Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 23

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Usages numériques au service de l’industrialisation du « travail social »

Article de Jonathan Louli

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 81, mars 2023, pp. 113-123.

Mots clés : Travail social : Formation, Technologie numérique, Travail social, Évolution, Pratique professionnelle, Informatique, Communication, Interprétation, Gestion, Sociologie

L'écosystème du "travail social" est en voie d'industrialisation. Cet article examine en quoi des usages numériques contribuent aux phénomènes d'industrialisation : instrumentalisation des secteurs, formatage des pratiques, prolétarisation des travailleur-euse-s.

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Aménager un espace suffit-il à ce qu’il soit habité ? Conceptions de la co-intervention des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante pédagogique

Article de Corinne Merini, Serge Thomazet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/3, n° 95, janvier-juin 2023, pp. 57-72.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfant en difficulté, Inclusion, Intégration scolaire, Enseignement spécialisé, Recherche, Identité professionnelle, Compétence, Rôle, Pédagogie, Profession, Évolution, Psychologie, Sociologie

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Le harcèlement, un malaise dans le travail ?

Article de Jean Brice Pascal, Delphine Scotto di Vettimo

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 80, décembre 2022, pp. 51-65.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail, Harcèlement moral, Agressivité, Sociologie, Société, Évolution, Culture

Une sorte d’épidémie de l’agressivité et du harcèlement semble régner au travail. Cependant, Freud a dressé un constat double : le travail est le meilleur moyen de réparer notre détresse subjective et l’agressivité est constitutive de notre psychisme. Comment se détacher d’une pensée affective difficilement objectivable pour envisager que le discours du harcèlement est une manifestation de notre temps, révélant un délitement du groupe ?

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Vulnérabilité, fragilité : des notions en vogue, pour quelle effectivité ?

Article de Michèle Becquemin

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 282, septembre 2021, pp. 19-27.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Vulnérabilité, Concept, Évolution, Sociologie, Droit, Discours, Castel (Robert)

Ce texte interroge la réelle effectivité des notions de vulnérabilité et de fragilité. Il montre combien elles sont discutables du point de vue de la sociologie et du droit, y compris pour Robert Castel qui est pourtant souvent cité comme penseur de la vulnérabilité. Considérant la nouvelle morale politique à laquelle ces mots correspondent, l’auteure en évoque les répercussions délétères sur le travail social.

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Nous l’avons tant aimée… la sociologie

Article de Alain Caillé, Philippe Chanial, François Gauthier, et al.

Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 56, décembre 2020, pp. 5-268.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Sociologue, Approche historique, Évolution, Société

L’inventeur du nom « sociologie », Auguste Comte, voyait en elle, on s’en souvient, la dernière venue, mais aussi la plus importante des sciences, celle qui allait pouvoir rendre compte de toutes les autres, de leurs conditions d’émergence, de leur sens et de leur importance relative. Elle devait être une méta-science, une science des sciences. Propos excessif, sans nul doute. Mais il faut bien reconnaître que l’ambition de la sociologie naissante, celle des classiques, des Marx, Weber, Durkheim, Simmel, Elias, Mauss, etc., a été légitimement considérable et, pour tout dire, assez exaltante. Elle ne se proposait rien moins que d’expliquer comment se forme et s’organise la multiplicité des rapports possibles entre les humains, comment naissent les croyances, les valeurs et les idées, qui y adhère et pourquoi, avec quels effets, etc. On allait enfin pouvoir répondre, à la fois empiriquement et de manière conceptuellement bien construite, aux questions léguées par la philosophie.

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Crise de modernisation associative : la dimension institutionnelle oubliée

Article de Delphine Vincenot

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 197-208.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Changement, Évolution, Institution, Organisation, Organisation sociale, Professionnalisation, Recherche, Sociologie, Valeur, Vie associative, Vie institutionnelle

Le phénomène associatif français, aux objets éclectiques, est unifié par ses obligations statutaires, régies par la loi du 1er juillet 1901. Depuis quelques décennies, les organisations de ce tiers-secteur, par analogie au service public et au secteur marchand, doivent inévitablement se professionnaliser. L’article étudie la dimension institutionnelle associative à travers la crise de modernisation d’une association de coopération internationale. Il montre que la logique instituante, qui préside à la création d’une association, est mise à mal par l’imposition de changements gestionnaires visant à sa sécurisation financière. Ceux-ci disqualifient la dimension symbolique des pratiques et du fonctionnement du collectif. L’analyse d’approche clinique du processus critique dévoile la centralité d’une dimension institutionnelle associative fondée sur un triple axiome : solidarité, démocratie et non-lucrativité.

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Les pères analyseurs de l'institution familiale contemporaine ?

Article de Patricia Bessaoud Alonso, Juliette Clément

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 83-96.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Autorité parentale, Changement social, Évolution, Famille, Famille monoparentale, Histoire familiale, Homoparentalité, Individualisme, Institution, Intérêt de l'enfant, Mariage, Parentalité, Paternité, Patriarcat, Père, Pouvoir, Recherche, Relation enfant-père, Représentation sociale, Sociologie, Témoignage, Vie institutionnelle

L’institution familiale s’est transformée ces dernières décennies à la faveur d’un processus assujetti à un arsenal législatif, aux mutations sociétales et aux politiques publiques mises en œuvre. L’individualisme prend corps au sein de la famille avec une expression du désir exacerbé autour de la parentalité et plus singulièrement de la paternité. L’institution est revisitée à travers la place du père, biologique ou non, quelles que soient la configuration familiale et l’orientation sexuelle. Les pères sont-ils des analyseurs des familles contemporaines ?

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Formes contemporaines d'organisation et de travail : évolutions, révolutions ?

Article de Jean Philippe Bouilloud, Anne lise Ulmann, Bénédicte Vidaillet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 27, printemps 2019, pp. 9-237.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Aliénation, Autonomie, Autorité, Catégorie socioprofessionnelle, Coopération, Définition, Économie, Économie sociale et solidaire, Emploi, Environnement socioprofessionnel, Évolution, Gestion, Immigré, Innovation, Marché du travail, Mondialisation, Motivation, Organisation, Organisation du travail, Participation, Pouvoir, Pratique professionnelle, Précarité, Relation, Représentation sociale, Socialisation, Sociologie, Sociologie du travail, Stratégie, Technologie numérique, Travail

Ce numéro s’intéresse aux formes émergentes d’organisations et de pratiques, qui renvoient à de nouveaux imaginaires politiques et économiques, et aux conséquences que ces transformations pourraient avoir pour le monde du travail. Quelles sont les définitions de ces organisations nouvelles et/ou alternatives? En quoi établissent-elles des ruptures ou des continuités avec des formes plus anciennes d’organisation et de travail ? Dans quelle mesure les nouveaux dispositifs techniques (numérique, logistique, etc.) font-ils évoluer les règles du jeu de l’emploi, du travail et des relations sociales ? Quelles sont les figures des « engagements », politiques, économiques, sociaux, de ces nouveaux acteurs du monde économique ? Quel sens ces acteurs de nouvelles formes de travail et d’organisations donnent-ils à leur action ? Face aux éventuelles conséquences négatives de ces engagements (échec, précarité…), quelles ressources mettent-ils en œuvre? Enfin, quelles conceptions du travail, du pouvoir, de l’argent, de la réussite, ces nouvelles formes du travail traduisent-elles, ou contribuent-elles à véhiculer ?

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L’opinion publique au fondement du droit de punir : fragments d’une nouvelle théorie de la peine ?

Article de Richard Dubé, Margarida Garcia

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 2, juin 2018, pp. 243-275.

Mots clés : Justice-Délinquance, Sanction pénale, Opinion publique, Sociologie, Droit pénal, Évolution, Légitimation, Victime, Théorie, Justice, Canada

Cet article porte sur les références à la notion d’opinion publique dans les débats parlementaires canadiens visant l’adoption de lois pénales plus sévères. La confiance du public dans l’administration de la justice est alors au cœur des préoccupations législatives et engendre une stratégie de « séduction » qui va jusqu’à loger au second rang l’objectif de la protection de la société. Cette stratégie parait s’appuyer sur des fondements du droit de punir différents de ceux auxquels les théories de la peine de la « rationalité pénale moderne » de Pires (1998, 2001) avaient pu nous habituer depuis le milieu du XVIIIe siècle. Nous y voyons, au cœur même de cette rationalité pénale, l’émergence d’une théorie de l’approbation publique et de nouveaux obstacles à l’évolution du droit criminel moderne.

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Notes sur les transformations du militantisme et du travail social selon Jacques Ion

Article de Francis Lebon

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 61, mars 2018, pp. 45-51.

Mots clés : Intervention sociale, Militantisme, Sociologie, Évolution, Langage, Travail social

La sociologie du militantisme et du travail social n’échappe pas toujours à la mise en récit du changement et à la quête de la nouveauté. Ainsi, « l’engagement distancié » succéderait à « l’engagement total », tout comme « l’intervention sociale » prendrait la place du « travail social ». Mais cet algorithme binaire ne contribue-il pas à obscurcir les mutations sociales qu’il prétend décrire ? Ni la qualification des transformations du militantisme ni la succession « travail » / « intervention » sociale ne doivent conduire à ce que la notion d’individu n’éclipse celle de social.

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