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Article de Federico Cardelle Pérez, Maria Dolores Dominguez Santos
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 97-112.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Hôpital de jour, Hospitalisation, Approche historique, Psychiatrie, Psychopathologie, Espagne, France, Amérique du Nord
Le développement de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent se produit chronologiquement plus tard que celui de la psychiatrie de l’adulte, tout comme le développement de dispositifs spécifiques pour ces âges. C’est le cas des Hôpitaux de jour, dispositifs intermédiaires dont la France et l’Amérique du Nord ont été les pionniers, et dont l’émergence et l’expansion en Espagne a été hétérogène, inégale et avec un retard par rapport aux pays environnants. Nous avons envisagé de faire un exposé historique à ce sujet, qui fait partie d’un travail plus vaste. Il existe suffisamment de preuves pour recommander la mise en œuvre de programmes spécifiques de santé mentale pour les enfants et les adolescents, tels que l’hôpital de jour, qui ont un impact favorable sur la santé mentale des patients accueillis, garantissant des prestations efficaces, de qualité et équitables au sein du système national de santé, avec une attention particulière aux patients atteints de troubles mentaux graves. De toute façon, les hôpitaux de jour pour enfants et adolescents sont une réalité de plus en plus étendue grâce à la décision, l’effort et la ténacité des professionnels de la santé mentale des enfants et des adolescents, qui ont compris et se sont adaptés aux besoins de leurs patients.
Le sort qui est fait aujourd’hui aux personnes souffrant de troubles psychiques, qu’on les dise fous, psychotiques, autistes, etc., est tout à fait emblématique de l’état de déliquescence de nos sociétés modernes. Toutes proportions gardées, cela nous fait venir en mémoire d’autres périodes sombres de l’histoire.
Article de Raphaël Carré, Laurent Morlhon, Blandine Ponet
Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 16-21.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Contention, Psychiatrie, Enfermement, Législation, Témoignage, Isolement, Approche historique, Contrôle, Travail d'équipe, Violence
À travers les résultats des recherches sur le vécu des patients et des soignants, sur les données épidémiologiques de contention physique, la psychiatrie est abordée dans ce qu’elle représente de l’enfermement à son extrême : l’immobilisation totale du sujet. La pratique actuelle de la contrainte physique s’inscrit dans une évolution historique depuis l’Antiquité jusqu’à une levée du tabou aujourd’hui : de nombreux rapports et recommandations ainsi que la législation questionnent sur une recrudescence de ces mesures. Pourtant, comment éviter d’en arriver à ces mesures d’enfermement ? Comment le travail en équipe peut-il permettre d’éviter la contention et que chacun cherche des solutions dans chacune des situations ?
Le concept de psychose est en voie de démantèlement dans la psychiatrie actuelle, celle des DSM. Cet article retrace cette évolution notamment depuis les années 1970. Il réaffirme en même temps l’importance de ce concept de psychose pour la psychanalyse, en faisant le point sur son contenu d’aujourd’hui.
La distinction entre psychoses infantiles et autismes engage non seulement des questions scientifiques, cliniques et thérapeutiques. Elle porte un éclairage particulier sur l’histoire de la psychiatrie, notamment sur ses changements de paradigmes et de formalisation du diagnostic psychiatrique.
Ce livre analyse le chemin parcouru par les intéressés eux-mêmes entre la disqualification des « fous » et la prise de parole des « usagers » afin d’éclairer les concepts en œuvre dans le mouvement d’émancipation des personnes en souffrance psychique.
Peut-on considérer les fous, non plus comme des personnes à part, mais comme des personnes à part entière ? En interrogeant les concepts dans une démarche étayée tant par la recherche philosophique et historique que par la parole des intéressés, l’ouvrage s’inscrit dans le mouvement des mad-studies qui reste, en France, à développer. Si la disqualification a longtemps été le sort des « fous », comment la comprendre pour mieux la contester ?
En 1973, dans Le psychotique dans la Ville, Eric DUVIVIER sonde l'avis de riverains de l'hôpital psychiatrique de Lyon à propos de la sortie des malades pour des soins externalisés, à l'occasion de la mise en place du secteur psychiatrique. En 2017, L'usager dans la Communauté ré-interroge les représentations sociales de l'univers de la maladie psychiatrique, dans une vision globale de la Santé Mentale, davantage intégrée dans la citoyenneté. En France, les politiques de Santé Mentale considèrent la lutte contre la stigmatisation des personnes souffrant de troubles psychiques comme enjeu prioritaire à leur réhabilitation psychosociale.
Ce film se propose d'être support a des projections de type Ciné Débat dans le cadre d'initiatives de lutte contre la stigmatisation. Son téléchargement et son exploitation sont gratuits et il suffit juste de d'en informer le réalisateur via sa page Vimeo. (Description éditeur)