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Paru dans la revue Lien social, n° 1344, 5 au 18 septembre 2023, pp. 30-31.
Mots clés : Culture-Loisirs, Art, Milieu naturel, Accompagnement social, Action éducative, Éducateur spécialisé, ITEP, Atelier, Projet éducatif
Le travail en lien étroit avec la nature et l’art, en tant qu’outils thérapeutiques et d’apprentissages, a bien des vertus pour permettre un accompagnement des publics les plus en difficulté, au quotidien comme sur des projets particuliers.
Article de Sarah Andrieu, Christian Rinaudo, Soline Laplanche Servigne, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1342, juillet-septembre 2023, pp. 3-145.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Culture-Loisirs, Immigration, Art, Implication personnelle, Militantisme, Exil, Réfugié, Identité culturelle, Culture, Europe
Les artistes veulent sortir de leur tour d’ivoire. Par solidarité de destin, par militantisme ici ou au pays natal, ils investissent l’espace public en s’engageant dans les luttes en faveur des migrations dont ils partagent les expériences à travers leur création. Ce numéro interroge les relations entre migrations artistiques et mouvements sociaux compris dans une acception très large, de l’accueil des migrants jusqu’aux luttes pour les droits et la reconnaissance.
Article de Armelle Hours, Caroline Ferlay, Laurence Robineau, et al.
Paru dans la revue Lien social, n° 1331, 17 au 30 janvier 2023, pp. 26-27.
Mots clés : Culture-Loisirs, Atelier d'écriture, Personne handicapée, Handicap psychique, Handicap mental, Art, Peinture, Artiste, Givors, Inde
L’expérience que décrit cet article a eu lieu dans un Domicile Collectif à Givors (69) où sont accueillis des adultes en situation de handicap, mental ou psychique, avec une orientation MDPH. L’aide éducative, organisée dans l’intermittence, favorise l’autonomie. Ce projet innovant a réuni plusieurs protagonistes, les résidents et l’équipe du Domicile Collectif avec le soutien des cadres de l’institution, l’association Duppata et l’artiste peintre de la tribu Warli, Reena Vansing Valvi vivant en Inde.
Article de Jean Luc Moriceau, Carlos Magno Camargos Mendonça, Isabela Paes
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 55-74.
Mots clés : Culture-Loisirs, Territoire-Logement, Management, Organisation, Milieu urbain, Esthétique, Contestation, Affectivité, Capitalisme, Ordre social, Art, Politique, Brésil
Lipovetski et Serroy, dans leur ouvrage paru en 2013, documentent un capitaliste artiste et une esthétisation du monde, où la compétitivité se joue sur le terrain du sensible, des affects et d’une créativité exacerbée. Le management des expériences esthétiques dans les organisations impose un partage du sensible, limitant les possibilités d’autres expériences, de prises de parole et de styles d’existence, il est en cela éminemment politique. Toutefois, n’y a-t-il pas aussi l’apparition de formes de résistance, formant des scènes de contestations et de subversion de ce management ? Selon une approche tournée vers les affects, nous étudions le cas de l’esthétisation imposée dans la ville de Belo Horizonte (Brésil) et des battles de MCs qui détournent un espace désaffecté pour le retapisser d’affects mobilisateurs et contestataires. Ces duels construisent une expérience esthétique contestant celle théâtralisée par la ville où la mise en scène de l’espace promeut au centre calme, luxe et volupté favorables à la consommation. Le contraste permet de saisir combien l’esthétisation impose un regard, l’écoute sélective de certaines voix, une occupation de l’espace, un repositionnement du public et du commun, un ordre où chacun demeure à sa place. Si l’esthétisation promeut une théâtralisation, il s’agit d’un théâtre de la représentation et non de la répétition, qui combat les scènes qui proposeraient un autre partage du sensible. Un théâtre auquel s’opposent des performances, où les corps de ceux qui ressentent n’avoir pas de voix jouent leur propre rôle et leur place. Dans une perspective bien différente de celle d’un échange d’arguments rationnels dans l’espace public, le cas nous fait découvrir une guérilla du sensible, où corps, affects, territoires et performances sont au cœur de ce qui se joue dans les villes et les organisations.
Article de Nicolas Aubouin, Alexandra Le Chaffotec, Jean Max Koskievic, et al.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 185-210.
Mots clés : Culture-Loisirs, Travail-Emploi, Management, Art, Entreprise, Artiste, Organisation, Création, Institution, Rue, Milieu urbain, Gestion
L’objectif de cet article est de renouveler le dialogue entre art et organisation en mettant en lumière le rôle du street art comme révélateur des tensions organisationnelles et de ses paradoxes. Pour comprendre le rôle d’artefact organisationnel d’une œuvre de street art, nous l’analysons en tant que pratique artistique intégrée dans un processus d’institutionnalisation qui met en tension quatre dimensions clés de l’analyse organisationnelle : éphémère/pérenne ; visible/invisible ; individuel/collectif ; improvisation/routines. Ces dimensions font alors écho à quatre logiques paradoxales de l’organisation (Smith & Lewis, 2011) que nous mettons en évidence autour des enjeux de l’apprentissage, de l’appartenance, de la gestion et de l’exécution. Aussi, en partant plus spécifiquement du travail du street artiste Invader, et notamment de son œuvre « Dr House », nous révélons les tensions « à l’œuvre » et « en œuvre » dans les organisations, ce qui nous permet de mettre en lumière trois dimensions clés de l’œuvre comme artefact pédagogique, moteur de l’action managériale et moteur de la méthodologie de recherche en sciences de gestion. Ce travail suggère finalement une meilleure compréhension du déclenchement des paradoxes et de l’accompagnement de la gestion des paradoxes dans les organisations.
Cet article explore la manière dont l’approche esthétique contribue à enrichir la formulation de la stratégie en sortant des sentiers battus, répondant aux récents appels à l’introduction de davantage de « sensibilité » dans le champ du management stratégique pour contrer la domination de la rationalité et du positivisme. Face à l’omniprésence de l’incertitude dans les organisations, celles-ci sont en quête de démarches innovantes pour penser le changement. A ce titre, les méthodes inspirées de l’art semblent particulièrement pertinentes. C’est pourquoi, une recherche-intervention par intervention artistique menée par l’un des auteurs auprès d’une université française pluridisciplinaire sert de terrain d’investigation pour questionner les apports potentiels d’une approche esthétique au service de la formulation de la stratégie d’une catégorie spécifique d’organisations, en l’occurrence les universités. Depuis plusieurs décennies, les recherches soulignent le caractère atypique des universités s’agissant de leur rapport à la stratégie, alors que ces institutions sont désormais confrontées à des injonctions paradoxales leur imposant de se réinventer pour relever les défis de la compétition mondiale. Notre étude met en évidence l’apport de l’approche esthétique tant au niveau des caractéristiques du processus de décision stratégique qu’au niveau des résultats de ce processus. La formulation de la stratégie semble être facilitée par l’intégration de processus cognitifs, émotionnels et corporels qui stimulent la créativité et conduisent à une compréhension intuitive et imaginative du sens de la stratégie et de sa complexité. Cette compréhension apporte satisfaction et motivation, mais aussi des changements de comportements et de valeurs aux niveaux individuel et organisationnel grâce au pouvoir évocateur de la métaphore et à l’énergie stimulante du dessin et de la peinture.
L’auteur a eu le plaisir de rencontrer et d’accompagner un certain nombre de participants dans le cadre du Collectif Les Arts à souhait de Bergerac, association qui s’est fixé comme projet de réunir deux mondes souvent séparés, étrangers l’un l’autre, et qui ont entretenu pendant longtemps des rapports marqués du sceau de la méfiance et du dénigrement : la culture et le social. Ainsi, ce collectif tente de remettre en question la notion même de chef d’œuvre pour laisser place à une dimension plus ouverte, démocratique et vivante de l’œuvre en train de se créer, à travers un travail centré sur l’humain, en s’attachant aux personnes, à leur itinéraire, leurs sensibilités, leurs goûts et leurs désirs.
Souhaite-t-on vraiment la participation de toutes et de tous à la vie culturelle ? Celle-ci, en un sens, recèle un véritable pouvoir de subversion. Joseph Wresinski, fondateur du mouvement ATD Quart Monde en 1957, en était convaincu
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 3 & 4, décembre 2018, pp. 86-97.
Mots clés : Culture-Loisirs, Territoire-Logement, Développement local, Territoire, Milieu urbain, Démocratie participative, Mécénat, Art, Culture, Montréal
En 2017, dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal, la Brigade Arts Affaires de Montréal (BAAM) a légué une œuvre d’art public à la ville. Ce legs constitue une porte d’entrée privilégiée pour examiner de nouvelles articulations économiques et politiques du milieu culturel montréalais, particulièrement avivées par le contexte de commémoration. À travers l’examen des discours qui sous-tendent le don de cette œuvre d’art, cet article souhaite interroger comment l’implication de ce groupe de mécènes réarticule les idéaux de la participation et de la responsabilité citoyennes, mais aussi ceux du développement de la ville par l’art. Cette analyse met également en évidence l’ouverture du milieu politique à la l’implication d’un public pour le moins élitiste, dont les voix et les pratiques viennent moduler, par le biais de l’art, l’espace montréalais.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 3 & 4, décembre 2018, pp. 37-50.
Mots clés : Culture-Loisirs, Territoire-Logement, Artiste, Art, Démocratie participative, Précarité, Urbanisme, Militantisme, Milieu urbain
Dans cette interview réalisée par Jean-Luc Depotte, Françoise Schein rend compte de la portée sociale et citoyenne de son travail dans le champ mondial de l’art d’aujourd’hui. Une interview au ton très libre – à l’image de cette artiste, architecte et urbaniste, toujours sur la ligne de front –, qui relate un parcours atypique, éminemment vitaliste, le plus souvent vécu sur le mode collectif en Europe comme outre-Atlantique. S’y lit aussi un témoignage précieux sur le processus créatif et la complexité de la confrontation entre le geste artistique et les contraintes multiples liées à l’inscription de l’artiste dans le(s) territoire(s).