Documentation sociale

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L'institution des sourds d'Arras : 200 ans d'histoire

Livre de Catherine Rolland Goxe, édité par Catherine Rolland Goxe, publié en 2017.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Surdité, Institution, Éducation spécialisée, Approche historique, Enseignement spécialisé, Méthode, Modèle, Langue des signes, Institution des sourds, Duler (Laurine), Abbé de l'Epée, Abbé Sicard, Cejs (Centre d'éducation pour jeunes sourds), Arras, Pas-de-Calais, 19ème siècle-20ème siècle

L'auteure retrace l'histoire de l'Institution des sourds d'Arras créé en 1817, devenu le Centre d'éducation pour jeunes sourds. C'est aussi l'histoire de ceux et celles religieux ou laïques qui ont contribué à son développement.

Mauvaise graine : deux siècles d’histoire de la justice des enfants

Livre de Véronique Blanchard, Mathias Gardet, Madeleine Mathieu, Jean Jacques Yvorel, édité par Textuel, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Garçon, Justice des mineurs, Approche historique, PJJ, Déviance, Délinquance juvénile, Enfermement, Répression, Adolescent, Jeune en difficulté, Enfance en danger, Établissement d'éducation surveillée, Stigmatisation, Précarité, Pauvreté, Classe sociale, Ouvrier, Éducation spécialisée, Sanction pénale, Criminalité, Colonie agricole, Colonie pénitentiaire, Epm (Etablissement pénitentaire pour mineurs), 19ème siècle-20ème siècle

De mauvaise graine à racaille?: les mots changent, la stigmatisation perdure. Mauvaises graines, apaches, voyous, blousons noirs, racailles?: les mots changent, la stigmatisation perdure pour qualifier les mêmes rejetons des classes laborieuses. Depuis deux siècles, les mentalités oscillent entre punir et éduquer. L’invention des lieux de punition réservés aux enfants débute en 1836 avec la Petite Roquette à Paris, première et unique prison pour enfants. Suivie en 1850 des maisons de correction et colonies pénitentiaires dénoncées près d’un siècle plus tard par Jacques Prévert comme des bagnes d’enfants.
Au tournant du siècle, un discours scientifique et médical défend l’idée d’une hérédité du crime et appelle à durcir les modalités d’enfermement. Ce n’est qu’à la Libération que naît dans l’opinion un consensus en faveur de la priorité de l’éducatif sur le répressif. Si les Trente Glorieuses saluent la montée des baby-boomers, une autre jeunesse fait peur, caricaturée par les médias?: les bandes de Blousons noirs. Au lendemain de Mai 68, ce sont les travailleurs sociaux eux-mêmes qui dénoncent les foyers éducatifs comme étant avant tout des lieux de répression et de discipline.

Mauvaises filles : incorrigibles et rebelles

Livre de Véronique Blanchard, David Niget, Michelle Perrot, Coline Cardi, édité par Textuel, publié en 2016.

Mots clés : Justice-Délinquance, Fille, Justice des mineurs, PJJ, Déviance, Délinquance juvénile, Enfermement, Répression, Approche historique, Culture, Tradition, Éducation, Jeune en difficulté, Prostitution, Errance, Handicap psychique, Parentalité précoce, Pauvreté, Fugue, Vol, Homosexualité, Bande, Drogue, IVG, Sexualité, Corps, Anorexie, Boulimie, Adolescent, Maison de correction, 19ème siècle-20ème siècle

Emprisonnées, infantilisées, médicalisées pour les faire se tenir tranquilles. Voici 20 portraits de jeunes filles qui sortent du cadre. Si les «?mauvais garçons?» ont leurs héros, de Gavroche à Joey Starr en passant par James Dean, les «?mauvaises filles?» sont les invisibles de l’histoire. Dans cet ouvrage, Véronique Blanchard et David Niget dévoilent ces ombres fugaces qui surgissent au détour d’archives médicales ou judiciaires?: «?vagabonde?», «?hystérique?», «?fille-mère?», «?prostituée?», «?fugueuse?», «?cheffe de bande?», «?punk?», «?crapuleuse?»… Par le biais d’une vingtaine de portraits incarnés de «?mauvaises filles?» jugées immorales, de 1840 aux années 2000, ils rendent un visage et une histoire à ces destins orageux. Ils cartographient les lieux qu’elles traversent ou qui les enferment – lieux de perdition (fête foraine, guinguette, bal), de coercition (internat, couvent, prison, asile), de soumission (maison close, foyer familial).
Étouffées et contraintes depuis des décennies par le poids des normes juridiques, religieuses, médicales, familiales, ces mineures «?incorrigibles et rebelles?» ont néanmoins fini, par leurs résistances, par devenir des actrices du changement social, culturel et politique. Alors, déviantes ou dissidentes??

La paix des ménages : histoire des violences conjugales : XIXe-XXIe siècle

Livre de Victoria Vanneau, édité par Anamosa, publié en 2016.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Approche historique, Autorité, Patriarcat, Justice, Droit pénal, Victime, Parole, Système, Norme sociale, 19ème siècle-20ème siècle

Devenue un « fait de société », la question des violences conjugales avance aujourd'hui lestée de chiffres, mais aussi d'une « belle » mythologie : nous autres modernes serions les premiers à lutter contre elles, à les juger réprouvables et même à les punir. À l'heure où les historiens s'emploient à revisiter la place de l'État dans l'organisation des sociétés, ce livre est une contribution majeure à la compréhension historique de la place du droit et de la justice dans le processus de pacification des moeurs qui tenaille tant la France depuis le XIXe siècle. Nourri des centaines de cas de violences conjugales dont la justice n'a pas cessé d'être saisie, il plonge le lecteur au coeur des tribunaux et fait le pari de se placer au plus près des magistrats qui traitent ces affaires. En montrant comment on s'y prenait, jadis, pour punir les « maltraitements » domestiques, cet ouvrage entend alimenter les débats citoyens et lutter contre les idées reçues : non, le XIXe siècle ne fut pas que celui du « droit de correction » du mari sur son épouse et, sans doute, ayant su faire de ces violences un « fait de droit » et non pas un « fait de société », savait-il mieux les réprimer qu'aujourd'hui.