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Paru dans la revue Lien social, n° 1340, 23 mai au 5 juin 2023, p. 10.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Conseil de la vie sociale, Enfant placé, ASE, Participation, Vie institutionnelle, Seine Saint Denis
En Seine-Saint-Denis, des enfants de l’aide sociale à l’enfance se réunissent en Conseil des jeunes pour aborder les sujets qui fâchent : nourriture, sorties, argent de poche, préparation à l’autonomie. Le fruit des premiers ateliers sera étudié en vue d’améliorer les conditions d’accueil.
Paru dans la revue Lien social, n° 1330, 3 au 16 janvier 2023, pp. 14-15.
Mots clés : Travail social : Métiers, Participation, Usager, Démocratie participative, Autonomie, Empowerment, IME, Conseil de la vie sociale
De nos jours, des outils d’inclusion poussent à démocratiser un dispositif par la participation de l’usager à sa propre prise en charge.
En institut médicoéducatif, j’ai ainsi pu observer la rigueur déployée à inscrire l’usager au centre de son projet et les effets…
Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 89-91.
Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Vulnérabilité, Formation professionnelle, Participation, Expertise, Reconnaissance, Conseil de la vie sociale, Compétence, Législation
La participation des personnes accompagnées au titre de leurs difficultés connaît, dans le secteur médico-social, des développements inattendus : après être longtemps resté sur le registre de la participation institutionnelle, via notamment les conseils de la vie sociale, elle s'est peu à peu infléchie vers la restauration d'un pouvoir d'agir fondé sur la reconnaissance de réelles compétences.
Article de Marion Schneider Yilmaz, Raul Morales La Mura
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 36-52.
Mots clés : Travail social : Établissements, Usager, Participation, Conseil de la vie sociale, Handicap, Personne handicapée, Consultation
Au tournant des années 2000, les principes de démocratie participative dans le champ sanitaire ont connu un fort développement en France, déclinant la représentation des usagers dans un nombre important d’espaces de consultation. En cela, ils assoient et légitiment la figure du « représentant des usagers » dans les processus décisionnels visant l’élaboration ou la redéfinition des politiques publiques. Pour le handicap, comme pour les autres secteurs de l’action publique, une place est généralement destinée à cette figure spécifique au sein d’un collège intitulé « représentants des usagers ». À rebours de la consécration du « représentant des usagers » dans les espaces de consultation, nous choisissons de déconstruire cette formulation pour en interroger la pertinence sémantique. Ce sont plus généralement aussi les enjeux démocratiques relatifs à la participation des usagers que nous questionnons.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 143, 3e trimestre 2019, pp. 79-84.
Mots clés : Travail social : Métiers, Participation, Coopération, Établissement social et médicosocial, Conseil de la vie sociale, Action collective, Empowerment, Éducation populaire
Décréter « faire participer » n’est pas suffisant. Pour être effective, la participation doit se provoquer. Cependant, il existe différentes manières de faire participer. Comment, dans le secteur médico-social, peut-on ajuster les pratiques des professionnels et des directions afin de mettre en œuvre « la participation » en donnant un réel pouvoir d’agir aux personnes accompagnées ?
Article de Ariane Alberghini, Juliette Baronnet, Alice Best, et al.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 223, juillet-septembre 2017, pp. 4-130.
Mots clés : Territoire-Logement, FJT, Jeune, Jeune en difficulté, Jeune travailleur, Accueil, Mixité sociale, Équipe, Équipe éducative, Travailleur social, Accompagnement, Contrat, Travail social individualisé, Action collective, Autonomie, Logement, Insertion professionnelle, Implication personnelle, Participation, Activité, Conseil de la vie sociale, Environnement, Territoire, Partenariat
Dans un contexte de fortes pressions sur le secteur de l’hébergement et du logement, le modèle spécifique des FJT est aujourd’hui régulièrement bousculé et la tentation est grande de le réduire à sa fonction « logement ». Dans le même temps, les FJT doivent faire face aux transformations de la jeunesse et aux difficultés auxquels celle-ci se trouve confrontée : l’allongement du temps de la jeunesse est concomitant d’une insertion professionnelle plus longue et moins directe, de décohabitations parentales plus tardives et moins définitives, de difficultés financières qui mettent à mal les capacités des jeunes à prendre leur indépendance et renforcent leurs incertitudes quant aux choix professionnels et familiaux. Dans ce contexte de profonds bouleversements des schémas habituels, « les repères classiques de l’entrée dans la vie adulte (études, insertion professionnelle, mise en couple, fondation d’une famille, accès à la propriété…) ne sont plus les signes avérés d’une stabilité et d’une réussite sociale » .
Ces constats ne sont pas nouveaux mais ils continuent d’interroger fortement les FJT dans leur fonctionnement et leur vocation, avec la nécessité de s’adapter quasi continuellement à des situations et des parcours pour le moins instables.
C’est pourquoi la CNAF, financeur de la prestation socio-éducative des FJT, a souhaité à travers cette étude mieux rendre compte de leur spécificité et in fine de leur plus-value en matière d’accompagnement des jeunes vers l’autonomie. Cela nécessitait d’une part, de mieux qualifier l’accompagnement proposé au sein des FJT qui souffre aujourd’hui d’un manque de lisibilité. D’autre part, cela demandait de mesurer l’adéquation de cet accompagnement aux besoins des jeunes logés, en appréhendant leurs parcours antérieurs, leurs difficultés et leurs ressources, leurs besoins et leurs attentes au regard du logement, mais aussi plus largement de l’emploi, de la vie sociale et familiale.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 51-71.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Participation, Citoyenneté, Usager, Lien social, Conseil de la vie sociale
Cet article vise à discuter la place qui est faite aux personnes accompagnées dans la conception et la mise en œuvre des politiques d’action sociale et médico-sociales. La contribution des populations concernées à l’élaboration et à la conduite de l’action publique est dorénavant considérée comme un enjeu incontournable pour améliorer leur condition et plus globalement la cohésion sociale. Ce thème rejoint la question plus générale de la participation des citoyens aux affaires de la cité, en tant que celle-ci est envisagée comme un facteur de développement de la démocratie. La plupart des travaux montrent que de nombreuses initiatives et expériences de participation se développent dans les territoires permettant d’amorcer des dynamiques significatives pour les personnes accompagnées, mais en même temps il subsiste un écart non négligeable entre les objectifs poursuivis et les effets constatés. Les bénéfices et les limites de la mise en œuvre d’une participation réelle des personnes accompagnées sont, dans cet article, explicités et débattus.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 15-25.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Participation, Usager, Groupe d'appartenance, Conseil de la vie sociale, Citoyenneté, ANESM, HCTS, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002, Loi 2005-102 du 11 février 2005, Loi 2014-366 du 24 mars 2014
Le législateur a donné, en 2002 et en 2005, une place centrale à la participation sociale : elle est devenue une exigence majeure, qui vise la réalisation complète des droits des « usagers », en attendant l’exercice abouti d’une citoyenneté pleine et entière, mais qui, dans le même temps, renvoie à une autre logique que celle du simple respect de normes juridiques. Ainsi, l’application des obligations règlementaires en matière de participation dans la vie des établissements et services sociaux et médico-sociaux n’est qu’une étape. Pour le Haut Conseil du travail social, il importe d’aller plus loin, en permettant la participation des personnes accompagnées aux instances de gouvernance et à la formation des travailleurs sociaux.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 107-125.
Mots clés : Travail social : Métiers, Exclusion sociale, Usager, Participation, Concept, Empowerment, Conseil de la vie sociale, Établissement social et médicosocial, Méthodologie, Développement, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002, Loi 2014-173 du 21 février 2014
On assiste depuis plusieurs années à une montée en puissance du terme de « participation » dans le champ de l’action sociale et médico-sociale, du moins dans les discours. Pour autant cette participation peine à se traduire dans les actes. Notre objectif est d’essayer de comprendre pourquoi il y a ce décalage et de voir en quoi l’appel à la participation vient bousculer les actuelles pratiques sociales et interroger les rapports travailleurs sociaux-personnes accompagnées. Nous explorons dans un premier temps cette notion de participation, pour voir ensuite comment elle peut se traduire au niveau méthodologique en prenant appui sur l’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectifs. Puis nous examinons les ressemblances et les différences entre approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir et les concepts et méthodes de l’empowerment, tels que le Community organizing. Nous concluons notre propos par l’intérêt que peut avoir l’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir quant à la question de l’augmentation du pouvoir des personnes accompagnées.