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Article de Pierre Madec, Ombeline Jullien de Pommerole, Mathieu Plane, et al.
Paru dans la revue Alternatives économiques, hors-série n° 128, janvier 2024, 98 p. p..
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Logement, Emploi, Pauvreté, Union européenne, Endettement, Politique, Guerre, Écologie
Le point sur les grands enjeux de 2024, cinquante cartes et infographies à l'appui. Déchiffrer 2024, c'est le hors-série de référence d'Alternatives Économiques pour décrypter les grands enjeux de l'année, avec les analyses des meilleurs experts. Cent pages pour mieux comprendre le monde d’aujourd’hui.
Article de Antoine de Ravignan, Matthieu Jublin, Céline Mouzon, Dominique Médaet al.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 429, Décembre 2022, pp. 22-34.
Mots clés : Mode de vie, Énergie, Crise, Écologie, PIB, Économie, Consommation, Politique, Mouvement social, Publicité
Longtemps, le mot fut synonyme de grand bond en arrière, d’austérité puritaine, de privations monacales. Seuls les défenseurs les plus inquiets de l’environnement la préconisaient, quitte à endurer les quolibets. Et puis, sous l’effet de la guerre en Ukraine et du chaos qu’elle a provoqué dans les circuits énergétiques, la sobriété est d’un seul coup devenue à la mode, créant une curieuse épidémie de cols roulés jusqu’aux sommets de l’État.
A la mode, certes, mais toujours un peu inquiétante, car elle ne s’est pas défaite de sa réputation doloriste. Peut-on être sobre sans trop souffrir ? Faut-il se résigner à vivre dans le froid ? Jusqu’où devons-nous chambouler nos vies et nos modes d’organisation collective ? Que devons-nous cesser de fabriquer, de vendre et d’acheter ? Et comment répartir équitablement l’effort de sobriété pour que ceux qui ont déjà trop peu n’aient pas le sentiment qu’on leur demande de se priver davantage ? [Présentation de l'éditeur]
Article de Matthieu Ansaloni, Pascale Trompette, Pierre Paul Zalio, et al.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 58-3, juillet-septembre 2017, pp. 359-531.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Économie politique, Politique, Prix, Médicament, Valeur, Négociation, Commerce, Management, Libéralisme, Urbanisme, Entreprise, Certification, Agriculture, Écologie, Environnement, État, Développement local
Les études rassemblées dans ce numéro abordent sous différents angles empiriques la question du marché comme forme de régulation politique.
Retraçant l’histoire de la fixation des prix des médicaments par l’État en France, Étienne Nouguez et Cyril Benoît défendent une thèse sur l’articulation entre gouvernement des valeurs, orienté par des principes de justice sociale, et gouvernement des conduites, fondé sur des considérations de justesse marchande.
Développer l’attractivité marchande de quartiers de centre-ville conduit une mairie à spéculer sur le marché foncier en espérant favoriser des commerces nobles au détriment d’autres. Anaïs Daniau dépeint les ressorts d’une instrumentation des dynamiques marchandes dans l’action publique locale et questionne les résistances qu’elle peut soulever.
Pour Sophie Dubuisson-Quellier, la politique publique d’affichage environnemental met au jour l’un des ressorts de l’intervention de l’État fondé sur la capture des intérêts privés. Cette stratégie subtile de cadrage des démarches environnementales privées trouve ensuite des effets de leviers au sein des dynamiques de concurrence.
La gouvernance des standards volontaires de l’agriculture biologique est portée par l’industrie privée de la certification, dont la concurrence s’intensifie avec la globalisation du marché. La thèse d’Eve Fouilleux et Allison Loconto est celle d’un découplage croissant entre le projet politique d’une société écologique et le chaos bureaucratique et marchand des marchés imbriqués de l’agriculture biologique.
Article de Bernard Hours, Jan Spurk, Monique Selim, et al.et al.
Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 1, n° 199, janvier-mars 2016, pp. 7-158.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mondialisation, Politique, Économie, Relation internationale, Éducation, Commerce, Écologie, Régulation sociale, Norme sociale, Criminalité
Dans le contexte de la globalisation contemporaine qui produit une interdépendance généralisée des sociétés, la gouvernance se présente désormais comme un outil essentiel de mise en ordre, de régulation, ou de maîtrise à la fois des risques et des aspirations. Elle serait d'abord un dispositif producteur de normes, mais aussi l'instrument d'un ordre planétaire ouvert et transparent conduisant à l'émergence d'une société civile mondiale en charge des « biens communs » de l'humanité. La gouvernance : un vecteur d'aliénation ou d'émancipation ?
Bienvenue dans l'Amérique qui pense. Elle nous est cousine : ni tout à fait familière, ni tout à fait étrangère. Si proche tant elle partage nos valeurs et désormais nos angoisses ; si lointaine quand elle brandit ces étiquettes que nous comprenons mal : pragmatisme, évolutionnisme, créationnisme, utilitarisme...A l'heure où elle décide de son sort politique, nous parions qu'elle adresse au monde des idées fortes et actuelles.