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Jeunes « NEET » : les repérer et les mobiliser

Article de Mariette Kammerer, Julie Couronné

Paru dans la revue Lien social, n° 1336, 28 mars au 10 avril 2023, pp. 18-24.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Invisibilité sociale, Réseau social, Technologie numérique, Éducation artistique, Création, Formation, Motivation, Vulnérabilité, Dispositif d'insertion, NEET (Not on education employement or training), Bobigny

L’Insee recense en France 1,5 million de jeunes de 16 à 29 ans n’étant « ni à l’école, ni en emploi, ni en formation », dont un million de manière durable. Une partie d’entre eux ne franchit même plus la porte des institutions. C’est pourquoi les pouvoirs publics ont soutenu des projets de repérage, de « raccrochage » et de formation, adaptés à ces « invisibles ». Tour d’horizon.

-Jeunes « NEET » : les repérer et les mobiliser
-Formation : remobilisation par la création artistique
-Entretien avec Julie Couronné : le rejet des institutions

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Ce qu’une " sortie positive " de la Garantie jeunes veut dire

Article de Julie Couronné, Marie Loison Lerustre

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 183-199.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Emploi accompagné, Dispositif d'insertion, Jeune en difficulté, Réussite sociale

Cet article est issu d’une enquête ethnographique menée dans trois missions locales au cours de laquelle nous avons observé la mise en œuvre de la Garantie jeunes. Il s’agit d’un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination de jeunes considéré.e.s comme « ni en emploi, ni en formation, ni en études » avec des ressources très faibles. Les critères institutionnels retenus pour considérer une « sortie positive » de la Garantie jeunes se rapportent à l’emploi et uniquement à l’emploi. L’enquête menée nous incite à adopter une lecture alternative, fondée sur les parcours observés. Nous nous sommes plus particulièrement intéressé.e.s aux différentes raisons qui expliquent que certain.e.s jeunes soient parvenu.e.s à s’approprier le dispositif et comment il leur a permis de « s’en sortir ». À quoi tient la réussite de ces jeunes ? Quelles sont les ressources dont ils et elles disposent ? Notre approche de ces « jeunes qui s’en sortent » vise à interpréter leur mise en mouvement comme le produit de la rencontre entre une proposition institutionnelle, par nature collective, et des caractéristiques sociales mises à l’épreuve dans leur parcours biographique.

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Les jeunes majeurs sans soutien familial : entre ruptures de parcours et trajectoires toutes tracées

Article de Céline Jung

Paru dans la revue Vie sociale, n° 18, juin 2017, pp. 69-80.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune majeur, Protection de l'enfance, Inégalité, Rupture, Insertion sociale, Dispositif d'insertion, Vulnérabilité, Loi 2016-297 du 14 mars 2016, CIDE (Convention internationale des droits de l'enfant)

Alors que la continuité des parcours est devenue l’un des objectifs affichés de la protection de l’enfance, garantie par un projet pour l’enfant supposé prendre en compte le devenir à long terme, les études montrent que les jeunes protégés accédant à la majorité civile sont frappés par une rupture brutale au moment de leurs 18 ans. L’aide facultative dont peuvent bénéficier les jeunes sans soutien familial de 18 à 21 ans au titre de l’Aide sociale à l’enfance est en effet de plus en plus sous tension : fortement contraignante pour les jeunes, elle est aussi de plus en plus remise en cause, voire supprimée dans certains départements. L’alternative pour les jeunes se situe souvent entre rupture brutale ou adhésion contractuelle à un parcours stéréotypé imposé par les services. Dans un contexte de structuration des trajectoires des individus, non plus en statuts mais en parcours, les inflexions sur les parcours des enfants placés creusent des inégalités.

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Jeunesse(s) : les voies de l'autonomie

Article de Christian Papinot, Léa Rochford, Isabelle Danis, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 195, 2017, pp. 9-161.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Autonomie, Crise économique, Emploi, Dispositif d'insertion, Politique, Étudiant, Logement, Emploi jeune, Mission locale pour l'emploi

Depuis près de deux décennies, l'accès des jeunes à l'autonomie souffre de l'impact de difficultés économiques durables. celles-ci perturbent notablement la transition vers l'âge adulte. Trouver son premier emploi, concilier travail et études supérieures, accéder à un logement autonome sont autant d'épreuves pour les moins de 30 ans, au point qu'elles caractérisent cette phase de la vie. [présentation de l'éditeur]

Les décrocheurs qui raccrochent et s’accrochent à l’Épide. Monographie d’un dispositif

Article de Joël Zaffran

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 3, septembre 2015, pp. 247-266.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Éducation spécialisée, Internat, Insertion professionnelle, Sociologie, Évaluation, Dispositif d'insertion, Motivation, Projet professionnel, Armée, Discipline, Décrochage scolaire, EPIDE (Etablissement public d'insertion de la Défense)

L’Établissement public d’insertion de la Défense (Épide) est un dispositif public d’insertion professionnelle des jeunes majeurs sans diplôme ni qualification [1]. Son originalité est l’accompagnement socio-éducatif de ces jeunes en internat d’inspiration militaire. Faire de l’Épide un objet sociologique amène à comprendre pourquoi ils optent pour ce dispositif contraignant et comment ils s’y accrochent. Pour cela, on s’appuie sur les données issues d’une monographie d’un Épide afin de saisir le contenu de la « socialisation épidienne » puis de construire une typologie d’« épidiens » à partir du croisement de la vocation militaire et du projet professionnel. On voit alors que l’adhésion au dispositif est irréductible au projet de carrière militaire puisqu’elle dépend des conditions du décrochage scolaire et d’un dosage plus ou moins maîtrisé de la logique vocationnelle et la logique professionnelle.

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