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Tous les enfants en danger, sans exception, doivent être protégés

Article de Violaine Husson

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3277, 07 octobre 2022, pp. 30-31.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Mineur non accompagné, Enfance en danger, Migration, Jeune, Adolescent, Isolement, La Cimade

Mineurs isolés étrangers, mineurs non accompagnés, jeunes en errance, « mijeurs »… Autant de termes pour désigner des enfants étrangers qui sont sur le territoire français sans représentant légal. Quelle que soit l’expression utilisée, pour La Cimade, tous ces jeunes doivent bénéficier d’une protection.

Mots pour maux

Film de Grégoire Gosset, 2021.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Abus sexuel, Inceste, Violence, Hôpital, Prise en charge, Pédiatrie, Parole, Entretien, Examen médical, Audition de l'enfant, Pluridisciplinarité, Police, Enfant maltraité, Maltraitance, Clown, Assistant de service social, Famille, Psychologue, Placement, Adolescent, Orléans

À Orléans, au cœur de l'hôpital de la Source, l'Unité d'Accueil Médico Judiciaire Pédiatrique est un site pilote pour la prise en charge des enfants maltraités. Pour la première fois en France, une structure rassemble tous les intervenants dans un même lieu, véritable point de convergence : Santé, Police, Justice, au même moment, au service de l'enfant qui souffre, pour recueillir la parole et entendre la seule vérité qui compte, celle de l'enfant. Comment la parole qui se libère peut ouvrir les portes de la résilience, comment elle permet à un enfant de se reconstruire et comment extraire un enfant de son enfer. Désastre social ou aberration humaine, cruauté et violence inconcevable, la maltraitance des enfants mène à des constats implacables dans toutes les couches de notre société. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]

Au-delà de la psychiatrisation ? Le cas des adolescents « difficiles » en France

Article de Yannis Gansel

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 2, 2021, pp. 203-230.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Adolescent, Santé mentale, Psychiatrie, Enfance en danger, Protection de l'enfance, Justice des mineurs, Trouble du comportement, Approche clinique, Ethnologie

Alors que les professionnels de l’enfance rejettent massivement l’introduction du trouble des conduites en France au cours des années 2000, la catégorie d’adolescents « difficiles » rencontre un succès et organise des actions institutionnelles. Elle repose sur des savoirs psychanalytiques sur les déviances et sur une critique de leur pathologisation. À partir d’une enquête ethnographique, cet article réexamine la notion de psychiatrisation. Plutôt que l’établissement d’une juridiction professionnelle, la psychiatrisation est ici une façon clinique de poser un problème commun. Elle permet de constituer des collectifs professionnels mais empêche une lecture sociale du problème.

Au-delà de la psychiatrisation ? Le cas des adolescents « difficiles » en France

Raccrocher les ados fugueurs de l'ASE

Article de Aurélie Vion

Paru dans la revue Direction(s), n° 192, décembre 2020, pp. 12-14.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, ASE, Protection de l'enfance, Fugue, Adolescent, Placement, Foyer, Rupture, Projet, Enfance en danger, Posture professionnelle, Metz

Constatant qu'en moyenne 20% des 13-18 ans placés à l'aide sociale à l'enfance (ASE) fuguaient de manière récurrente, le département de la Moselle a créé en 2015 un dispositif pour y remédier : Mousqueton. Trois équipes reprennent contact avec ces jeunes en rupture afin de réduire les dangers auxquels ils sont confrontés et les remobiliser sur un projet.

Accompagner les parentalités fragilisées

Article de Colette Leclercq, Romain Lecomte, Saül Karz

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 97, octobre-décembre 2018, 84.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Famille, Sociologie, Politique sociale, Famille monoparentale, Vulnérabilité, Grossesse, Violence conjugale, Centre maternel, Accompagnement, Parentalité précoce, Adolescent, Souffrance psychique, Parents, Toxicomanie, Abus sexuel, Handicap mental, Famille d'accueil, Placement, Enfance en danger, AESH

Être parent n’est pas facile, a fortiori dans un contexte marqué par les mutations familiales (séparations, familles monoparentales ou recomposées, etc.), mais aussi l’émergence de nouvelles normes parentales (le dialogue plutôt que la posture autoritaire, ...) et l’attention accrue portée au bien-être de l’enfant, amenant les parents à davantage douter, se questionner ou se voir remis en cause dans leurs capacités à être de "bons parents".

Certaines parentalités, cependant, sont plus fragilisées que d’autres, au point d’hypothéquer le développement physique, psychique et affectif de l’enfant et d’exiger l’intervention de professionnels. Les difficultés qui en sont à l’origine sont diverses, souvent cumulées et entremêlées : pauvreté, isolement social, troubles psychiques, toxicomanie ou autres assuétudes, parentalité précoce, violences conjugales, séparation conflictuelle, handicap, ...

Ces parents affaiblis, par-delà la diversité de leurs profils et de leurs problématiques, ont souvent en commun d’être psychologiquement abîmés, dans un état mental qui peut affecter leur disponibilité émotionnelle et affective vis-à-vis de l’enfant, leurs conduites de soin, ...

Le travail des intervenants ne se résume dès lors pas à les responsabiliser et les conscientiser, à les soutenir dans la (re)acquisition de certaines attitudes ou compétences parentales, ou encore à accompagner le lien affaibli avec l’enfant. Soutenir leur parentalité, c’est aussi écouter, prendre en considération leurs souffrances, leurs blessures, prendre soin d’eux pour qu’ils puissent mieux prendre soin de leurs enfants. Plus généralement, dans une approche globale qui nécessite souvent une articulation avec d’autres services et secteurs, cela suppose de prendre en compte l’ensemble des difficultés sociales, matérielles, familiales ou autres qui les touchent.

Mais, nous le verrons, le soutien à la parentalité n’est pas non plus l’apanage des professionnels. L’entraide, l’appui sur les pairs ou d’autres citoyens, à contre-pied de l’individualisme ambiant, joue parfois aussi un rôle précieux.

Migrants : quel accueil pour les mineurs non accompagnés ?

Article de Jacques Trémintin

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 188, avril 2018, pp. 22-33.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, Immigration, Protection de l'enfance, Animation, Errance, Adolescent, Enfance en danger, Hébergement, Accompagnement social, Scolarisation, Solidarité

Des migrants sans ressources, massés sur les trottoirs, dormant dans la rue... Nous ne sommes pas dans un pays du tiers-monde, mais au coeur de la cinquième puissance économique mondiale. Et parmi cette population en errance, des adolescents livrés à eux-mêmes, sans protection, exposés à tous les dangers. Fuyant la misère ou la guerre, ils arrivent en Europe avec l'espoir d'un avenir meilleur. Quand ils sont pris en charge, ils sont hébergés, accompagnés, scolarisés et fréquentent les clubs de sport et de loisirs. Mais beaucoup ne le sont pas, continuant à errer et à être exposés à tous les dangers, seulement soutenus parfois par des initiatives citoyennes. Qu'est-ce que la migration ? Pourquoi ces jeunes fuient-ils leur pays ? Que peut-on faire ? Ce dossier tente de répondre à toutes ces questions.

Les MECS au coeur des évolutions de la protection de l'enfance. Travailler avec l'impossible

Livre de Martial Chenut, Laurent Vialleix, Jacques Tremintin, Martial Chenut, et al., édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : MECS, Protection de l'enfance, Enfance en danger, Enfant, Adolescent, Jeune, Prise en charge, Approche historique, Politique sociale, Institution, Établissement social et médicosocial, Travail éducatif, Pratique professionnelle, Management, Organisation, Bientraitance, Formation, Usager, Témoignage

Les auteurs parlent des réalités auxquelles sont confrontés quotidiennement les professionnels travaillant dans les MECS, maisons d’enfants à caractère social, pour en tirer enseignement et perspectives de travail. Ici, on visite les ateliers plutôt que la vitrine, dans un parti pris d’humilité et d’humanité qui n’empêche pas l’énoncé de convictions fortes.
Délaissant les discours parfois lénifiants sur « les établissements tels qu’ils devraient être », des usagers, chercheurs et professionnels engagés questionnent leur exercice professionnel à partir « des établissements tels qu’ils sont » et témoignent qu’en dépit de nombreux écueils, structurels et conjoncturels, les MECS arrivent encore à innover et à aider, familles, enfants, adolescents et jeunes adultes, à trouver leur chemin au milieu des broussailles. On retrouve en filigrane le changement de paradigme intervenu tout au long de l’évolution des MECS, notamment dans le rapport à l’usager et à sa famille où l’on est passé du « faire sans » au « faire avec », et tout récemment au « faire ensemble ».

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Adolescence en exil : les parcours pluriels et singuliers des mineurs non accompagnés : récit, réflexions et pratiques autour d'une situation paradoxale

Article de Miguel Angel Sevilla, Marine Pouthier, Jacky Roptin, et al.et al.

Paru dans la revue Revue de l'enfance et de l'adolescence, n° 96, décembre 2017, pp. 9-392.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Exil, Adolescent, Mineur isolé étranger, Enfance en danger, Culture, Identité, CMPP, Psychothérapie, Corps, Relation éducative, Intégration, ASE

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Jours de famine et de détresse

Livre de Neel Doff, édité par Espace Nord, publié en 2017.

Mots clés : Enfant, Enfance en danger, Adolescent, Prostitution, Récit de vie, Précarité, Belgique

Entre Amsterdam et Bruxelles, la petite Keetje raconte le quotidien d'une famille pauvre de neuf enfants. Dans ce conte cruel, digne de ceux des frères Grimm ou de Perrault, aucun prince charmant ne vient lui demander sa main - c'est plutôt la prostitution qui l'attend. Pas de monde enchanté chez Neel Doff, mais un récit par petites touches réalistes de son enfance, qui se transforme au fil des pages en peinture de la misère au XIXe siècle. Elle nous fait sentir, dans un style dépouillé mais doté d'une grande puissance d'évocation, sa détresse quotidienne, et aussi les rares moments de bonheur partagés avec les siens. On a parfois comparé ses écrits à ceux de Zola, qu'elle jugeait pourtant trop "inventés" et "superficiels" pour décrire avec justesse le vécu du peuple. Sans doute qu'éprouver la misère au plus profond de soi est une condition nécessaire pour créer une oeuvre aussi forte que la sienne ? Après avoir manqué de justesse le Goncourt en 1911 avec ce premier livre, Neel Doff, l'une des premières femmes à avoir été en lice pour ce prestigieux prix, n'aura de cesse, le restant de son existence, de témoigner de ses malheurs d'enfant pour en préserver ses semblables.

Mauvaise graine : deux siècles d’histoire de la justice des enfants

Livre de Véronique Blanchard, Mathias Gardet, Madeleine Mathieu, Jean Jacques Yvorel, édité par Textuel, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Garçon, Justice des mineurs, Approche historique, PJJ, Déviance, Délinquance juvénile, Enfermement, Répression, Adolescent, Jeune en difficulté, Enfance en danger, Établissement d'éducation surveillée, Stigmatisation, Précarité, Pauvreté, Classe sociale, Ouvrier, Éducation spécialisée, Sanction pénale, Criminalité, Colonie agricole, Colonie pénitentiaire, Epm (Etablissement pénitentaire pour mineurs), 19ème siècle-20ème siècle

De mauvaise graine à racaille?: les mots changent, la stigmatisation perdure. Mauvaises graines, apaches, voyous, blousons noirs, racailles?: les mots changent, la stigmatisation perdure pour qualifier les mêmes rejetons des classes laborieuses. Depuis deux siècles, les mentalités oscillent entre punir et éduquer. L’invention des lieux de punition réservés aux enfants débute en 1836 avec la Petite Roquette à Paris, première et unique prison pour enfants. Suivie en 1850 des maisons de correction et colonies pénitentiaires dénoncées près d’un siècle plus tard par Jacques Prévert comme des bagnes d’enfants.
Au tournant du siècle, un discours scientifique et médical défend l’idée d’une hérédité du crime et appelle à durcir les modalités d’enfermement. Ce n’est qu’à la Libération que naît dans l’opinion un consensus en faveur de la priorité de l’éducatif sur le répressif. Si les Trente Glorieuses saluent la montée des baby-boomers, une autre jeunesse fait peur, caricaturée par les médias?: les bandes de Blousons noirs. Au lendemain de Mai 68, ce sont les travailleurs sociaux eux-mêmes qui dénoncent les foyers éducatifs comme étant avant tout des lieux de répression et de discipline.