Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

Passer par le corps

Article de Olivia Farkas, Alexandrine Saint Cast, Jean Pierre Benoit, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 97, juillet-septembre 2023, pp. 7-167.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Image du corps, Image mentale, Inconscient, Identité, Maladie psychosomatique, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Hyperactivité, Psychologie du développement, Psychologie, Psychanalyse, Psychomotricité

La représentation du corps se développerait précocement à partir d’une intrication de perceptions, de cognitions et de contenus inconscients qui mèneraient à la constitution de l’identité. Les déliaisons du corps et de la pensée provoqueraient des troubles psychosomatiques, somatoformes ou conversifs. De l’observation des « mouvements généraux » du bébé qui permettraient de repérer les troubles du développement aux manifestations du corps pubère à l’adolescence, en passant par l’inhibition ou l’hyperactivité de l’enfant, la prise en compte du corps appelle à une diversité des regards. Quelle place accorder au corps dans le développement des bébés, des enfants et des adolescents. Qu’en dit-on aujourd’hui en psychologie, en psychanalyse, en psychomotricité ? Que recouvrent les dénominations de schéma corporel, d’images du corps et d’ancrages corporels ? Alors que les débats sur le genre et le surgissement du virtuel désacralisent le réel du corps, revisiter les concepts et les avancées théoriques au sujet du corps permet d’enrichir la réflexion et les pratiques.

Accès à la version en ligne

Le pouvoir des contes

Livre de Bernard Chouvier, édité par Dunod, publié en 2018.

Mots clés : Culture-Loisirs, Conte, Enfant, Émotion, Initiation, Adolescent, Identité, Identification, Psychanalyse, Symbolique, Mythe, Livre pour enfant, Culture populaire, Imaginaire

Le conte nous accompagne toute notre vie. Pendant l’enfance, leur puissance imaginaire comble les périodes d’ennui, et leur pouvoir émotionnel ponctue les situations familiales difficiles. A l’adolescence, ils sont un recours et un secours possibles pour ce passage identitaire douloureux. Puis, devenus parents, c’est la redécouverte de la chaleureuse présence du conte, à travers le regard émerveillé des enfants. Au plaisir du conte est l’ouvrage d’un psychanalyste passionné depuis l’enfance par les contes et leur pouvoir « magique ». Écrit à la première personne, émaillé de souvenirs personnels, cet ouvrage nous fait pénétrer intimement dans cet univers et ses infinies ressources. Fantastique, énigmatique, effrayant, ambivalent, B. Chouvier décrit chacun des personnages (lutins, diable…) qui peuplent les contes ; il en décrit les caractéristiques et en présente une histoire. Il donne à voir deux contes traditionnels (Petit Chaperon rouge, Cendrillon) et décrit les lieux habituels des contes (montagne, forêt…). En filigrane, il analyse la portée symbolique de tous ces éléments et donne ainsi des clefs pour mieux nous comprendre.

La mort dans les institutions

Article de Jean Pierre ALBERT, Alain JOUVE, Remy PUYUELO, et al.

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 97, mars 2015, pp. 9-121.

Mots clés : Institution, Mort, Deuil, Rite, Soins palliatifs, Euthanasie, Socialisation, Médecine, Hôpital, Psychanalyse, Fin de vie, Adolescent, Jeu, Identité, Garçon, Droit, Éducateur spécialisé, Lieu de vie, Accompagnement de fin de vie, Récit de vie, Enfant, EHPAD, Personne âgée, Exclusion sociale, SDF, Rue, Silence, Temps, Écoute, Don d'organe, Maternité, IVG, Éthique, Respect, Empathie, Amour, Psychose, Enfermement, Psychiatrie, Pulsion de vie

"Dans les institutions, la mort par maladie, la mort violente, la mort inattendue ou non d'un enfant, d'un parent, d'un collègue laissent, le plus souvent, les équipes, les familles, les usagers, désemparés. Les directions, les personnels se trouvent dans la nécessité de gérer ces situations et sont parfois contraints de se défendre face à la Justice tout en devant, dans le même temps, expliciter la situation et accompagner les enfants et adolescents accueillis et leurs familles. Culpabilité et responsabilité sont alors aux prises avec la problématique du risque à prendre et de ses limites dans l'éducation et le soin. La mort n'est pas une question exclusivement individuelle ; c'est une question qui traverse la famille, les groupes et les institutions. Le souci des professionnels est de lier la mort à la vie afin de favoriser toute possibilité de travail de deuil, de tenter d'en faire une issue créatrice où héritage et transmission organisent la temporalité inventive des espaces de langage, de la mise en récit et en sens."

url