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Dépendance financière et maltraitance familiale des aînés au Sénégal

Article de Emmanuel Niyonsaba

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 170, printemps 2023, pp. 57-71.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Classe sociale, Maltraitance, Famille, Femme, Précarité, Relation familiale, Norme sociale, Estime de soi, Sénégal

Cet article s’intéresse à la maltraitance familiale envers les personnes âgées en grande vulnérabilité économique vivant dans les familles modestes au Sénégal. En nous appuyant sur l’étude qualitative menée en milieu urbain à Dakar et Saint-Louis auprès de personnes âgées et de leurs proches, nous explorons les principaux facteurs de risque et l’interprétation qu’ont ces enquêtés de la maltraitance familiale. Nous analysons également les risques que représente la dépendance financière des aînés sur leur vie sociale et leur santé. L’étude montre que la maltraitance se caractérise par la violence psychologique et affective dans les familles éprouvant des difficultés à prendre en charge les besoins de la personne âgée. Elle s’accompagne chez les aînés du risque d’un repli sur soi marqué par le sentiment de perte de leur identité. Enfin, comme le révèle cette étude, les préoccupations consécutives à l’affaiblissement du pouvoir d’agir sur fond des ressources limitées, couplées aux effets paradoxaux de la valorisation excessive de la place sociale des personnes âgées, mettent au jour la nécessité de mettre en place des politiques préventives et des actions de sensibilisation sur les conséquences dramatiques de la maltraitance au sein des familles afin de permettre le maintien de l’identité des aînés concernés par ces facteurs de risque.

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Educations militantes, formations au militantisme

Article de Maëlle Moalic, Jean Philippe Tonneau, Nicolas Brusadelli, Françoise F. Laotet al.

Paru dans la revue Revue française de pédagogie, n° 215, avril-mai-juin 2022, pp. 5-95.

Mots clés : Lien social-Précarité, Inégalité, Classe sociale, Militantisme, Socialisation, Jeune, Femme, Participation, Savoir, Politique

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Multipartenariat sexuel chez les jeunes femmes à Haïti

Article de David Jean Simon

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 79-99.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Jeune, Prévention sanitaire, Femme, Enquête, Conditions de vie, Classe sociale, Conduite à risque, Niveau scolaire, Religion, Haïti

Durant ces dernières années, le comportement sexuel des jeunes femmes dans les pays en voie de développement occupe une place de plus en plus importante dans les programmes de santé reproductive. En effet, à Haïti, par exemple, près de 35 % d’entre elles ont deux partenaires sexuels ou plus, ce qui a des conséquences fâcheuses tant sur la jeune fille que sur son environnement. L’objectif de cet article est d’identifier les différents facteurs socio-économiques qui influencent le multipartenariat sexuel chez les jeunes femmes à Haïti. Les données utilisées dans le cadre de ce présent article proviennent de la dernière Enquête démographique et de santé (2017) et ont fait l’objet d’une analyse univariée et d’une analyse multivariée à travers un modèle logit. De ces analyses, il ressort que les variables « milieu de résidence », « niveau d’éducation », « religion », « niveau de vie », « accès à Internet » et « statut matrimonial » sont les facteurs clés dans l’explication du multipartenariat sexuel observé chez les jeunes filles à Haïti.

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Les ressources de la proximité. Capital d’autochtonie et engagements locaux des jeunes femmes d’origine populaire et rurale

Article de Sofia Aouani, Sophie Orange, Fanny Renard

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 167-189.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Femme, Classe sociale, Milieu rural, Insertion professionnelle, Revenu, Territoire

Cet article propose de mobiliser le concept de « capital d’autochtonie » pour éclairer les formes de soutien et les types de ressources sur lesquels s’appuient les jeunes femmes d’origine populaire et rurale dans leur accès à l’âge adulte. Le capital d’autochtonie va permettre à ces jeunes femmes de compenser l’absence ou la faiblesse des capitaux culturels et/ou économiques nécessaires à l’insertion professionnelle ou à l’accès à la propriété. En venant combler les décalages entre les titres scolaires et les postes occupés, ou encore en contribuant à offrir aux jeunes femmes des marges de liberté et de résistance face à l’assignation domestique au sein du couple ou aux rapports hiérarchiques dans l’emploi, les ressources locales apparaissent comme des conditions de possibilité de la conciliation entre différents impératifs sociaux qui pèsent sur ces jeunes femmes, et notamment les normes de l’emploi et de la maternité. Mais, s’il permet de pallier l’absence ou la faiblesse des capitaux centraux dans l’accès à certains marchés (emploi, immobilier, matrimonial, etc.), le capital d’autochtonie ne permet pas de compenser intégralement ce déficit.

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Femmes et dealers. Une recherche de terrain au sein du deal de classes moyennes bordelais

Article de Sarah Perrin

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 1, 2018, pp. 15-37.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Trafic de drogue, Femme, Rôle, Classe sociale, Stratégie, Genre, Police, Risque, Violence, Abus sexuel, Personnalité, Compétence, Bordeaux

Cet article propose d’étudier les situations de femmes socialement insérées dans le deal de stupéfiant bordelais. Être une femme dans le deal implique plusieurs avantages : cela permet de tirer parti de stéréotypes positifs et d’avantages sexués à la fois dans l’achat, la vente de stupéfiants et face à la police. Mais c’est aussi s’exposer à de nombreux risques. En tant que minorité sexuée au sein d’un milieu social perçu comme dangereux, les femmes
doivent sans cesse prendre garde à ce que leur genre ne soit pas perçu comme un facteur de vulnérabilité physique et psychologique. Elles doivent faire face à une menace diffuse de violence et courent plus souvent le risque de se faire escroquer. Elles mettent donc en place des stratégies pour être reconnues comme des membres à part entière de cette activité illicite. Elles ressentent également un double décalage, du fait de leurs positions à cheval sur plusieurs univers sociaux : le monde des stupéfiants et les autres sphères légitimes de leurs vies sociales.

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A qui profite le couple ? Une étude longitudinale de l'alimentation à l'intersection du genre, de la situation conjugale et du statut social

Article de Marie Plessz, Alice Guéguen

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 58-4, octobre-décembre 2017, pp. 545-576.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Couple, Alimentation, Femme, Homme, Santé, Analyse comparative, Recherche, Genre, Classe sociale, Vieillissement

La vie en couple est-elle bénéfique pour les hommes et pour les femmes, ou pour les hommes au détriment des femmes ? Comment un événement biographique comme la perte du conjoint s’insère-t-il dans le processus du vieillissement ? Nous abordons ces questions à travers une pratique quotidienne qui se déroule largement dans l’espace domestique tout en étant un bon indicateur d’un style de vie conforme aux recommandations de santé et aux goûts dominants : la consommation quotidienne de légumes. Nous utilisons la cohorte épidémiologique Gazel de l’Inserm dont les 20 625 enquêtés sont suivis depuis 1989. Les hommes voient leur consommation de légumes décroitre plus que les femmes quand ils connaissent une rupture d’union. Leur consommation est aussi plus sensible à la position sociale de leur conjointe. La consommation de légumes des femmes ne diminue qu’après la rupture d’une union avec un homme de situation socioprofessionnelle modeste. Nous concluons que, dans notre population d’étude vieillissante, la conjugalité bénéficie aux deux conjoints, mais plus aux hommes qu’aux femmes. Cet article propose un apport méthodologique sur le traitement des non-réponses dans des données de cohorte, et théorique en discutant la possibilité d’une intersection entre genre, classe et statut conjugal dans la sphère domestique.

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Sociologie de l'alimentation

Article de S. Carof, M. Plessz, M. C Le Pape, et al.

Paru dans la revue L'Année sociologique, vol. 67, n° 1, 2017, pp. 11-162.

Mots clés : Alimentation, Sociologie, Repas, Diététique, Niveau de vie, Norme, Corps, Femme, Exclusion sociale, Classe sociale

Si l’alimentation a été étudiée depuis les origines de la sociologie, elle n’a été que tardivement considérée comme un objet en tant que tel, peinant à trouver sa place entre les discours des sciences biologiques et psychologiques. Manger, cet acte qui pourrait sembler anodin et banal, constitue pourtant une pratique culturelle dont la compréhension est une porte d’entrée idéale pour saisir l’organisation d’une société. Parce que les pratiques alimentaires jouent le rôle de marqueurs identitaires et occupent une place centrale dans les processus de différenciation sociale, elles sont à la fois le reflet et la source de nombreuses inégalités sociales, qu’il s’agisse de ressources économiques, d’apparence ou encore de santé.

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Les espaces de l'entre-soi

Article de Sylvie TISSOT, Eleonora ELGUEZABAL, Jean RIVIERE, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 204, septembre 2014, 140 p..

Mots clés : Aménagement de l'espace, Classe sociale, Sécurité, Ghetto, Élu local, Vie politique, Banlieue, Habitat individuel, Mixité sociale, Cadre, Logement social, Relogement, Femme, Milieu urbain, Discrimination, ARGENTINE, ISRAEL, HAUTS DE SEINE

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L'obésité une expression corporelle ?

Article de Catherine GRANGEARD, Thibaut de SAINT POL, Didier LAURU, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 311, octobre 2013, pp. 12-49.

Mots clés : Obésité, Prise en charge, Psychanalyse, Cure analytique, Inégalité, Homme, Femme, Classe sociale, Surmoi, Oralité, Image du corps, Groupe de parole, Parents, Contre-transfert, Relation enfant-parents, Adolescent, WINNICOTT (DONALD WOODS)

"...Dans ce dossier, nous proposons une approche peu attendue... pour mieux comprendre la personne en obésité. Aucune explication correspondant à toutes les personnes en obésité ne vaut, dans l'absolu et leur seul point commun est bien d'avoir une histoire qui leur est propre. L'influence de l'environnement est posée d'emblée comme étant au coeur des variabilités individuelles, et ce, quand bien même des gènes auraient été identifiés....L'absence de visibilité des psychanalystes sur ce terrain est à abolir. Au-delà du plaidoyer, voyons l'efficacité ! Chacun à sa place (santé, éducation), chacun de sa place...il est finalement ici question d'in-discipline...

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Prismes féministes : qu'est-ce que l'intersectionnalité ?

Article de Elise PALOMARES, Armelle TESTENOIRE, Danièle KERGOAT, ELise PALOMARESet al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, n° 176-177/2-3, avril-décembre 2010, pp. 15-192.

Mots clés : Femme, Féminisme, Relation femme-homme, Discrimination sexuelle, Racisme, Classe sociale, Inégalité, Travail, Syndicalisme, Récit de vie, Immigration, Insertion professionnelle

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