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Prendre son temps à l’adolescence, entre élaboration diagnostique et clinique du deuil pathologique : à propos d’un cas suivi en HDJ

Article de Marie Bringer, Maude Ludot, Nathalie Follet, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 95-110.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Hôpital de jour, Deuil, Psychopathologie, Anxiété, Séparation, Conscience de soi, Groupe d'appartenance

L’adolescence est une période charnière sur le plan développemental, tant elle est marquée par des mouvements psychiques intenses, paradoxaux et complexes à appréhender et à comprendre par l’adolescent qui en est traversé. L’adolescent se heurte à des étapes psychiques importantes qui entrainent une symptomatologie anxieuse reflétant tout ce travail de séparation-individuation.
Les hôpitaux de jour constituent un lieu privilégié d’observation clinique et d’expérimentation de liens au groupe des pairs. Les médiations thérapeutiques proposées permettent alors l’accès à différents niveaux et registres psychiques tout en étant soutenus par la contenance groupale. Nous aborderons la clinique du deuil pathologique de l’adolescent illustrée par la situation clinique d’Emma, une adolescente de 16 ans, dont l’émancipation psychique a été rendue possible.

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Développement historique des hôpitaux de jour de santé mentale pour enfants et adolescents : le cas de l’Espagne

Article de Federico Cardelle Pérez, Maria Dolores Dominguez Santos

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 97-112.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Hôpital de jour, Hospitalisation, Approche historique, Psychiatrie, Psychopathologie, Espagne, France, Amérique du Nord

Le développement de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent se produit chronologiquement plus tard que celui de la psychiatrie de l’adulte, tout comme le développement de dispositifs spécifiques pour ces âges. C’est le cas des Hôpitaux de jour, dispositifs intermédiaires dont la France et l’Amérique du Nord ont été les pionniers, et dont l’émergence et l’expansion en Espagne a été hétérogène, inégale et avec un retard par rapport aux pays environnants. Nous avons envisagé de faire un exposé historique à ce sujet, qui fait partie d’un travail plus vaste. Il existe suffisamment de preuves pour recommander la mise en œuvre de programmes spécifiques de santé mentale pour les enfants et les adolescents, tels que l’hôpital de jour, qui ont un impact favorable sur la santé mentale des patients accueillis, garantissant des prestations efficaces, de qualité et équitables au sein du système national de santé, avec une attention particulière aux patients atteints de troubles mentaux graves. De toute façon, les hôpitaux de jour pour enfants et adolescents sont une réalité de plus en plus étendue grâce à la décision, l’effort et la ténacité des professionnels de la santé mentale des enfants et des adolescents, qui ont compris et se sont adaptés aux besoins de leurs patients.

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Actualité de l’hospitalisation de jour

Article de Arnaud Vallet, E. Carvalho, C. Jacques, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2021, pp. 1-95.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital de jour, Organisation, Pratique professionnelle, Désinstitutionnalisation, Politique sociale, Action sociale

Ne nous dérobons pas aux questions délicates.
Les Hôpitaux de jour sont aujourd’hui interrogés sur leur organisation, leurs pratiques, leurs objectifs, leurs outils de soin. Avec les décrets de 86, ils se sont installés comme des dispositifs essentiels à la politique de secteur. Vecteurs de la désinstitutionalisation, ils ont maillé les territoires, installé des espaces tremplins, assuré une présence dans la cité, accueilli quiconque s’y présentait. Ils ont souvent dû faire face aux incompréhensions, aux méfiances des voisinages. Ils ont dû se faire petits, discrets. On l’a oublié, à l’heure où la thématique de la santé mentale se banalise, et s’impose tous les jours un peu plus dans le débat public.
Depuis une dizaine d’années, pourtant, ils ont du mal à faire valoir leur importance dans les parcours des personnes vivant avec des troubles psychiques. Ils sont soupçonnés d’avoir déplacé « l’institution », considérée comme pouvant induire une dépendance du système de soins, d’avoir privilégié un occupationnel routinier, comme s’ils ne croyaient pas au rétablissement individuel. On interroge leurs méthodes de soins, vues comme trop immobiles, trop floues, trop collectives. On leur impose des « benchmarks ». Peut-être certains se sont-ils aussi un peu refermés sur eux-mêmes.
Et, pour finir, la pandémie a montré qu’ils n’étaient pas les passages obligés de la sortie d’hospitalisation, ou du maintien du soin. Que le modèle un peu protecteur qu’ils épousaient encore ne correspondait plus forcément aux attentes des usagers.
L’interrogation est donc sérieuse, même s’il serait absurde de conclure à l’inutilité de ces structures, éléments-clés de la psychiatrie dans la Cité. Ne pas confondre le contenant et le contenu.
Trois questions, en réalité, se posent. Et les réponses coulent d’elles-mêmes.
Les HDJ ont-ils un avenir ? Oui, bien sûr, à condition d’évoluer vers une meilleure réponse aux besoins de soins. Mais de quelle nature sont-ils ? C’est toute la chaîne des parcours qui est ici concernée, et pas seulement les centres de jour.
Vers quelle offre de soins doivent-ils se diriger ? Vers davantage d’accompagnement individuel, de développement du lien, de propositions de programmes structurés, d’utilisation des outils d’évaluation, et de réhabilitation psychosociale.
Comment doivent-ils évoluer ? Vers davantage de souplesse, d’accueil, de présence dans la cité, avec les CATTP, les CMP, les équipes mobiles, dans un souci d’actions articulées, pour une psychiatrie véritablement citoyenne, communautaire, fière d’aller vers la population, et de proposer des réponses aux souffrances de la société.

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Les envahisseurs. Irruption des psychoses infantiles en hôpital de jour pour adultes

Article de Martine Girard, Françoise Gouzvinski

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 18-25.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychose infantile, TED, Autisme, Hôpital de jour, Espace, Psychose

L’auteur aborde la dimension psychopathologique des psychoses infantiles (TED, F84) depuis le dispositif d’un hôpital de jour pour adultes à partir de 16 ans, accueillant principalement des schizophrènes. Après un détour historique et terminologique autour de l’autisme et de l’autoérotisme, l’auteur revient sur la clinique d’un envahissement massif de l’espace-temps institutionnel et de débordements physiques inépuisables ainsi que sur les modalités de leur traitement. Pour conclure sur les confins cliniques entre psychose infantile et psychose de l’adulte.

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La mise à l’épreuve de la patience thérapeutique

Article de Anne Herbinet, Teresa Gajate Vergés

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 2, juin 2018, pp. 149-167.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Temps, Confiance, Relation soignant-soigné, Urgence, Psychose, Hôpital de jour

Quand la thérapie familiale est proposée dans des situations où les troubles psychotiques sont installés depuis longtemps, les thérapeutes sont confrontés au temps arrêté des familles. La famille invite les thérapeutes à participer à son homéostasie alors que l’institution demande à ces derniers de faire un travail « rapide » et « efficace ». Les auteurs de cet article tentent à montrer les bénéfices, dans leur unité de soins, de permettre à ces familles de prendre le temps de développer leurs compétences, et aux thérapeutes de s’affilier aux familles, conditions sans lesquelles la thérapie familiale, dans ce contexte, n’aurait aucun profit.

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Le soin à travers le travail de partenariat : point de vue d’une pédopsychiatre en hôpital de jour pour adolescents

Article de Barbara Bernheim

Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 56-62.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Adolescent, Famille, Institution, Partenariat, Hôpital de jour, Relation soignant-soigné, Psychiatrie infantile

L’efficience du soin psychique, en hôpital de jour pour adolescents, s’appuie sur la vitalité des partenariats, ceux-ci étant décrits autour du noyau de la relation des soignants avec l’adolescent et avec sa famille et des mouvements psychiques propres à cette étape de la vie. Plusieurs vignettes cliniques illustrent la co-construction des projets de soin, qui s’effectue aussi bien dans des espaces interinstitutionnels formalisés (réunions…) que non formalisés, le partenariat n’étant jamais une évidence, mais à construire, à renforcer.

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