trajectoires biographiques et interinstitutionnelles ? À partir de la présentation et de l’analyse croisées de deux cas, notre article vise à questionner les certitudes et à rouvrir des possibles quant à la considération et à l’accompagnement de ces jeunes.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3041-3042, 12 janvier 2018, pp. 10-13.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Jeune majeur, Souffrance psychique, Rupture, Marginalité, Prise en charge, Partenariat, Relais Resados, Aix en Provence
À Aix-en-Provence, le relais Resados, une structure expérimentale, accueille des jeunes en grande souffrance psychique dont le parcours est jalonné de multiples ruptures. Associant soin et accompagnement éducatif et établissant un lien entre toutes les structures de prise en charge, ce réseau assure une continuité dans le suivi de ces adolescents désocialisés dans l’objectif de les aider à trouver leur place dans la société. Mais, faute de financement, cette expérience devrait s’arrêter en février 2018.
« Identité » est devenu l’un des maîtres mots de notre psychologie collective. Chacun est requis de correspondre à une identité à la fois plurielle et distincte de celle des autres. Même la persistance durable de l’identique à soi (génératrice d’« identité ») est susceptible de se modifier comme le montre J.-M. Rey dans sa contribution. Il n'y a pas d’identités, il n'y a que des sentiments d’identité, c’est ce que les études ici réunies montrent. Les phénomènes contemporains-adolescents, cas limites, transgenres sont caractéristiques des paradoxes d’une identité où l’on passe du psychosexuel au social en une circularité qui réclame tour à tour de dissoudre les identités, de les revendiquer et d’en créer de nouvelles. Faut-il rejeter une notion devenue trop polysémique ou l’articuler aux concepts plus éprouvés d’identification, de subjectivation et de relations aux objets du désir ?
Ce numéro de la revue Adolescence participe à ce questionnement en l’articulant à la problématique de la transmission intergénérationnelle, à partir d’un colloque du Collège Aquitain de Psychopathologie de l’Adolescent (2015), dont nous publions les interventions de J. Picard, J.-M. Rey, A. Braconnier, M. Delorme et B. Bensidoun.
Pourquoi des jeunes de chez nous partent-ils faire la guerre en Syrie ou se font-ils exploser, ici, dans des attentats suicides? Face au phénomène du radicalisme violent coexistent la tentation de ne rien faire, voire du déni, ou celle de croire que le sécuritaire suffira. Pour notre part, nous avons choisi de tenter de mieux comprendre pour désamorcer, prévenir et, au-delà de l’urgence, construire une société plus inclusive.
Ce numéro a été conçu pour aider les travailleurs sociaux, et tous ceux qui se sentent concernés, à déjouer les pièges des amalgames et à réinvestir dans des actions préventives.
Longtemps, nous avons hésité à consacrer un numéro de l’Observatoire à la question du radicalisme violent. N’allions-nous pas encore alimenter la surmédiatisation d’un phénomène qui ne concerne, directement, qu’une petite minorité de jeunes? N’allions-nous pas risquer d’encore attirer les regards inquiets sur une population musulmane déjà fortement stigmatisée?
Nous avons néanmoins fini par franchir le pas. Parce que, à diverses occasions, nous avons pu constater que les travailleurs sociaux se posent de nombreuses questions sur ce sujet complexe et sensible, tout en évitant de trop "s’en mêler" car craignant la maladresse, l’erreur d’interprétation, l’amalgame... Parce que, aussi, la prévention du radicalisme, à condition qu’elle soit clairement dissociée de la répression et du contrôle - ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas -, implique d’en revenir à certains fondamentaux du travail social.
Nous avons construit ce dossier en nous appuyant sur les rencontres co-organisées par le Centre Régional d’Intégration de Charleroi (CRIC) et le Centre Régional de Verviers pour l’Intégration (CRVI), en collaboration avec la Direction Générale Opérationnelle de l’Action sociale de la la Région wallonne (DGO5), "Prévention du radicalisme violent. Osons en parler", programmées en octobre et novembre 2015.
Celles-ci nous ont servi de point de départ - vous retrouverez plusieurs orateurs conviés à ces journées dans nos contributeurs - mais nous avons aussi étoffé ce dossier, que nous avons conçu en deux parties, en nous appuyant notamment sur les avis pertinents de Thierry Tournoy, Directeur du CRIC et de Daniel Martin, Directeur du CRVI.
La première partie pose cette terrible question : pourquoi des jeunes de chez nous se laissent-ils séduire par les discours de Daesh et partent-ils faire la guerre en Syrie ou se font-ils exploser dans des attentats suicides ici, en Europe? Pour y répondre, nous avons sollicité une palette de contributeurs qui, par leur expertise, décortiquent ce qui se joue derrière cet embrigadement criminel des jeunes dans le radicalisme violent.
La seconde propose des pistes et des réflexions sur ce qu’il y a lieu de mener, d’inventer, de soutenir comme actions pour prévenir cette radicalisation. Si les travailleurs sociaux ne peuvent certes agir sur la variable géopolitique ni révolutionner notre contexte sociétal actuel, ils peuvent jouer un rôle important dans divers domaines : aider le jeune à se construire comme sujet et comme acteur de son devenir; reconstruire le lien décousu entre celui-ci et la société, sa famille, l’école...; consolider son esprit critique et sa résistance morale face aux tentatives d’endoctrinement; promouvoir l’interculturalité et le vivre-ensemble; lutter contre les inégalités et les discriminations;... Et, au-delà de l’urgence, participer par leurs convictions et leurs idéaux à une société davantage inclusive et porteuse de signes positifs, d’émancipation, d’espoir.