Documentation sociale

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Les lois de la réputation : de la reconnaissance à la notoriété

Article de Nicolas Journet, Serge Tisseron, Dominique Cardon, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 278, février 2016, pp. 26-47.

Mots clés : Culture-Loisirs, Image, Internet, Danger, Individu, Entreprise, Évaluation, État, Graffiti, Chercheur, Nothomb (Amélie)

Que ce soit par médias interposés, ou plus encore, par l'accès direct et potentiellement illimité aux réseaux numériques, les réputations qui se font ne ressemblent plus aux précédentes. Au mondre clic sur Internet, chaque personne, chaque produit, chaque acteur du marché peut être évalué, sollicité, "liké" ou disliké", et sa réputation devenir "virale". La médaille a comme toujours deux faces : celle de la célébrité à portée de main et celle du "bad buzz" catastrophique. Mieux vaut en connaître les règles.

Productivisme et souffrance chez les enseignants-chercheurs au Brésil

Article de Antonio Paulino de Sousa

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 38, 2015, pp. 45-66.

Mots clés : Université, Souffrance, Recherche universitaire, Économie, Savoir, Politique, Productivité, Évaluation, Enseignant, Chercheur, BRESIL

Dans le contexte de la crise économique, les effets des politiques d’austérité se font sentir dans l’enseignement supérieur et la recherche en divers pays. La réforme de l’enseignement supérieur est en cours dans tous les pays de l’Amérique latine. Le Brésil a mis en place des nouvelles formes de régulation du marché de l’Éducation supérieure où le concept d’évaluation devient central. Cet article analyse la souffrance sociale des enseignants-chercheurs comme un des effets des nouvelles pratiques d’évaluation de la productivité. Les experts sous-estiment le rôle du contexte social et des conditions de travail ainsi que les difficultés pour publier. Enfin, la course à la productivité a fait apparaître l’angoisse, le stress, l’incertitude et donc la souffrance sociale. Pour éviter la souffrance, chaque chercheur produit ses stratégies, ce qui n’est pas évident comme on a pu le constater par le travail de terrain.

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Notre poison quotidien : la responsabilité de l'industrie chimique dans l'épidémie des maladies chroniques

Livre de Marie Monique Robin, édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Santé, Environnement, Enquête, Qualité, Société, Maladie, Interaction, Agriculture, Pollution, Industrie, Entreprise, Mensonge, Groupe de pression, Risque, Danger, Évaluation, Indicateur, Cancer, Maladie invalidante, Maladie neurologique, Maladie professionnelle, Science, Recherche, Chercheur, Droit, Législation, Citoyenneté, Alimentation, Asie, Europe, Europe Septentrionale

Au cours des trente dernières années, le taux d'incidence du cancer a augmenté de 40 % (déduction faite du facteur de vieillissement de la population). Durant cette période, la progression des leucémies et des tumeurs cérébrales chez l'enfant a été d'environ 2 % par an. Et on constate une évolution similaire pour les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) et auto-immunes, ou pour les dysfonctionnements de la reproduction. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C'est à cette question que répond Marie-Monique Robin dans ce nouveau livre choc, fruit d'une enquête de deux ans. S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de chercheurs et de représentants des agences de réglementation, elle montre que la cause principale de l'épidémie est d'origine environnementale : elle est due aux dizaines de milliers de molécules chimiques qui ont envahi notre quotidien et notre alimentation depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pour cela, l'auteure retrace le mode de production des aliments, depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu'à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires). Elle décortique le système d'évaluation et d'homologation des produits chimiques, à travers les exemples des pesticides, de l'aspartame ou du bisphénol A, et montre qu'il est totalement défaillant et inadapté. Surtout, elle raconte les pressions et les manipulations de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques.