Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 15

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Violences en France : peut-on parler de décivilisation ?

Article de Philippe Robert, Renée Zauberman

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 362, octobre 2023, pp. 25-31.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Agression, Insécurité, Société, État, Politique

La société française est-elle engagée, comme l’a affirmé Emmanuel Macron, dans un « processus de décivilisation » ? L’analyse chiffrée des agressions montre une certaine stabilité des faits de violence, avec des écarts selon les types d’agressions et les zones géographiques. Cette information, complexe, est indispensable pour penser l’évolution de la société, le rôle de l’État et sortir du piège idéologique.

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Habitations collectives : maltraitance, intimidation ou intolérance entre aînés ?

Article de Roxane Leboeuf, Marie Chantal Falardeau, Marie Beaulieu

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 169, décembre 2022, pp. 49-63.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Centre de long séjour, Habitat collectif, Interaction, Agression, Violence, Langage, Relation entre pairs, Québec, France

Les interactions négatives entre résidents sont un enjeu émergent au sein des habitations collectives pour aînés. Au Québec (Canada), de nombreux acteurs se mobilisent pour lutter contre le problème et l’élaboration d’une terminologie consensuelle s’avère essentielle pour faciliter leur concertation. Cet article propose une réflexion critique sur la terminologie à privilégier dans la francophonie en s’appuyant sur l’état des connaissances et sur les résultats de deux recherches menées au sein de quatre habitations collectives pour aînés autonomes et semi-autonomes au Québec. Alors que les termes « maltraitance » et « intimidation » sont largement employés, leur définition ne permet pas de bien saisir l’essence du problème survenant entre les résidents. Selon les participants et les experts rencontrés, l’« intolérance » serait un terme plus approprié pour représenter l’ensemble des interactions négatives entre résidents de type psychologique, physique, matériel et sexuel documentées. Davantage de recherches doivent être menées afin d’approfondir et de valider la terminologie proposée. Cet article s’avère novateur dans un contexte où la majorité des écrits qui documentent ce problème émergent sont publiés en anglais et qu’une variété de terminologies sont répertoriées dans la littérature.

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Du risque traumatique à la satisfaction de compassion chez les éducateurs

Article de Maël Virat

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 80, septembre 2022, pp. 66-76.

Mots clés : Traumatisme, Travailleur social, Souffrance, Accompagnement, Distance, Risque, Agression, Burn out, Usure professionnelle, Conditions de travail

Le travail à la Protection judiciaire de la jeunesse (pjj) et, plus globalement, en protection de l’enfance, implique des interactions fréquentes avec des personnes qui font face à de nombreuses difficultés et vivent des expériences traumatiques. À cela s’ajoute également un risque important de subir des agressions (verbales et physiques) ou d’en être le témoin. Quelles peuvent être les conséquences sur les professionnel·le·s ? Comment réduire les facteurs de risque traumatique ? Et si l’une des clés principales de compréhension se trouvait dans l’analyse du processus de fatigue, mais aussi de satisfaction et de compassion ?

Agressions, toujours sexuelles ?

Article de Manuella De Luca, Estelle Louët

Paru dans la revue Adolescence, tome 40, vol. 1, n° 109, janvier-juin 2022, pp. 1-224.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Agression, Délit sexuel, Victime, Automutilation, Parricide, Anorexie, Viol, Harcèlement sexuel, Abus sexuel, Traumatisme, Souffrance psychique

À l'heure des hashtags "metoo", "metoogay","metooinceste", les agressions seraient-elles toujours et encore sexuelles ? À l'heure d'une forme de libération de la parole qui souligne paradoxalement la difficulté à parler, à être entendu ou à pouvoir consentir, y aurait-il d'autres agressions que sexuelles ? S'agit-il d'un sexuel aux prises avec la destructivité et la déliaison ou d'un sexuel esclave de sa dimension pulsionnelle brute d'exigence coûte que coûte de satisfaction ?
En temps de Covid, l'expression de la souffrance psychique bouscule les repères théoriques et nous invite à nous reposer la question d'une origine toujours sexuelle des agressions.
L'augmentation saisissante des tentatives de suicide et des troubles des conduites alimentaires chez les adolescent.e.s en post-confinement ouvre la réflexion sur ce qui vient agresser, faire obstacle, réactiver un traumatisme dans la situation actuelle de pandémie. L'incertitude, la perte de contrôle, l'absence de perspective, le renoncement à la vie amicale, amoureuse, sociale, aux activités de loisirs, aux plaisirs des sorties au café, au cinéma ou au stade, participe à une forme de violence et d'agression dont les adolescent.e.s sont particulièrement victimes. Comment faire face à l'agression pulsionnelle interne inhérente au processus adolescent et comment consentir aux sacrifices liés au couvre-feu, au confinement et autres mesures barrières sans crainte d'une guerre à mener sur deux fronts, et donc difficilement gagnable ?
À considérer que toute agression est nécessairement sexuelle, les psychanalystes d'adolescent.e.s courent le risque de se voir de nouveau renvoyés à un pansexualisme recouvrant l'ensemble de la compréhension psychique. Car que faire des auto-agressions que sont le suicide, les automutilations et les troubles des conduites alimentaires ? Ces attaques du corps sont-elles prises, elles aussi, dans un réseau représentationnel inconscient et dans les effets de l'après-coup typique de la sexualité humaine ?
Comment penser les excès de liaison induits par la collusion entre l'agression sexuelle et la dessication entrainée par la déliaison mortifère de l'agression ?
À partir de cette question provocatrice, nous souhaitons porter notre attention sur les adolescent.e.s victimes et auteurs d'agression. Quels dispositifs de soin et quels aménagements du cadre thérapeutique face aux effets et aux conséquences des agressions sexuelles ? Quelles modalités d'accueil face aux agressions qui seraient au-delà ou en deçà de cette valence sexuelle.

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Pourquoi ? La violence sexuelle chez les jeunes

Film de Danielle Sturk, 2022.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeune, Sexualité, Violence, Genre, Homme, Femme, Représentation sociale, Abus sexuel, Témoignage, Liberté, Agression, Discrimination, Changement social, Canada

Pourquoi ? C’est la question que pose courageusement la réalisatrice Danielle Sturk pour mieux comprendre le sujet difficile de la violence sexuelle chez les jeunes, en allant à la rencontre d’hommes, observateurs de leur entourage et de leur société, et de femmes survivantes d’agressions sous diverses formes. En résulte un film profondément subjectif, riche de réflexions personnelles diversifiées, qui veut stimuler un dialogue nécessaire afin de contribuer à ce que cesse cette violence genrée. Car les choses ne changent que si les gens en parlent et passent à l’action. (Présentation éditeur)

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Du délicat usage de la prévention des violences sexuelles en milieu scolaire

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 92, 2021, pp. 51-60.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accompagnement de la personne et identité, Information sexuelle, Abus sexuel, Agression

Les violences sexuelles commises sur des enfants sont des facteurs de destructivité psychique majeure qui peuvent hypothéquer durablement leur devenir et leur vie d’adulte. Prévenir ces violences apparaît donc comme un enjeu fondamental pour notre société. Mais de la théorie à la pratique, cette nécessité d’agir n’est pas si simple et comporte de nombreux aléas que cet article propose d’aborder.

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Implication des élèves témoins dans le phénomène de harcèlement scolaire : pour une compréhension systémique

Article de Tina Stahel

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 1, janvier 2021, pp. 23-38.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Harcèlement moral, Établissement scolaire, Approche systémique, Groupe, Violence, Agression, Répétition, Prévention, Agresseur, Victime

Le harcèlement entre élèves en milieu scolaire est toujours plus représenté comme un phénomène de groupe. Plus particulièrement dans une logique systémique, l'utilisation d'agressions répétées à l'encontre d'un.e ou des camarades jugé.e.s comme "différent.e.s" est une solution trouvée par les élèves pour réguler leurs relations et, plus généralement, maintenir l'homéostasie au sein de leur système des pair.e.s. Trois mille deux cent soixante élèves âgé.e.s de 12 à 14 ans ont été interrogé.e.s par e-questionnaire et focus groupes afin de mieux appréhender le contexte de groupe duquel émerge le harcèlement et la place accordée aux élèves témoins dans ces situations. Les résultats montrent, entre autres, que ces élèves préfèrent renforcer ou imiter les violences exercées envers un.e ou des pair.e.s stigmatisé.e.s, plutôt que de les soutenir ou de les aider. Ils/elles peuvent également relativement facilement devenir auteur.rice.s ou victimes dans une même situation de harcèlement ou au fil de leur scolarité.

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Les jeux dangereux au collège, une approche spatiale

Article de Thibaut Hebert, Mickaël Vigne, Eric Dugas

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 3, septembre 2020, pp. 484-511.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Jeu, Risque, Conduite à risque, Collège, Aménagement de l'espace, Enquête, Agression

L’objet de cet article est de questionner l’aménagement des espaces scolaires dans une quête de prévention des conduites à risque tels que les jeux dangereux. Sur les 10080 collégiens interrogés, nous avons analysé les réponses des 2850 élèves ayant déclaré avoir pratiqué au moins une fois un jeu dangereux. Les résultats révèlent en premier lieu que la cour de récréation, malgré la présence des adultes, fait figure de terrain idéal à la pratique des jeux dangereux. En second lieu, les espaces interstitiels se distinguent par une surreprésentation des jeux à valence agressive. Cette étude confirme alors que le type d’architecture valorisé dans les collèges français conjugué à des aménagements succincts favorisent certains types de jeu.

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Une femme comme moi

Film de Johanna Bedeau, 2020.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Abus sexuel, Agression, Harcèlement sexuel, Femme, Travail, Victime, Police

Ce court-métrage, qui se déroule sur les monologues de 4 femmes, fait partie d'un kit de formation portant sur le harcèlement et les violences sexuels dans la sphère professionnelle, la stratégie de l’agresseur et son impact sur la victime. Il présente le repérage des victimes par le questionnement systématique sur la femme victime, repérage qui améliore la prise en charge et l’orientation par le.la manager de la victime.

Téléchargeable sur https://stop-violences-femmes.gouv.fr/ (Présentation éditeur)

Une femme comme moi, kit Violences sexistes et sexuelles au travail

Soigner le traumatisme ?

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 69-70, décembre 2018, pp. 1-39.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Soin, Traumatisme, Immigré, Enfant, Violence, Agression

Violences, attentats, catastrophes, tortures, viols, maltraitances... Ces événements qui suscitent l’effroi peuvent avoir des conséquences psychiques graves sur le plus long terme. Peut-on soigner le traumatisme ? Si nous posons la question, c’est parce que la réponse ne va pas de soi. Ce numéro de Rhizome présente un double intérêt au regard de la ligne éditoriale de la revue. D’une part, l’appréhension du traumatisme paraît être à l’articulation entre un événement et/ou un contexte social et une « empreinte » psychique. La souffrance psychosociale d’hier serait le traumatisme d’aujourd’hui. D’autre part, il existe une prévalence des psychotraumatismes plus élevée pour les personnes ayant l’expérience de la précarité et/ou de la migration. Que recouvre alors le « traumatisme » dans une perspective clinique ? La terminologie s’inscrit aujourd’hui dans le langage commun, suscitant de fortes attentes pour que les dispositifs de santé mentale prennent en charge les personnes exposées à des événements traumatiques.

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