Documentation sociale

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Educations militantes, formations au militantisme

Article de Maëlle Moalic, Jean Philippe Tonneau, Nicolas Brusadelli, Françoise F. Laotet al.

Paru dans la revue Revue française de pédagogie, n° 215, avril-mai-juin 2022, pp. 5-95.

Mots clés : Lien social-Précarité, Inégalité, Classe sociale, Militantisme, Socialisation, Jeune, Femme, Participation, Savoir, Politique

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"La téléréalité banalise les violences sexistes"

Article de Orianne Mollaret, Valérie Rey Robert

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3261, 27 mai 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Sexualité, Télévision, Stéréotype, Femme, Réseau, Influence sociale, Argent, Jeune, Adolescent, Classe sociale, Travailleur social, Accompagnement, personne, Vulnérabilité, Sexisme

Depuis le début des années 2000, Valérie Rey-Robert anime le blog « Crêpe Georgette ». Dans son dernier livre, elle dénonce l’idéologie réactionnaire de la téléréalité ainsi que le mépris de classe qu’elle soulève malgré son influence sur les adolescents et jeunes adultes des milieux populaires.

Les frontières du privé : un travail du social

Livre de Charlène Arguence, Aziza Chihi, Fabienne Montmasson Michel, Guillaume Teillet, et al., édité par Presses universitaires de Limoges, publié en 2022.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Vie privée, Concept, Sciences humaines et sociales, Approche historique, Service public, Privatisation, Enquête, Entretien, Éthique, Sociologie, Technologie numérique, Classe sociale, Genre, Travail ménager, Fonction publique, Éducation, Maltraitance, Relation enfant-parents, Fratrie, Logement, SDF, Intimité, Jeune, Ethnographie, Procréation médicalement assistée, Femme, Milieu rural, Pouvoir, France, Royaume-Uni, Sénégal

Nombre de transformations sociales récentes nourrissent des questionnements concernant le « privé » et ses frontières : nouvelles formes d'emploi, place des secteurs privés et publics dans l'organisation sociale, extension des technologies numériques à de plus en plus de domaines de la vie courante, demande accrue de protection de la vie privée, mais aussi dans la vie privée avec, notamment, les dénonciations des violences intrafamiliales. Aussi diverses soient-elles, ces évolutions ont en commun d'interroger le privé depuis ses frontières, qu'il s'agisse d'affirmer le besoin de les durcir, de les protéger, de les effacer ou encore de les déplacer. Le champ académique ne fait pas exception pour ses usages plurivoques du terme. Quand bien même l'expression « privé » renvoie à des registres différents, cet ouvrage fait le pari de fonder sa problématique sur les frontières en tant que lieu pertinent de questionnement du privé... ou plutôt des privés.

Quatorze chapitres issus d'enquêtes récentes sur des terrains et des objets diversifiés composent ainsi l'ouvrage : privatisation des services publics au Royaume-Uni ; pénétration de l'enseignement privé dans l'offre publique d'éducation secondaire en France ; différenciation historique des affaires « privées » et « publiques » ou du droit « public » et du droit « privé » ; reconfigurations des frontières du privé dans l'espace domestique des classes populaires ou chez les personnes mal-logées ; « espaces propres » de jeunes femmes en milieu rural ; régulation des désordres familiaux par la justice ; effets des technologies numériques sur la vie intime des femmes ; effet des technologies médicales sur leur vie professionnelle ; relations d'enquête façonnées par le privé des chercheurs, des chercheuses et celui des enquêté·e·s.

La société qui vient

Livre de Didier Fassin, édité par Seuil, publié en 2022.

Mots clés : Lien social-Précarité, Société, Analyse critique, Environnement, Écologie, Mondialisation, Immigration, Épidémie, Terrorisme, Information, Démocratie, Argent, Technologie numérique, Autorité, Libéralisme, Participation, Mouvement social, Citoyenneté, Vie politique, Droits de l'homme, Famille, Banlieue, Milieu rural, Travail, Précarité, Police, Justice, Prison, Hôpital, Santé publique, Université, Culture, Inégalité, Reproduction sociale, Discrimination, École, Femme, Jeune, Droit d'asile, Territoire, Classe sociale, Genre, Racisme, Sexualité, Personne âgée, Laïcité, Économie sociale et solidaire, Consommation, Islam

Depuis quelques années, aucun discours sur notre société n'échappe au "langage de la crise" . Comme si la crise s'était mue en nouvelle normalité. Migrations, pandémies, démocratie, capitalisme, écologie, police, genres, questions ethno-raciales, laïcité, etc... Les outils de lecture sont devenus obsolètes et il est devenu de plus en plus difficile d'y voir clair. Aucun thème n'est épargné par la confusion.
Mais de quelle(s) crise(s) parle-t-on ? Quelles sont ses origines ? Pourquoi un langage de la crise ? Quelles actions ce langage rend nécessaires ou au contraire peut-il contrarier ? Plus qu'un instant de déflagration, la crise demeure un phénomène social duquel il est nécessaire de tirer du sens. Face à tous ces enjeux cruciaux, Didier Fassin, médecin et anthropologue reconnu, propose d'interroger ce "moment critique" .
L'ouvrage nous offre un diagnostic chirurgical sur l'état de notre société, dépassant les écueils du constat de fait ou de l'exercice divinatoire. Et puis, parce que les crises se neutralisent dans le débat public et médiatique, qu'un scandale en remplace un autre, ce livre est un formidable outil pour réactiver les consciences et rappeler que les dysfonctionnements d'une société survivent à leur déficit d'attention.
Didier Fassin a pu compter sur le travail de 63 contributrices et contributeurs de renom, dont la justesse d'analyse a permis de reconstituer la constellation des questions sociales qui sont sources de nos inquiétudes.

"Je vais me refaire"

Article de Marie Nahmias, Eliott Raimbeau

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3238, 17 décembre 2021, pp. 6-17.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Jeu, Technologie numérique, Argent, Endettement, Vol, Santé mentale, Souffrance psychique, CSAPA, Jeune, Classe sociale

Passer à Shanghai : mobilité géographique et déplacement social d’une jeunesse française qualifiée

Article de Aurélia M. Ishitsuka

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 238, juin 2021, pp. 42-55.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Jeune, Classe sociale, Bourgeoisie, Mode de vie, Immigré, Mobilité sociale, Shanghai

À partir d’une enquête ethnographique, l’article rend compte de l’expérience de déplacement social vécue par une jeunesse française qualifiée à Shanghai. Il montre que la mobilité géographique procure aux étudiant·e·s, stagiaires et jeunes diplômé·e·s un sentiment partagé d’élévation sociale car elle les rapproche des adultes installé·e·s des classes supérieures mondialisées. L’analyse donne à voir comment les jeunes Français·e·s adoptent un mode de vie luxueux qui leur restait inaccessible en France et se livrent à un jeu social d’anticipation des positions aspirées en passant pour expatrié·e·s dans les espaces de loisirs sélectifs de la ville globale chinoise. À travers le concept de passing, l’article révèle que si la migration temporaire offre aux jeunes gens des opportunités d’ascension sociale, le coût à payer est l’anxiété du faussaire qui sait son statut acquis difficilement rapatriable.

Multipartenariat sexuel chez les jeunes femmes à Haïti

Article de David Jean Simon

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 79-99.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Jeune, Prévention sanitaire, Femme, Enquête, Conditions de vie, Classe sociale, Conduite à risque, Niveau scolaire, Religion, Haïti

Durant ces dernières années, le comportement sexuel des jeunes femmes dans les pays en voie de développement occupe une place de plus en plus importante dans les programmes de santé reproductive. En effet, à Haïti, par exemple, près de 35 % d’entre elles ont deux partenaires sexuels ou plus, ce qui a des conséquences fâcheuses tant sur la jeune fille que sur son environnement. L’objectif de cet article est d’identifier les différents facteurs socio-économiques qui influencent le multipartenariat sexuel chez les jeunes femmes à Haïti. Les données utilisées dans le cadre de ce présent article proviennent de la dernière Enquête démographique et de santé (2017) et ont fait l’objet d’une analyse univariée et d’une analyse multivariée à travers un modèle logit. De ces analyses, il ressort que les variables « milieu de résidence », « niveau d’éducation », « religion », « niveau de vie », « accès à Internet » et « statut matrimonial » sont les facteurs clés dans l’explication du multipartenariat sexuel observé chez les jeunes filles à Haïti.

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Les ressources de la proximité. Capital d’autochtonie et engagements locaux des jeunes femmes d’origine populaire et rurale

Article de Sofia Aouani, Sophie Orange, Fanny Renard

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 167-189.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Femme, Classe sociale, Milieu rural, Insertion professionnelle, Revenu, Territoire

Cet article propose de mobiliser le concept de « capital d’autochtonie » pour éclairer les formes de soutien et les types de ressources sur lesquels s’appuient les jeunes femmes d’origine populaire et rurale dans leur accès à l’âge adulte. Le capital d’autochtonie va permettre à ces jeunes femmes de compenser l’absence ou la faiblesse des capitaux culturels et/ou économiques nécessaires à l’insertion professionnelle ou à l’accès à la propriété. En venant combler les décalages entre les titres scolaires et les postes occupés, ou encore en contribuant à offrir aux jeunes femmes des marges de liberté et de résistance face à l’assignation domestique au sein du couple ou aux rapports hiérarchiques dans l’emploi, les ressources locales apparaissent comme des conditions de possibilité de la conciliation entre différents impératifs sociaux qui pèsent sur ces jeunes femmes, et notamment les normes de l’emploi et de la maternité. Mais, s’il permet de pallier l’absence ou la faiblesse des capitaux centraux dans l’accès à certains marchés (emploi, immobilier, matrimonial, etc.), le capital d’autochtonie ne permet pas de compenser intégralement ce déficit.

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Le domicile familial comme ressource ? Expériences de recohabitation dans les transitions vers l’âge adulte

Article de Emmanuelle Maunaye, Virginie Muniglia, Emilie Potin, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 143-166.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Relation enfant-parents, Jeune, Aide financière, Classe sociale, Cohabitation, Logement, Solidarité, Autonomie

À travers une typologie des expériences de recohabitation, cet article interroge la mobilisation du domicile familial comme ressource dans les trajectoires résidentielles des jeunes adultes. Il met en évidence les rapports entretenus à la norme d’entraide familiale et celle d’intégration juvénile, analysée à partir des représentations qu’ont les jeunes du devenir adulte ainsi que de la compréhension du sens qu’a le domicile parental au moment de la recohabitation. Si ces expériences traduisent une tendance à la normalisation du soutien prolongé des parents à l’égard de leurs enfants, elles révèlent également le caractère profondément inégalitaire de cette ressource. Les expériences de recohabitation dépendent, en effet, à la fois de capacités matérielles des familles, mais aussi de modèles différenciés de transition à l’âge adulte, les expériences les plus positives (« le rebond », « la continuité ») étant majoritairement vécues par des jeunes issus des classes moyennes et supérieures, les expériences les plus négatives (« le retour », « le renoncement ») par des jeunes issus des classes populaires.

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Soutenir le jeune et son projet : les logiques éducatives parentales à l’épreuve de l’insertion professionnelle

Article de Nicolas Charles, Marie Clémence Le Pape, Mickaël Portela, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 119-142.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Classe sociale, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Parents, Éducation, Responsabilité, Échec, Projet, Expérimentation, Séparation

L’injonction faite aux jeunes en France de suivre des études sans marquer d’arrêt, les menant à s’insérer sans attendre sur le marché du travail, et conditionnant leur intégration sociale et professionnelle sur le long terme, souvent qualifiée de logique du « placement », a fait l’objet de nombreuses recherches. Faisant un pas de côté, cet article cherche à mieux appréhender cette mécanique sociale, souvent étudiée à travers les représentations des jeunes ou l’angle des politiques sociales, en analysant les logiques éducatives des parents. L’article montre que la vision parentale de la jeunesse varie grandement selon l’enjeu, et oscille notamment entre une certaine insouciance sur les questions relationnelles et une inquiétude plus marquée quant à l’insertion professionnelle. En croisant rhétoriques et pratiques éducatives parentales, l’article souligne quatre logiques éducatives visant à répondre à cette injonction à « trouver sa place » – la confiance scolaire et institutionnelle ; l’encadrement stratégique ; l’expérimentation en confiance et l’expérimentation encadrée – qui varient largement notamment selon l’origine sociale des parents. L’article conclut sur une particularité des parents par rapport aux institutions scolaires et sociales, celle de porter personnellement le poids de la responsabilité quand survient une forme d’échec de leurs enfants.

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