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Le développement socio-émotionnel dans la recherche et la pratique

Article de Claire Brechet, Marine Buon, Stéphanie Bellocchi

Paru dans la revue Enfance, n° 2, vol. 75, avril-juin 2023, pp. 123-238.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Émotion, Développement cognitif, Neurosciences, Contrôle, Trouble de la personnalité, Interaction, Lien social, Symptôme, TSA, Exclusion sociale, Adolescent, Attachement

Dossier composé de 9 articles :
- Étudier le développement socio-émotionnel : enjeux dans le champ de l’éducation et de la santé
- Psychopathologie développementale et troubles neurodéveloppementaux
- Compréhension des émotions, attention soutenue et contrôle inhibiteur dans le syndrome de Down
- Suivi du regard en fonction de l’orientation des yeux ou de la tête : une étude en eye-tracking chez des enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme
- Impact sélectif de l’exclusion sociale sur l’humeur des adolescent.e.s
- Le lien d’attachement à l’éducatrice : son évolution durant la première année en crèche
- Rôle de la valence émotionnelle dans le traitement de mots et d’images chez les enfants de 4, 5 et 6 ans
- La régulation émotionnelle : une diversité de profils de stratégies en lien avec les compétences des adolescents
- L’étude du développement socio-émotionnel typique et atypique : quels apports pour l’inclusion sociale ?

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Handicap et relations aux pairs : la solitude n'est pas une fatalité

Livre de Clémence Dayan, Régine Scelles, Pierre Ancet, Albert Ciccone, et al., édité par Erès, publié en 2022.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Maladie invalidante, Adolescent, Adulte, Lien social, Socialisation, Interaction, Isolement, Image de soi, Exclusion sociale, Égalité, Psychologie du développement, Fœtus, Enfant handicapé, CAMSP, Fratrie, Relation familiale, Subjectivité, Intégration scolaire, Polyhandicap, Autisme, Amour, Inclusion

Les enfants, adolescents et adultes en situation de handicap ou ayant une maladie grave souffrent souvent de solitude. Ils ont peu d'amis, de rares relations amoureuses souvent peu satisfaisantes, tandis que les relations fraternelles peuvent être ou devenir problématiques dans le temps.
Or, même entravés dans nos mouvements, notre cognition ou nos compétences d'expression, nous avons besoin de créer des liens réciproques, symétriques et électifs avec des « pairs » qui nous permettent de prendre de la distance par rapport à la famille et de vivre de manière heureuse des situations d'inclusion et une vie citoyenne.
Des sociologues, philosophes, anthropologues et psychologues évoquent à partir d'une réflexion théorico-clinique, d'expériences personnelles, de recherches et de pratiques cliniques, ce qui favorise ou peut faire obstacle, pour le sujet en situation de handicap, à la création et à l'évolution positive de relations symétriques, avec des personnes choisies, en situation de handicap ou non. Ils montrent que la solitude n'est pas une fatalité pour peu que, dès l'enfance, les conditions soient réunies pour favoriser ces liens, et qu'une réflexion sociétale permette de penser autrement la place et les fonctions de ces personnes dans la société.

Pratiques éducatives : enfants et adolescents aux comportements difficiles

Livre de Marie Claude Pepin, Alain Roucoules, édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Enfant, Adulte, Comportement, Groupe, Institution, Exclusion sociale, Équipe éducative, Adaptation, Pratique éducative

Des enfants et des adolescents aux comportements difficiles mettent à mal les dynamiques groupales, s'esquivent des prises en charges individuelles, épuisent les adultes, s'agrippent à l'agir et à la transgression dans des processus d'exclusion qui n'en finissent pas de se répéter. Auprès d'eux, des équipes éducatives s'interrogent sur le bien-fondé de leur action. En écho, les institutions qui les accueillent se trouvent déstabilisées et sont à la recherche de réponses pertinentes.
Dans une sorte de laboratoire des pratiques, des professionnels, éducateurs, psychiatre, responsables institutionnels, formateurs ont mis en commun, pendant six années, leurs expériences et leurs recherches. Cet ouvrage restitue la formulation d'une pensée et d'une théorie de la pratique éducative, élaborée à plusieurs, qui se révèle essentielle dans le processus de maturation et d'humanisation de ces sujets en devenir et s'inscrit dans une dynamique réactualisée des fondements institutionnels.
En effet, la nécessaire adaptation des institutions et de leur mode de fonctionnement aux problématiques de ces jeunes est un défi en termes de management pour les équipes de direction qui doivent conjointement gérer les procédures et protocoles, animer des temps d'élaboration clinique mais aussi ouvrir de nouveaux espaces de créativité et d'espoir.

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Question inclusive et protection de l'enfance : un développement possible. Une contribution clinique

Article de Guglielmo Yahiaoui

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 97-107.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Adolescent, Jeune majeur, Exclusion sociale, Inclusion

La supposée absence de l’approche inclusive dans le champ de la protection de l’enfance révèle de notre point de vue sa réduction possible à la seule dimension professionnelle, ou socioprofessionnelle, de l’accompagnement de l’adolescent qui est accueilli dans ce champ. Nous nous attachons dans ce texte à repérer les déterminants d’une telle réduction. Ceux-ci sont à rechercher, de notre point de vue, aux fondements mêmes de ce champ. Tout praticien y exerçant étant au risque de se mettre au service d’une entreprise d’exclusion. Il y a là un choix éthique qui revient à chacun de ceux qui se risquent dans ce champ.

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Qui pleure mes morts avec moi ? Les reliques et les affres de l’histoire coloniale

Article de Malika Mansouri

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 27-36.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Radicalisation, Violence, Vulnérabilité, Adolescent, Approche historique, Intégrisme, Guerre, Identification, Exclusion sociale, Banlieue, Traumatisme, Algérie

Une clinique des radicalités dans le champ de la prévention et du traitement des extrémismes violents amène l’auteur de cet article à rencontrer de nombreux adolescents et jeunes adultes vulnérables. Ils établissent des liens entre violences et souffrances, historiques et actuelles, non prises en compte par le collectif. Les violences subies par les générations précédentes, notamment lors de la guerre d’Algérie, à défaut d’être clairement reconnues, subsistent de nos jours dans un sentiment d’abandon, voire une détresse psychique, qui amène les adolescents à s’identifier aux jeunes de leur quartier de banlieue victimes de violences contemporaines, notamment lors d’affrontements avec la police. Au risque de la mort, la rupture radicale semble émerger, pour ces adolescents, comme seul remède au sentiment de désubjectivation contemporaine, en miroir avec les expériences passées de domination et d’exclusion.

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Violence et malêtre. Discriminations et radicalisations

Livre de René Kaës, Patrick Ange Raoult, Brigitte Blanquet, Patrick Ange Raoult, et al., édité par Dunod, publié en 2018.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Violence, Enfant, Adolescent, Jeune, Souffrance psychique, Passage à l'acte, Société, Discrimination, Traumatisme, Psychopathologie, Exclusion sociale, Radicalisation, Idéologie, Psychanalyse, Approche clinique, Prévention, Prise en charge

Cet ouvrage se situe dans l'actualité des problématiques autour de la radicalisation. Il propose une analyse complexe de ce qui conduit une population jeune à une expression radicale. Tenant compte des travaux actuels, il recentre, à partir du concept de malêtre les processus latents en œuvre dans les passages à l'acte. Il ouvre des perspectives dans l'analyse et la prise en charge des situations de violence extrême, en se dégageant d'une approche strictement individuelle - ce qui laisse envisager d'autres dispositifs d'accompagnement.
Les observations cliniques présentes montrent la nécessaire prise en compte des postures psychiques des intervenants et les modalités de construction de dispositifs. Cet ouvrage collectif s'inspire largement des grands concepts développés par René Kaës pour une meilleure compréhension d'un phénomène contemporain de première importance.

Féminin et délinquance

Article de Jean Yves Chagnon, Jacques Dayan, Luc Henry Choquet, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 36, vol. 1, n° 101, janvier-mars 2018, pp. 9-191.

Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance, Femme, Adolescent, Fille, Prévention de la délinquance, Violence, Détention, Prison, Enfermement, Intégration, Exclusion sociale, Identité, Boulimie, Délit, Abus sexuel, Traumatisme, Homicide, Criminalité, Agressivité

La délinquance, on le sait, n’est pas un concept psychopathologique mais socio-judiciaire qui désigne à la fois une conduite caractérisée par la commission d’un délit ou d’un crime et l’ensemble des délits et crimes commis dans une communauté sociale (Chagnon, 2010 ; Dayan, 2012).

Du point de vue de la psycho(patho)logie clinique, il est ainsi vain aujourd’hui de postuler l’existence d’une personnalité dite délinquante, même si de nombreux psychanalystes – spécialistes de l’adolescence dans le sillage de A. Aichhorn ou A. Freud –ont écrit tout à la fois sur les fonctionnements intrapsychique et intersubjectif du délinquant et sur les modalités d’une prise en charge psychanalytique nécessairement ajustée de ces sujets. F. Marty et coll. (2002) avaient commenté certains de ces textes, qu’ils avaient publiés dans la première partie du XXe siècle. Certains sont néanmoins restés inédits. Ils en avaient souligné la « modernité » et le pouvoir génératif pour l’école française de psychanalyse de l’adolescent à venir.

Aujourd’hui, le curseur s’est donc déplacé sur l’acte violent, éventuellement délinquant, sa place et sa fonction dans l’économie psychique du sujet adolescent, en cours de subjectivation. L’acte de délinquance isolé peut être commis par n’importe quel individu si certaines circonstances narcissiquement douloureuses, auxquelles sont très sensibles les adolescents, se produisent, qui plus est dans un groupe à risque sur le plan psychosocial. Il peut alors prendre une valeur symbolisante, identifiante et subjectivante inattendue, ce qui a amené un renouvellement contemporain des théories sur le langage de l’acte. À l’extrême du spectre psychopathologique, les conduites psychopathiques (15-20% des faits de délinquance) continuent de "défier" les approches éducatives et soignantes. Ces conduites de délinquance s’articulent davantage, à l’heure des nouvelles TIC, aux mutations des métacadres sociaux et institutionnels, pour le meilleur comme pour le pire ; elles interrogent donc les valeurs « civilisationnelles », comme l’actualité de ces dernières années nous l’a montré.

Ce dossier traite de la délinquance et du féminin, et pas seulement au féminin, sans omettre cet aspect. Du point de vue épidémiologique, les statistiques retenues par l’Observatoire national de la délinquance rapportent que 18-20% des délinquances peuvent être attribuées à des mineurs ; parmi celles-ci, 14% sont attribuées à des filles et seulement 4 % d’entre elles seraient incarcérées. Leur implication croissante dans des actes d’agressions violentes est évoquée et débattue : a-t-on affaire à une réelle augmentation des comportements violents des adolescentes (en termes juridiques : les violences physiques non crapuleuses) ou aux effets d’une politique plus répressive sur ce type de délinquance ? Quoi qu’il en soit, le discours des adolescentes prend des intonations phalliques qui frappent l’imaginaire : il s’agit de « ne pas se laisser faire » ou encore "baiser, avoir des couilles", ce qui sur le plan des comportements peut s’accompagner de l’endossement des emblèmes "virils", voire dériver vers de franches agressions destructrices, valorisant l’exploit phallique en réunion, humiliant, maltraitant le/la faible, comme le démontre la participation de certaines filles aux viols en réunion.

Au-delà de ces aspects peut être encore marginaux, ces conduites adolescentes interrogent le rapport aujourd’hui entretenu par les deux sexes avec le féminin dans ses différentes déclinaisons : féminin maternel, féminin érotique, féminité, plus proche des emblèmes de genre. La grande nouveauté adolescente, Ph. Gutton (1991) nous l’a montré avec force, est la découverte de la complémentarité des sexes et du féminin génital. L’éclosion, sur fond de fragilités narcissiques héritées de l’enfance, des actes de délinquance à l’adolescence, avec la période fragile des 14-16 ans, interroge donc, quel que soit le sexe, ce rapport au féminin.

C. Balier (1988), à partir de son expérience de la grande délinquance ou criminalité suivie en prison, a montré que la question du refus de la passivité et du féminin (même si l’on ne peut rabattre l’une sur l’autre) était centrale chez ces sujets, et s’enracinait dans les ratés de l’adolescence. À un premier niveau, qui sous-tend le narcissisme phallique, il s’agit du roc du féminin, le refus par un homme d’occuper une position féminine passive vis-à-vis d’un autre homme, trop blessant pour l’Idéal du Moi viril ; mais en deçà des vicissitudes du complexe d’Œdipe négatif et de la « gestion » des pulsions homosexuelles à l’égard d’une figure paternelle, c’est bien la difficulté à occuper des positions passives ou mieux réceptives primaires qui semble en jeu : du fait de la massivité des traumatismes primaires, les formes passives (être aimé, choyé, bercé, etc.) sont lourdes d’une menace passivante mortifère (être écrasé, empiété, maltraité), contre lesquelles se mettent en place les défenses narcissiques phalliques, limitant les possibilités d’introjection pulsionnelle et le développement de relations objectales marquées du sceau de la sollicitude. Ces particularités sont remises au travail par le processus adolescent qui confronte à l’appropriation et l’intégration subjective. L’environnement contemporain surexcitant est alors mis en cause dans ces mutations des modes de fonctionnement, des pathologies et des relations humaines, de même que les valeurs groupales, sociétales et culturelles qui sous-tendent les institutions, comme la justice des mineurs (Chagnon, Houssier, 2014).

Ce dossier, composé de contributions pluridisciplinaires, se propose de traiter ces questions sous l’angle théorique, clinique, thérapeutique, à la fois du point de vue de l’épidémiologie, de la sociologie et de la clinique psychanalytique non seulement individuelle, mais également groupale et institutionnelle.

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Mon enfant se radicalise : des familles de djihadistes et des jeunes témoignent

Livre de Vincent de Gaulejac, Isabelle Seret, édité par O. Jacob, publié en 2018.

Mots clés : Jeune, Adolescent, Radicalisation, Violence, Prévention, Accompagnement, Famille, Mère, Soutien à la parentalité, Religion, Idéologie, Intégrisme, Islam, Exclusion sociale, Honte, Témoignage

Pourquoi le djihadisme exerce-t-il une telle séduction sur certains jeunes ? Que faire de ceux qui se sont radicalisés ? Comment empêcher d’autres jeunes de basculer dans la radicalisation ?
Ce livre défend une conviction : toute démarche de prévention doit associer les jeunes et les familles qui ont été confrontés à la radicalisation pour dissuader ceux qui souhaitent emprunter ce chemin. Les témoignages de Mansour, de Marie, d’Éric, de Tia et d’autres permettent de comprendre en profondeur leurs parcours, leurs motivations, leurs revirements et pourquoi le djihadisme séduit des jeunes en quête de sens, de place, d’aventure. Les récits des mères de djihadistes révèlent la détresse des familles, déchirées entre leur loyauté affective et un sentiment dévastateur de honte. Ils révèlent aussi leur besoin d’agir, de s’associer à la lutte contre la violence. Ils permettent d’explorer les sources du « choix » djihadiste et les moyens de l’éviter.

Histoires d'adolescentes placées... des rencontres avec l'errance

Article de Magali Taleb

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 61-71.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Adolescent, Fille, MECS, Histoire familiale, Récit de vie, Souffrance, Exclusion sociale

Dans le cadre d’accompagnements d’adolescentes placées au titre de la protection de l’enfance, la question de l’errance prend une dimension particulière. Elles sont nombreuses à souffrir de l'errance consécutive à leur histoire, et certaines s'engagent dans la fuite sous forme d'errance. D'autres adolescentes connaissent l'errance institutionnelle, de structure(s) en structure(s), autant de chemins et de parcours différents, autant de pistes de compréhension variées.
À travers ces témoignages d'éducatrice spécialisée en MECS (Maison d’enfants à caractère social) ou en SAO (Service accueil orientation), je vous propose trois rencontres d'adolescentes en situation d’errance.

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A Detroit, un dispositif juste pour les filles

Article de Olivier Bonnin

Paru dans la revue Travail social actualités TSA, n° 69, février 2016, pp. 24-26.

Mots clés : Lien social-Précarité, Jeunesse-Adolescence, Exclusion sociale, Association, Adolescent, Fille, Éducation, Prévention, Hébergement, Empowerment, Etats Unis d'Amérique, Detroit