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Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 148, 4e trimestre 2020, pp. 15-84.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Famille monoparentale, Homoparentalité, Parentalité, Soutien à la parentalité, Socialisation, Éducation, Management, Éthique, Périnatalité, Prévention, Réseau, Psychiatrie, Réforme, Accompagnement, Adolescent, Polyhandicap, Séparation, Psychiatrie infantile, Enfant, Symptôme, Aidant familial, Interculturel, Prévention spécialisée, Intégration, Psychopathologie, Handicap, Témoignage, Fratrie
Les représentations de la famille évoluent, tout comme les formes que prend celle-ci aujourd’hui : à côté de la configuration classique (couple de parents avec un ou deux enfants), la famille est aussi recomposée, décomposée, homoparentale, monoparentale… Les modalités du lien à l’enfant se diversifient avec la procréation médicalement assistée, de plus en plus courante, l’adoption, mais également la GPA. Comment se joue alors la parentalité ? Comment se développent les enfants dans ces configurations atypiques ? Quels liens entre parentalité, filiation, engendrement ?
Comment parler de la famille aujourd’hui, ou plutôt des familles ? Comment est-elle appréhendée par les professionnels qui vont travailler « avec » les familles : parents en situation de handicap, familles en difficulté, parentalités à soutenir, parents à associer aux projets et au soin, prise en compte des fratries ou des aidants, dans le respect de leurs droits ?
Ce dossier ne prétend pas donner la recette de fabrication du « superadulte » que bien des parents appellent de leurs vœux. Mais mieux comprendre comment grandissent les jeunes générations, qui seront demain aux commandes de la société, n’est-ce pas déjà les aider à construire leur avenir ?
Livre de Rodolphe Saintin, édité par Champ social, publié en 2019.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Psychologie du développement, Éducation, Éducation familiale, Relation enfant-parents, Autorité, Intimité, Autonomie, Affectivité, Socialisation
Protéger un enfant c’est lui offrir la possibilité de se doter, de se construire un intime suffisamment sûr, stable, pérenne, dans lequel il puisse se rétracter et mettre à distance les réalités extérieures, un lieu psychique secret, caché, inaccessible.
Ce retrait est à considérer comme un mouvement nécessaire pour se construire subjectivement, et non comme un évitement symptomatique.
Il en sera la condition pour un retour vers le monde extérieur où l’enfant pourra actualiser son désir d’échange avec ses congénères de façon plus assurée, son désir d’apprendre, sa curiosité.
Protéger un enfant, question éminemment éducative, sera alors de lui permettre d’acquérir ses propres capacités de protection qui ne seront plus alors réduites à être défensives, mais créatives et ouvertes au monde.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 180, juin-juillet 2017, pp. 22-33.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, Enfant handicapé, Accueil collectif de mineurs, Psychologie du développement, Socialisation, Éducation, Animation, Droit, Représentation sociale, Projet, Inclusion
L'intégration des enfants en situation de handicap à la vie d'un accueil collectif de mineurs est tout à la fois pour eux un droit fondamental et une évidence pour la grande majorité des professionnels et volontaires de l'animation. Ce sont là des espaces de découverte, de rencontre, de jeu, de création... qui contribuent "à l'éducation à la vie collective et au développement individuel de tous les enfants et de tous les jeunes". En réalité, l'intégration des mineurs handicapés n'est pas chose courante et rares sont les accueils qui s'engagent dans cette voie. C'est pourquoi nous souhaitions montrer aux équipes d'animation qu'intégrer ce public n'est pas insurmontable, et ainsi permettre à tous de vivre des expériences enrichissantes et nouvelles.
Livre de Mélanie Jacquemin, Doris Bonnet, Marc Pilon, thérèse Locoh, et al., édité par INED, publié en 2017.
Mots clés : Enfance-Famille, Genre, Identité sexuelle, Homme, Femme, Fille, Garçon, Éducation, Éducation familiale, Représentation sociale, Identité, Norme sociale, Différence, Travail des enfants, Travail ménager, Image, Soins esthétiques, Socialisation, Rôle, Immigration, Scolarité, Statut social, Manuel scolaire, Masculinité, Féminité, Afrique, Mali, Burkina Faso, Maghreb, Europe
Naît-on fille ou garçon ou le devient-on ? Comment se constituent les différences en matière d'éducation, de jeux, de droits, de représentations ? Quels regards portent les enfants sur leur condition de fille ou de garçon, à l'école, à la maison, au travail ? L'ouvrage prend en compte le genre dans les processus de construction sociale et montre, sur les terrains africain et européen, comment se fabriquent ces différences. L'enfance est analysée ici en tant que période de la vie différemment construite selon les cultures et les normes où elle prend place. Ces expériences montrent à quel point ces questions sont fondamentales pour comprendre le devenir de nos sociétés.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.