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Article de Agnès Piquard Kipffer, Karen Martinelli, Léa Dussere, et al.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 98-99, février-avril 2024, pp. 341-353.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Ecole-Enseignement, Enfant, Adolescent, Trouble du langage, Innovation, Méthode pédagogique, Apprentissage, Langage, Orthophonie, Technologie numérique, Outil, Personnage, Corse
Cet article décrit l’élaboration d’une recherche participative en Haute-Corse et en Corse-du-Sud, dans le cadre d’un contrat entre l’Agence régionale de santé de Corse (ARS) et l’Institut national supérieur pour le handicap et les enseignements adaptés (INSHEA, devenu INSEI, l’Institut national supérieur pour l’éducation inclusive). Dans un contexte de difficultés d’accès au soin, en particulier dans le domaine de l’orthophonie, liées notamment à la configuration géographique de l’île, le projet AVI-Corse fait suite à une initiative de l’ARS s’inscrivant dans la proximité, pour mieux cerner les besoins des territoires. L’article décrit les premières étapes d’une étude participative donnant la parole aux familles. L’objectif visé est l’évaluation d’avatars parlants plus ou moins réalistes utilisant une technologie de synchronisation labiale automatique auprès d’enfants et de jeunes gens avec et sans difficultés de langage et de communication, dans la perspective d’utilisation d’une technologie similaire à la maison, en lien avec les soins orthophoniques en libéral.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, pp. 183-192.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Ecole-Enseignement, Enfant, Adolescent, Art-thérapie, Musicothérapie, Échec scolaire, Quotient intellectuel, Projet de recherche, Dispositif, Psychologie du développement, Enquête, Psychothérapie
Nous présentons les résultats d'une étude longitudinale à méthodologie mixte, réalisée auprès d'élèves surdoués en situation d'échec scolaire et souffrant d'une inhibition émotionnelle et motivationnelle grave au début de l'adolescence (N total = 93).
La méthodologie de traitement étant basée sur la musicothérapie active, combinée avec la production d'histoires et de dessins sous induction musicale et suivie d'une élaboration verbale dans la tradition cognitivo-psychodynamique focalisée sur la mentalisation. La méthodologie d'évaluation combinait l'approche psychométrique et projective, avec l'utilisation de grilles d'analyse de contenu pour la production artistique. Les résultats de la recherche documentent l'intérêt préventif et curatif de ce type de prise en charge.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 229-244.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Accompagnement de la personne et identité, Genre, Identité sexuelle, Enfant, Adolescent, TRANSSEXUALISME, Établissement scolaire, Discrimination, Accueil, Accompagnement, Acteur scolaire, Formation, Cyberharcèlement, Inclusion
Si les questions de genre et de sexualité ont fait leur entrée, parfois timides, dans les politiques éducatives françaises, celle plus spécifique des élèves trans en est encore à ses balbutiements. À travers une série de participations observantes dans plusieurs établissements scolaires accueillant des jeunes trans n’ayant pas atteint la majorité et par l’analyse périodique des rares politiques en la matière, cet article vise à comprendre quelles sont les réticences à l’inclusion réelle des élèves trans dans les écoles françaises (de l’école primaire au lycée).
Article de Catheline Nicole, Marc Bablet, Valérie Martin, Thierry Lebrunet al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 84, octobre-décembre 2019, pp. 5-123.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Lien social-Précarité, Enfant, Adolescent, Décrochage scolaire, Difficulté scolaire, Phobie, Maison des adolescents
Depuis plusieurs années, des élèves quittent le système scolaire sans avoir été au bout de leur projet. Le terme de décrochage scolaire a été défini par l’Éducation nationale pour rassembler toutes ces situations. Pour autant, les facteurs qui ont contribué à ces parcours sont multiples, complexes, relevant du champ de la santé, en particulier mentale, du champ psychologique, éducatif, pédagogique, sociétal... Des termes médicaux sont apparus comme celui de la phobie scolaire ou encore refus scolaire anxieux, impropres à rendre compte des situations cliniques que nous voyons en consultation. Des dispositifs de prise en charge plus ou moins créatifs ont été proposés avec des résultats qui restent modestes. Les parents sont souvent très démunis comme un grand nombre de professionnels de l’enfance. Aussi ce phénomène, dont le retentissement est important dans la vie de l’enfant et de sa famille, doit bénéficier d’une approche systémique pluridisciplinaire rigoureuse afin de mettre en place les stratégies les plus adaptées.
Nous naissons naturellement agressifs car il n’est nul besoin de nous apprendre à nous mettre en colère : la morphologie de cette émotion primaire est d’ailleurs déjà présente chez le foetus de 25 semaines. Il appartient à notre entourage de décourager l’agression physique et de promouvoir les alternatives pacifiques. Si l’éducation est défaillante, le contrôle des émotions négatives s’organise difficilement. Or l’environnement social offre de nombreuses occasions d’agresser sous des formes diverses, dont l’une consiste à nuire de façon continue à une personne choisie pour cible d’agression : il s’agit du harcèlement. On l’a reconnu récemment au niveau professionnel et il prend des formes particulièrement violentes à l’école, parmi lesquelles le cyberharcèlement. Il était urgent qu’Enfance explore, dans un numéro thématique, les origines, les formes et les effets du harcèlement scolaire. Dans cet objectif, le professeur Roger Fontaine, coordinateur du numéro, a réuni les contributions complémentaires d’un expert international et de spécialistes de divers pays européens, y compris français, afin qu’en offrant leurs connaissances et les résultats de leurs travaux, ces auteurs contribuent à mieux prévenir le harcèlement et ses effets dévastateurs. Un numéro tout public, à destination des développementalistes, des professionnels de l’enfance et de l’adolescence… et des parents.
1. Le bien-être des jeunes
Bien-être et santé à l’école : des propositions urgentes
Santé, comportements de santé et inégalités sociales au collège
Entretien avec Nicolas Prisse : « Vers une politique de prévention positive et bienveillante à l’égard des jeunes »
Conduites addictives des adolescents et prévention
Comprendre la conception du bien-être par les enfants
Bien-être et qualité de vie : prendre soin des enfants
Se soucier des autres pour une éducation inclusive
Repenser les espaces physiques à l’école
Le rôle de l’affectivité dans le bien-être de l’élève à l’école
2. Être attentifs, ensemble
Penser le bien-être à l’école : un enjeu éthique ?
Le climat scolaire : un outil de combat ?
Vie scolaire, bien-être et vulnérabilité
Témoignage de Cécile Roaux : « Bienveillance et gouvernement des écoles primaires »
Témoignage de Paula La Marne : « Tenir compte de la mort à l’école »
Entretien avec Pascale Haag et Muriel Epstein : « Le bien-être est à appréhender comme une problématique systémique et sociétale »
Bien-être, santé à l’école et réforme des rythmes scolaires
La cantine scolaire comme analyseur des effets d’un quartier
3. Des pratiques pour le bien-être
Prendre soin des adolescents en mal de vivre
Témoignage de Sophie Gaujal : « La place du corps à l’école est déterminante »
Entretien avec Jean-Pierre Bellier : « La psychologie à l’école se situe dans une relation de méfiance »
Quand l’empathie prend corps
Témoignage de Sophie Gaujal : La cartographie sensible participative : un autre rapport au savoir
Estime de soi et sentiment d’efficacité personnelle
Entretien avec Daniel favre : « Accepter l’autre inconditionnellement… »
Les ateliers de la parole
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 177, mars 2017, pp. 20-31.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Neurobiologie, Éducation, Comportement, Enfant, Adolescent, Pédagogie, Cerveau, Empathie, Affectivité, Psychologie du développement, Émotion, Maturité, Colère
De formidables progrès réalisés en neurobiologie ouvrent de nouvelles perspectives quant à l'interprétation des comportements des enfants et des adolescents. Les modalités d'éducation pourraient s'en trouver profondément modifiées. Le petit d'homme ne fonctionne pas comme un adulte en miniature. Ce que les pédagogies actives ont toujours présupposé est confirmé et démontré par la science du cerveau. Certaines attitudes éducatives fondées sur la discipline, l'exigence et la fermeté apparaissent contre-productives, là où la bienveillance, l'empathie et l'affectivité produisent des effets positifs, non seulement dans l'immédiat de l'enfant, mais tout autant pour son devenir adulte. Ce dossier ne livre aucune recette, ni de solution miracle. Juste un éclairage de ce qui se passe chez nos enfants... et ceux que nous accompagnons dans nos métiers.
Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.