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Selon Nicolas Prisse, président de la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), la lutte contre la drogue est l'affaire de tous, et notamment des maires, en première ligne.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 18/2614, Semaine du 9 au 15 mai 2022, pp. 32-35.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Addiction, Toxicomanie, Trafic de drogue, Délinquance, Prévention, Prévention sanitaire, Prévention de la délinquance, Réduction des risques, Élu local, Collectivité territoriale, Médiation, Norme, Déviance
Les conduites addictives constituent un défi majeur pour les collectivités. Les conséquences en termes de santé, de tranquillité et de sécurité publique sont considérables. Les maires se trouvent en première ligne. tous les territoires sont concernés. Les maires s'engagent en tant qu'envers leurs agents, mais aussi en tant qu'élus vis-à-vis de tous leurs administrés, et en particulier des plus jeunes. Les leviers d'action sont nombreux et ciblent autant la santé que la prévention de la délinquance, la gestion de la vie nocturne, le soutien à la parentalité et l'accompagnement social.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 18/2614, Semaine du 9 au 15 mai 2022, p. 36.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Cannabis, Dépénalisation, Toxicomanie, Addiction, Réduction des risques, Prévention, Prévention sanitaire
Alors qu'Emmanuel Macron a, lors du précédent mandat, défendu la prohibition, des élus locaux, de gauche comme de droite, réclament l'ouverture d'un débat sur la légalisation du cannabis.
Si l'on parlait autrefois de toxicomanie ou de dépendance, l'addiction est aujourd'hui considérée en France comme une maladie dans le champ médical et fait l'objet de nombreuses tentatives de définition. Mari Jauffret-Roustide montre ici que penser les addictions implique de prendre en compte leurs déterminations et conséquences neurobiologiques et psychiatriques, mais aussi les enjeux sociaux qui leurs sont associés.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 4, décembre 2021, pp. 613-644.
Mots clés : Santé-Santé publique, Toxicomanie, Addiction, Overdose, Drogue, Accompagnement, Opium, Prévention, Réduction des risques, Prévention sanitaire, Police, Milieu urbain, Etats Unis d'Amérique, Boston
L’objet de cet article est d’analyser la mise en œuvre de programmes d’accompagnement des usagers de drogues vers le soin mis en œuvre par certaines polices municipales au Massachusetts. Il montre comment se sont construites ces nouvelles pratiques et comment les policiers ont été amenés à questionner l’efficacité de leurs méthodes habituelles. Face à une mort évitable, ils exercent leur compassion pour venir en aide aux usagers de drogues et leurs familles. Cette logique humanitaire se traduit par le déploiement de formes de coercition bienveillante incitant les usagers de drogues à faire le choix du rétablissement. De telles évolutions sont contingentes à la politique locale et à la disponibilité des ressources humaines, financières et sanitaires, confortant les inégalités territoriales. Les programmes coexistent avec une recherche de justice sociale et raciale. Ces deux logiques concurrentes concourent à requalifier les problèmes de drogues et d’addiction comme problèmes de santé publique et non de sécurité publique.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 424, décembre 2021, pp. 105-109.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Addiction, Drogue, Tabagisme, Psychotrope, Cannabis, Cocaïne, Prévention, Réduction des risques
Les drogues et les phénomènes d'addiction sont un problème majeur de santé publique, avec un coût social estimé à 120 milliards d'euros pour les drogues licites (tabac, alcool) et 8,8 milliards pour les substances illicites (cannabis, cocaïne…). Comment les pouvoirs publics cherchent-ils à lutter contre ces phénomènes ?
En France, plus de trois millions de personnes se revendiquent homosexuelles ou bisexuelles et de 200 à 300 000 enfants auraient un parent homosexuel. L’homoparentalité est au centre de nombreux débats sociopolitiques. On repère également une intensification de la recherche scientifique, dans ce domaine, au cours de ces dernières décennies. Cette revue systématique de la littérature visait deux principaux objectifs : 1) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur la santé mentale et l’adaptation sociale des parents homosexuels ; 2) identifier les effets de l’homophobie intériorisée sur le développement psychologique et social des enfants de parents homosexuels. La recherche a été effectuée sur un total de 87 840 publications scientifiques, portant sur l’homoparentalité, extraites des bases de données scientifiques informatisées : SciELO, PubMed, PsycINFO, SCOPUS, Medline, ProQuest et Web of Science. Dans cette étude, 79 études empiriques et expérimentales, publiées entre 1971 et 2020, ont été retenues. L’analyse des données montre que l’homophobie intériorisée est à l’origine de perturbations psychologiques chez les parents homosexuels et chez leurs enfants.
Paru dans la revue Agora, n° 81, janvier-avril 2019, pp. 109-121.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Toxicomanie-Addictions, École, Prévention, Addiction, Drogue, Psychotrope
Dans le cadre d’actions préventives, décrire les effets des psychotropes sur l’organisme, n’est-ce pas aussi construire leur réalité sociale en apprenant aux élèves ce qu’ils pourraient attendre de leurs usages ? Ces descriptions sont fondées sur une homogénéisation des différents types de produits autour de leur substance dite « active » contribuant à véhiculer l’idée qu’il n’existe pas de consommations sans ivresse. Cette normalisation des conduites permet, du côté des élèves, un « apprentissage » des éléments motivant les consommations et des normes sociales associées. Mais en enjoignant, notamment, les garçons des classes populaires à se raconter, les agents de prévention contribuent à construire les consommations massives qu’ils cherchent à prévenir.
Article de Gladys Lutz, Laurence Arguillère, Caroline Barbaste, et al.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 3-4, 2018, pp. 57-82.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Drogue, Psychotrope, Consommation, Prévention, Prévention sanitaire, Travail
Les conduites addictives s’imposent comme une question de santé au travail. Dans ce cadre, nous posons deux constats. D’une part, les consommations de psychotropes sont conjointement des facteurs et des symptômes de risques professionnels à évaluer. D’autre part, les pratiques de prévention ignorent cette investigation et se focalisent sur une amélioration a priori des savoirs et des conduites. Nous défendons l’idée que pour respecter leur obligation de moyens renforcés en santé et sécurité, les dirigeants doivent créer les conditions de mobiliser leurs savoirs d’expériences et ceux des salariés pour comprendre et améliorer les interrelations entre leur travail et leurs usages de médicaments, d’alcool ou de drogues. Il s’agit d’ouvrir, ou de renforcer, des espaces de discussion sur le travail qui permettent d’éclairer les stratégies de santé, les fonctions professionnelles des usages de psychotropes et leurs régulations dans le travail.