Documentation sociale

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Les notions de liberté, apprentissage et solidarité, interrogées par la vaccination

Article de Gilles Guillon, Viviane Rialland, François Simon

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 586, juillet-septembre 2022, pp. 49-54.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Santé-Santé publique, Vaccination, Débat, Formation professionnelle continue, Animation, Méthodologie, Discours, Liberté, Individu, Groupe, Société, Éducation, Démocratie

En cette période de pandémie, aux insatiables et interminables rebonds, liés au virus de la Covid-19, la vaccination qui depuis sa découverte a connu un destin mouvementé, a occupé tous les esprits, notamment en ce qui concerne ses conséquences médicales, sociologiques, économiques, morales et démocratiques. C'est aussi une histoire complexe d'apprentissage et de solidarité se jouant à différents niveaux : l'inconscient, lié au fonctionnement de notre système immunitaire et le conscient, associés à nos choix de vie individuels et collectifs.

Du "radical" au "radicalisé". Les usages médiatiques et politiques de la notion de "déradicalisation" en France (2014-2017)

Article de Clément Beunas

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 1, mars 2019, pp. 3-39.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Radicalisation, Vocabulaire, Concept, Analyse de contenu, Discours, Média, Vie politique, Idéologie, Sociologie

Cet article a pour objectif de retracer l’itinéraire de la notion de « déradicalisation » dans les champs médiatique et politique français. En examinant les usages de la notion à travers l’analyse de deux corpus, il montre comment la « déradicalisation » est brusquement apparue, s’est imposée comme une prérogative de l’État, puis a disparu pour se réfugier sous des formes euphémisées. En observant les publics faisant l’objet de discours quant à la nécessité de leur « déradicalisation », cet article montre comment la figure du « radical », traditionnellement utilisée pour désigner des militants d’extrême-gauche ou d’extrême-droite volontairement engagés dans la violence armée, a progressivement laissé place à celle du « radicalisé », qui désigne les individus suspectés de « djihadisme », présentés comme les véhicules passifs d’une idéologie qu’il appartient à l’État d’extraire.

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