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Paru dans la revue Vie sociale, n° 36, décembre 2021, pp. 65-79.
Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Précarité, Accompagnement social, Alimentation, Économie sociale et solidaire, Lien social, Bénéficiaire, Insertion sociale, Don, Autonomie, Crise, Fédération française des Banques Alimentaires, Loi 2016-138 du 11 février 2016, Loi 2020-105 du 10 février 2020
Depuis sa création en 1984, le réseau des Banques Alimentaires s’est développé, structuré, professionnalisé et constamment adapté. En 2020, les Banques Alimentaires ont accompagné plus de 2 millions de bénéficiaires. Ce travail est accompli au quotidien par les 79 Banques Alimentaires et leurs 31 antennes. Il s’appuie sur les quelque 7 000 bénévoles et plus de 500 salariés qui assurent un maillage au plus près des territoires en France métropolitaine, aux Antilles et à la Réunion. Les Banques Alimentaires distribuent leurs produits à plus de 6 000 associations et CCAS partenaires. Depuis mars 2020, la crise sanitaire et sociale a remis en avant l’importance de l’aide alimentaire. Elle a marqué la grande capacité d’adaptation et d’innovation de ce réseau, amplifiant souvent des transformations déjà engagées : distribution directe, achats de produits alimentaires locaux diversifiés et de qualité, distribution de produits d’hygiène, prévention santé, dispositifs pour les étudiants, etc. Ancrées sur un modèle non lucratif qui s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire, les Banques Alimentaires ont pour projet d’inscrire leur action dans les grands défis auxquels notre société est confrontée : la lutte contre le gaspillage, le lien entre nutrition et santé, le changement climatique, la construction de systèmes alimentaires locaux, la réduction des inégalités sociales.
Paru dans la revue Direction(s), n° 203, décembre 2021, pp. 16-18.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mineur non accompagné, Association, Accompagnement social, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Motivation, Immigration, Interculturel, Autonomie, Isolement, INCLUSION, PAU
Depuis un an, l'association béarnaise Ajir a déployé une démarche innovante pour accompagner des jeunes majeurs issus des dispositifs pour mineurs non accompagnés (MNA) afin de conforter leur insertion sociale et professionnelle. Et qu'ils ne deviennent pas des "proies sociales". A la clé, pour ces jeunes, le sésame pour un avenir meilleur.
Les conséquences tant sanitaires qu'économiques et sociales de l'épidémie de Covid-19 sont telles qu'elles rendent inévitables une transformation structurelle des politiques publiques à destination des jeunes, notamment les plus vulnérables. Au-delà des mesures d'urgence, c'est la condition, selon les professionnels, pour qu'ils puissent accompagner ces publics vers l'autonomie.
La crise révèle les limites des politiques publiques en direction de la jeunesse qui, au lieu de permettre leur émancipation, reproduisent les inégalités entre générations, constate Camille Peugny, professeur de sociologie à l'université Versailles-Saint-Quentin. Selon lui, il faudrait que l'Etat encadre plus fortement l'accès à l'âge adulte.
Déployé par le CCAS de Carvin (Pas-de-Calais), le programme Nouvel objectif emploi aide des jeunes hors des radars du droit commun afin de les insérer durablement dans une formation ou un travail.
Pour répondre à une demande croissante de logements étudiants à prix contenus, l'association Amli accueille ce nouveau public depuis 2018 dans deux résidences sociales en Ile-de-France.
Article de Justine Canonne, Adrien Taquet, Virginie Muniglia
Paru dans la revue Direction(s), n° 175, mai 2019, pp. 22-30.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeune majeur, Protection de l'enfance, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Autonomie, ASE, Politique sociale, Accompagnement social, Confiance
Les pouvoirs publics se penchent enfin sur l'inquiétante situation des jeunes majeurs sortant des dispositifs de la protection de l'enfance. Au-delà de nécessaires mesures d'urgence pour accompagner vers l'autonomie ce public particulièrement vulnérable, les professionnels font valoir l'exigence d'une véritable politique à destination de la jeunesse.
Depuis 2016, le dispositif des Toulines des Apprentis d'Auteuil préserve le lien avec des jeunes sortants de la protection de l'enfance et les accompagne dans leurs démarches du quotidien. Un programme qui a fait ses preuves et s'étend à plusieurs villes françaises.
Question-clé pour les jeunes majeurs ? L'accès au logement. Ce qui implique de mieux coordonner l'action des professionnels de l'aide sociale à l'enfance et ceux du secteur de l'accueil, de l'hébergement et de l'insertion.
Paru dans la revue Direction(s), n° 174, avril 2019, pp. 14-16.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap psychique, Association, Suivi médical, Accompagnement social, Habitat, Autonomie, Hébergement, Isolement, Prestation de compensation du handicap, Stimulation, Coordination, Insertion sociale, Santé mentale, Lien social, ROUBAIX
Dans la métropole lilloise, l'association Ensemble autrement a créé trois habitats accompagnés et partagés par des adultes en situation de handicap psychique. Une alternative entre logement autonome et hébergement institutionnel pour vivre chez soi, tout en bénéficiant d'un suivi social et médical.
On entend beaucoup de choses sur les prisons, mais que sait-on exactement ? Les détenus ont-ils changé ? Les plus obéissants s’en sortent-ils mieux ? Y a-t-il plus d’incarcérations aujourd’hui ? Sociologie de la prison, petit livre du sociologue Philippe Combessie, répond à toutes ces questions et à bien d’autres.
Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3046, 2 février 2018, pp. 24-28.
Mots clés : Lien social-Précarité, Homosexualité, Discrimination, Exclusion sociale, Précarité, Accueil de jour, Hébergement temporaire, Prévention, Isolement, Accompagnement social, Soutien psychologique, Insertion sociale, Contrat, Prise en charge, Autonomie, Association Refuge, Montpellier
Victimes d’homophobie, parfois rejetés par leur famille à cause d’une orientation sexuelle qu’ils n’assument pas toujours eux-mêmes, de nombreux jeunes homosexuels prennent le dangereux chemin de la précarité et de la marginalisation, qui les mène parfois jusqu’à la rue. A Montpellier, depuis 2003, une association les recueille, les aide à se réinsérer et, surtout, à retrouver confiance en eux.
En faisant la promotion de l'intercommunalité, la loi Notre a remis en question la place des centres communaux d'action sociale (CCAS), représentants historiques de l'échelon local.
Comment rationaliser et harmoniser l'action sociale tout en préservant la proximité, plus que jamais nécessaire face au renforcement de la précarité ? Sur le terrain, certains expérimentent de nouveaux modèles d'organisation afin de trouver le bon niveau d'intervention.
Montpellier. L'Union des associations familiales de l'Hérault (Udaf 34) met sept appartements situés dans ses locaux à disposition de trois associations du champ du handicap et de l'insertion.
L'objectif ? Répondre à certains besoins en logement tout en favorisant la mixité sociale, l'inclusion... et l'innovation.