Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 13

Votre recherche : *

L'antiterrorisme, un défi pour les travailleurs sociaux

Livre de Sabrina Hamimid, édité par Erès, publié en 2023.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Travailleur social, Radicalisation, Intervention sociale, PJJ, Administration pénitentiaire, Probation, Coopération, Équipe pluridisciplinaire, Accompagnement social, Famille, Pratique professionnelle

Cet essai s’appuie sur une longue pratique de l’accompagnement social de personnes radicalisées ou impliquées dans des faits de terrorisme. Ancré dans la pratique, il apporte un regard inédit sur les dispositifs et les expérimentations menées par les travailleurs sociaux dans le contexte si particulier de la sûreté nationale.
Les attentats islamistes qui se sont succédé en France depuis 2015 ont provoqué la sidération et accentué le sentiment d’insécurité de la population. Ils ont également changé le paysage du travail social qui doit désormais intégrer ce phénomène dans son périmètre.
De nouveaux postes de travailleurs sociaux, en prise directe avec le ministère de la Justice et le public placé sous-main de justice pour des faits de terrorisme, ont vu le jour.
Peu médiatisés, les éducateurs, ces travailleurs de l’ombre, jouent un rôle fondamental dans l’accompagnement des personnes condamnées, en attente de jugement, incarcérées ou non. Ils accomplissent leur mission dans un cadre très contraint mais aussi inédit : celui de la sûreté nationale.
L’auteure nous emmène en immersion au cœur de plusieurs situations éducatives dans un contexte de « radicalisation ». L’exploration critique de ces expériences permet de cerner les nombreux défis auxquels les travailleurs sociaux confrontés au « terrorisme » doivent faire face.

Accès à la version en ligne

Les déplacés : portraits de parcours de jeunes sous main de justice

Livre de Laurent Solini, Jennifer Yeghicheyan, Christine Mennesson, Jean Charles Basson, et al., édité par Champ social, publié en 2022.

Mots clés : Justice-Délinquance, PJJ, Mineur, Détention, Justice des mineurs, Récit de vie, Recherche, Placement, Prise en charge, Rupture, Échec, Violence, Violence institutionnelle, Transfert d'établissement, Délinquance juvénile, Relation éducative, Réfèrent, Identité, Socialisation, EPM (Etablissement pénitentiaire pour mineurs)

Les foyers, centres éducatifs renforcés, centres éducatifs fermés, établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM), quartiers mineurs sont certaines des institutions entre lesquelles les jeunes sont continuellement placés, déplacés, replacés. Présentés comme étant désinstitutionnalisés, voire désocialisés, les jeunes sous main de justice connaissent au contraire une forme d' "hyper-institutionnalisation" .
Leurs passages d'institution en institution sont autant de configurations de socialisation qui se succèdent, diffèrent les une des autres et concurrencent/renforcent les configurations familiales, scolaires, relatives au groupe de pairs et à la délinquance. Cette expérience judiciaire fractionnée, les auteurs choisissent de la présenter par la construction de portraits. Durant une investigation ethnographique longue de sept mois et réalisée au sein d'un EPM, ils entrent en étroite relation avec certains jeunes et écrivent leurs "portraits de parcours" .

Accès à la version en ligne

Quand l'équipe fait lien

Article de Belen André

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 13-16.

Mots clés : Justice-Délinquance, Éducateur de justice, AEMO, Humour, Équipe éducative, PJJ, Vie quotidienne, Témoignage

Témoignant du quotidien d’un service de milieu ouvert de la protection judiciaire de la jeunesse, l’auteure met en exergue le rôle de l’équipe, qui apparaît comme un élément essentiel pour perdurer dans le travail social.

Accès à la version en ligne

Pour une heuristique professionnelle des « radicalités »

Article de Pierre Alain Guyot

Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 77-83.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Pouvoir, Identité, Adolescent, Croyance, PJJ, Subjectivité

Le propos s’organise autour de deux situations liées à la radicalisation. Il s’agit de sortir des propos circulaires qui peuvent enfermer les professionnels dans des raisonnements convenus autour des radicalités adolescentes. Le choix consiste à interroger et mettre en perspective la construction même de cette question par les professionnels.

Accès à la version en ligne

Visages de feu : la web-série

Film de Thomas Bousquet, 2020.

Mots clés : Justice-Délinquance, Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Délinquance, Récidive, Foyer d'hébergement, Délinquance juvénile, PJJ, Placement provisoire, Éducateur spécialisé, Mesure éducative, Sport

Eté 2019. Une fille et deux garçons, Lili, Ibrah et Y’in Y’in (les noms ont été changés pour la web série). Ils ont entre 15 et 18 ans, et sont placés à l’UEHC (Unité Éducative d’Hébergement Collectif) de Béthune par la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse), depuis plus d'un an. Délinquants multirécidivistes, dans une relation difficile avec leur famille, leur placement dans ce foyer a été décidé par un juge. Les éducateurs qui accompagnent Lili, Ibrah et Y’in Y’in leur ont proposé de faire une excursion autour du Mont-Blanc pendant cinq jours au cours du mois d'août. Objectifs de cette aventure collective : dépassement de soi, non-renoncement, partage et découverte, mais aussi prendre un grand bol d'air et s'extraire du quotidien pour mieux rebondir par la suite. La web série en 3 épisodes relate toutes les étapes de cette aventure humaine : les préparatifs, la marche et l'arrivée au sommet de la montagne, puis le retour au centre éducatif. [Présentation de l’éditeur]

Accès à la version en ligne

L’évaluation des mineurs délinquants : une entreprise peu axée sur la limitation de la récidive

Article de Jessica Filippi

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 24, printemps 2020.

Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance juvénile, Évaluation, PJJ, Récidive

L’évaluation a été au cœur des échanges de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive en 2013. Le rapport issu de ces échanges préconisait que « pour être efficace [l’évaluation] devrait s’appuyer sur de nouvelles méthodes de travail qui supposeront un changement dans les pratiques professionnelles » (Conférence de consensus, 2013, p. 35). Deux modèles d’intervention en criminologie, l’un appelé Risque-Besoins-Réceptivité (RBR) et l’autre Good Lives Model (GLM), intègrent à la fois une démarche d’évaluation et des modalités de prise en charge. L’application de ces modèles auprès des personnes ayant commis une infraction présente des résultats intéressants dans la limitation de la récidive. Dernièrement, les textes réglementaires de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et le Code de justice pénale des mineurs (CJPM) avancent que l’intervention éducative doit tendre vers une limitation de la récidive. Cette recherche vise dans un premier temps à comprendre les pratiques évaluatives des éducateurs dans le cadre du recueil de renseignements socio-éducatifs (RRSE) et dans un deuxième temps, à analyser dans cette pratique ce qui est le plus ou le moins mobilisé dans les principes des modèles d’intervention en criminologie. Pour ce faire, l’étude envisage de croiser des données quantitatives (250 dossiers de RRSE) avec des données qualitatives (témoignages d’éducateurs sur leurs pratiques (n = 11). Les résultats indiquent, d’une part, que l’activité évaluative n’est pas une activité linéaire en ce qu’elle résulte d’échanges et de jeux de pouvoir entre les différents acteurs de l’évaluation (auteurs de l’infraction, famille, éducateurs, magistrats…), et, d’autre part, que l’analyse des pratiques d’évaluation au regard du RBR et du GLM confirme une mobilisation partielle de ces deux modèles. La question de la transposition complète de ces modèles reste entière.

Accès à la version en ligne

Itinéraire d'un mineur étranger à accompagner

Article de Philippe Vanrietvelde

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 67, juillet 2016, pp. 73-80.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Justice-Délinquance, Jeune, Mineur, Migration, Adolescent, Accompagnement, Prise en charge, PJJ, Grossesse, Centre d'action éducative, Parentalité précoce, Éducateur de justice

Accès à la version en ligne

Une règle de trois - Pour mieux comprendre le parcours des jeunes

Article de Lucile Vallet

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 53-61.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Adolescent, PJJ, Délinquance, Récit de vie, Carence affective, Enfant, Lieu de vie, Famille, Institution, Établissement social et médicosocial

Un adolescent accueilli au sein de la Protection judiciaire de la jeunesse, à un moment donné de son parcours de vie, vient avec toute son histoire et son vécu, sa perception propre de la réalité et des événements intimes qui jalonnent son histoire. C’est par l’étude minutieuse de son parcours de vie antérieur et de la perception qu’en a l’adolescent que l’éducateur peut tenter de mieux appréhender ses passages à l’acte pour l’aider à en sortir et l’accompagner sur le chemin de l’autonomie. Trois exemples pour mieux comprendre.

Accès à la version en ligne

Y a-t-il une vie avant l’adolescence ? Table Ronde

Article de Bernard Guzniczak, Jeanne Clavel, Karine Molinier, Odile Desquiret

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 44-52.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Adolescent, Délinquance, Partenariat, Justice des mineurs, Parentalité, PJJ, MJIE

Y a-t-il une vie avant l’adolescence ? Autour de cette question, qui est aussi le titre de notre dossier, nous avons réuni trois professionnelles particulièrement engagées. Cela donne une table ronde qui aborde tour à tour les notions de délinquance, de partenariat, de milieu ouvert renforcé mais aussi de justice restaurative et de parentalité.

Accès à la version en ligne

Études et recherches à l’Éducation surveillée entre 1952 et 1972, instruments d’un renouveau institutionnel et professionnel : ampleur et limites d’une collaboration

Article de Jean Pierre Jurmand

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Établissement d'éducation surveillée, PJJ, Formation, Recherche, Recherche-action, Pratique professionnelle, Organisme de formation

L’une des particularités de la justice des mineurs est d’être réceptive à l’évolution des sciences sociales dont elle tire en partie sa spécialisation. Son bras droit séculier, la direction de l’Éducation surveillée, par le biais de son école de formation, en a fait un usage abondant. Le centre de formation de Vaucresson s’est vu confier à l’origine deux volets essentiels des missions de la direction de l’Éducation surveillée après la seconde guerre mondiale : les études sur le phénomène social de la délinquance juvénile et la consolidation des savoirs d’investigation nécessaires à la connaissance de la personnalité des mineurs délinquants et à leur traitement individuel. A quoi il a fallu ajouter, dans le courant des années 1950, le renouvellement des méthodes éducatives. Les jeunes sciences humaines et sociales (psychologie sociale) contribuèrent à faire évoluer ces pratiques et le regard sur les populations prises en charge en lien avec les réformes législatives (1958), tout comme la sociologie au début des années 1960, vint rétablir la question du contexte et de l’environnement social pour dégager le sujet de sa seule problématique individuelle. En même temps qu’il poursuit des études, « classiques », d’étiologie factorielle de la délinquance juvénile, le centre de Vaucresson innove en faisant participer les personnels à des enquêtes et à des travaux de recherche, les associant ainsi aux changements et aux réformes auxquelles sont soumises des institutions de rééducation. La formation, avec les apports de la psychosociologie, fut aussi, pour une partie des personnels de la justice des mineurs, un lieu d’appropriation de leur propre pratique. Des liens complexes se sont noués pendant deux décennies entre la formation, la recherche, les pratiques, impliquant professionnels de l’intervention socio-judiciaire, chercheurs et institutionnels, dans un équilibre précaire qui a cédé devant la croissance des organisations, les logiques propres à chaque domaine, ou, tout simplement, les événements socio politiques.