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Passer par le corps

Article de Olivia Farkas, Alexandrine Saint Cast, Jean Pierre Benoit, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 97, juillet-septembre 2023, pp. 7-167.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Image du corps, Image mentale, Inconscient, Identité, Maladie psychosomatique, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Hyperactivité, Psychologie du développement, Psychologie, Psychanalyse, Psychomotricité

La représentation du corps se développerait précocement à partir d’une intrication de perceptions, de cognitions et de contenus inconscients qui mèneraient à la constitution de l’identité. Les déliaisons du corps et de la pensée provoqueraient des troubles psychosomatiques, somatoformes ou conversifs. De l’observation des « mouvements généraux » du bébé qui permettraient de repérer les troubles du développement aux manifestations du corps pubère à l’adolescence, en passant par l’inhibition ou l’hyperactivité de l’enfant, la prise en compte du corps appelle à une diversité des regards. Quelle place accorder au corps dans le développement des bébés, des enfants et des adolescents. Qu’en dit-on aujourd’hui en psychologie, en psychanalyse, en psychomotricité ? Que recouvrent les dénominations de schéma corporel, d’images du corps et d’ancrages corporels ? Alors que les débats sur le genre et le surgissement du virtuel désacralisent le réel du corps, revisiter les concepts et les avancées théoriques au sujet du corps permet d’enrichir la réflexion et les pratiques.

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Choisir son genre ? Identités sexuées et identités sexuelles à l'adolescence

Livre de Alban Goguel d'Allondans, Jonathan Nicolas, David Le Breton, édité par Chronique sociale, publié en 2022.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Adolescent, Identité sexuelle, Théorie, Conduite à risque, Représentation sociale, Stéréotype, Psychanalyse, Communauté, Corps, Pornographie, Puberté, Honte, Identité, Psychopathologie, Parentalité, Transidentité

Coordonné par Thierry Goguel d'Allondans et Jonathan Nicolas, cet ouvrage offre une série de variations sur la notion de "genre", une notion qui traduit aujourd'hui à la fois la conscience approfondie de ce que lien social est toujours au fondement de nos représentations, et le fait que ses objectivations soient révocables si l'on ne s'y reconnaît pas. Longtemps décrit comme "naturel", le genre est désormais perçu comme une décision propre, un choix.
L'individualisation du lien social ne cesse d'élargir la marge de liberté des acteurs. Le concept de genre en sciences sociales vise à définir les représentations, les valeurs, les rôles, les attitudes, associés au masculin et au féminin en tant qu'ils relèvent d'une construction sociale et culturelle. Les représentations de genre sont des scripts à la disposition des acteurs. Les notions d'"homme" ou de "femme" ne sont pas des essences, elles se dissolvent sous les fictions plus ou moins partagées qui les mettent en scène au sein du lien social.
L'individu construit l'évidence de ses comportements comme homme ou femme, sans en avoir toujours conscience, car il en a acquis le principe au cours de son enfance par la socialisation, et leur confirmation relève du jeu ordinaire de l'existence, de ce qui est tenu pour acquis. Thierry Goguel d'Allondans et Jonathan Nicolas soulèvent une question polémique majeure : "Peut-on encore s'interroger sur ce que serait, pour chacune et chacun, être un homme ou le devenir, être une femme ou le devenir, ce qui relèverait de la masculinité ou de la féminité ? Ou faut-il – comme l'espèrent certains – en finir définitivement avec le genre ? Abandonner toute classification qui serait potentiellement stigmatisante ?"

Engagement

Paru dans la revue Adolescence, tome 36, vol. 2, n° 102, juin 2018, pp. 239-430.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Radicalisation, Religion, Identité, Idéologie, Influence sociale, Individu, Groupe, Psychanalyse, Engagement

Sur la base d’une expérience sensible et prolongée au contact de patientes-détenues "radicalisées", l’affiliation idéologique jihadiste est envisagée comme seul recours pour ces jeunes femmes de panser les blessures d’une histoire familiale accidentée. Une fois captivées par cette dogmatique idéaliste, elles semblent dépossédées de leur activité de pensée et de l’essence même de leur subjectivité, jusqu’à fusionner avec l’idéal sacré et la doctrine radicale.
La "radicalisation" émerge dans le discours parental comme motif de consultation pour leurs adolescents. Dans les trois situations cliniques, elle apparaît comme un médiateur utilisé par les adolescents pour se séparer et combler un vide dans la transmission transgénérationnelle. Le "métissage traumatique" sera discuté comme opérateur dans le processus identitaire. L’objectif est de comprendre le sens de ces engagements radicaux, dans le contexte de séparation-individuation.
Il existe autant de risques de basculement dans l’engagement radical, que d’histoires singulières des adolescents. Nous avons mené une étude en population générale sur les représentations des jeunes et la radicalité. Nous analysons l’entretien d’une jeune femme musulmane franco-algérienne. Son récit permet de montrer les liens entre sa quête identitaire et le contexte socio-historique tel qu’elle se le représente, ce qui permet d’articuler l’intrapsychique, le subjectif et le collectif.
Ce texte présente comment un psychanalyste écoute, à Paris, la façon dont des jeunes gens, filles et garçons, sont séduits par l’appel au djihad. Ces jeunes personnes ne sont pas des fanatiques. Ils viennent rencontrer un psychanalyste sur le conseil de certains de leurs amis ou de membres de leurs familles. L’auteur de ce texte décrit les troubles de l’identité et les blessures psychologiques importantes, mais aussi les idéaux et les espoirs de ces jeunes.

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Le pouvoir des contes

Livre de Bernard Chouvier, édité par Dunod, publié en 2018.

Mots clés : Culture-Loisirs, Conte, Enfant, Émotion, Initiation, Adolescent, Identité, Identification, Psychanalyse, Symbolique, Mythe, Livre pour enfant, Culture populaire, Imaginaire

Le conte nous accompagne toute notre vie. Pendant l’enfance, leur puissance imaginaire comble les périodes d’ennui, et leur pouvoir émotionnel ponctue les situations familiales difficiles. A l’adolescence, ils sont un recours et un secours possibles pour ce passage identitaire douloureux. Puis, devenus parents, c’est la redécouverte de la chaleureuse présence du conte, à travers le regard émerveillé des enfants. Au plaisir du conte est l’ouvrage d’un psychanalyste passionné depuis l’enfance par les contes et leur pouvoir « magique ». Écrit à la première personne, émaillé de souvenirs personnels, cet ouvrage nous fait pénétrer intimement dans cet univers et ses infinies ressources. Fantastique, énigmatique, effrayant, ambivalent, B. Chouvier décrit chacun des personnages (lutins, diable…) qui peuplent les contes ; il en décrit les caractéristiques et en présente une histoire. Il donne à voir deux contes traditionnels (Petit Chaperon rouge, Cendrillon) et décrit les lieux habituels des contes (montagne, forêt…). En filigrane, il analyse la portée symbolique de tous ces éléments et donne ainsi des clefs pour mieux nous comprendre.

Identité et transmission

Article de Jean Picard, Jean Michel Rey, Alain Braconnier, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, vol. 2, n° 100, avril-juin 2017, pp. 237-456.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Histoire familiale, Parole, Identité, Filiation, Transfert, Psychanalyse, Intégrisme, Terrorisme

« Identité » est devenu l’un des maîtres mots de notre psychologie collective. Chacun est requis de correspondre à une identité à la fois plurielle et distincte de celle des autres. Même la persistance durable de l’identique à soi (génératrice d’« identité ») est susceptible de se modifier comme le montre J.-M. Rey dans sa contribution. Il n y a pas d’identités, il n y a que des sentiments d’identité, c’est ce que les études ici réunies montrent. Les phénomènes contemporains-adolescents, cas limites, transgenres sont caractéristiques des paradoxes d’une identité où l’on passe du psychosexuel au social en une circularité qui réclame tour à tour de dissoudre les identités, de les revendiquer et d’en créer de nouvelles. Faut-il rejeter une notion devenue trop polysémique ou l’articuler aux concepts plus éprouvés d’identification, de subjectivation et de relations aux objets du désir ?

Ce numéro de la revue Adolescence participe à ce questionnement en l’articulant à la problématique de la transmission intergénérationnelle, à partir d’un colloque du Collège Aquitain de Psychopathologie de l’Adolescent (2015), dont nous publions les interventions de J. Picard, J.-M. Rey, A. Braconnier, M. Delorme et B. Bensidoun.

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A l'épreuve du virtuel et des écrans

Article de Patricia Attigui, Angélique Gozlan, Barbara Smaniotto, et al.et al.

Paru dans la revue Revue de l'enfance et de l'adolescence, n° 95, juin 2017, pp. 7-176.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Technologie de l'information et de la communication, Adolescent, Réseau d'information et de communication, Jeu vidéo, Jeu en réseau, Internet, Psychanalyse, Psychopathologie, Médiation, Identité, Soin, Addiction

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La mort dans les institutions

Article de Jean Pierre ALBERT, Alain JOUVE, Remy PUYUELO, et al.

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 97, mars 2015, pp. 9-121.

Mots clés : Institution, Mort, Deuil, Rite, Soins palliatifs, Euthanasie, Socialisation, Médecine, Hôpital, Psychanalyse, Fin de vie, Adolescent, Jeu, Identité, Garçon, Droit, Éducateur spécialisé, Lieu de vie, Accompagnement de fin de vie, Récit de vie, Enfant, EHPAD, Personne âgée, Exclusion sociale, SDF, Rue, Silence, Temps, Écoute, Don d'organe, Maternité, IVG, Éthique, Respect, Empathie, Amour, Psychose, Enfermement, Psychiatrie, Pulsion de vie

"Dans les institutions, la mort par maladie, la mort violente, la mort inattendue ou non d'un enfant, d'un parent, d'un collègue laissent, le plus souvent, les équipes, les familles, les usagers, désemparés. Les directions, les personnels se trouvent dans la nécessité de gérer ces situations et sont parfois contraints de se défendre face à la Justice tout en devant, dans le même temps, expliciter la situation et accompagner les enfants et adolescents accueillis et leurs familles. Culpabilité et responsabilité sont alors aux prises avec la problématique du risque à prendre et de ses limites dans l'éducation et le soin. La mort n'est pas une question exclusivement individuelle ; c'est une question qui traverse la famille, les groupes et les institutions. Le souci des professionnels est de lier la mort à la vie afin de favoriser toute possibilité de travail de deuil, de tenter d'en faire une issue créatrice où héritage et transmission organisent la temporalité inventive des espaces de langage, de la mise en récit et en sens."

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Cause toujours... de la parole dans le travail social

Article de Guy Noël PASQUET, Sophie ANSART, Philippe CROGNIER

Paru dans la revue Le Sociographe (recherches en travail social), n° 37, janvier 2012, pp. 3-101.

Mots clés : Travail social, Parole, Écriture, Langage, Formation, Médiation, Sens, Entretien, Psychanalyse, Pratique professionnelle, Accompagnement, CHRS, Groupe de parole, Usager, ASE, REPRESENTATION, Éthique, Identité, Relation éducative, Justice, Avocat, Langue des signes, Photographie, Adolescent, POSTURE, POLYSEMIE, DOGME, STEREOTYPIE

Le groupe l'affect et le temps

Livre de Claudine Vacheret, Magali Ravit, Janine Mery, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Temps, Groupe, Inconscient, Émotion, Relation, Perception, Biographie, Mort, Étude de cas, Prison, Détenu, Thérapie, Psychologie, Psychanalyse, Groupe thérapeutique, Identité, Approche clinique, Médiation, Activité, Photographie, Mémoire, Maladie chronique, Adolescent, Toxicomanie, Intergénérationnel, Rêve, Subjectivité, Thérapie familiale, Famille, Relation familiale

Cet ouvrage rassemble les textes de plusieurs cliniciens qui ont participé à un colloque sur " Le temps et la symbolisation " suivi d'un autre sur " L'affect et la symbolisation " organisés par le CRPPC Centre de recherche en psychopathologie et psychologie clinique de l'Université Lyon 2. Il y est question du groupe pour favoriser la mise au travail de ce que de nombreux praticiens du soin connaissent bien pour l'avoir observé et désigné en terme d'affect " figé " ou " gelé " pour tenter de nommer la temporalité spécifique liée aux expériences traumatiques. L'inconscient ignore le temps, nous dit S. Freud, et l'affect inconscient également. Toute aventure thérapeutique nécessite un travail sur la temporalité, pour pouvoir engager une transformation des affects, ce qui en est une des principales finalités. (...) Articuler groupe, affect et temps est un vaste chantier de recherche, auquel cet ouvrage apporte sa contribution. Rendre compte de la complexité mais aussi de l'efficacité du groupe pour travailler sur le temps, afin de transformer l'affect et l'inscrire dans une nouvelle temporalité, est une motivation partagée par tous les auteurs. Claudine Vacheret est professeure à l'Institut de psychologie de l'Université Lyon 2. Elle dirige une équipe de recherche sur les groupes au CRPPC (Centre de Recherche en psychopathologie et psychologie clinique). Psychanalyste membre de l'IPA de la SPP et du Groupe Lyonnais de Psychanalyse Rhône-Alpes, elle est également membre de la SFPPG (Société française de psychothérapie psychanalytique de Groupe).