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Agriculture urbaine : des jardins pour le lien

Article de Mariette Kammerer

Paru dans la revue Lien social, n° 1340, 23 mai au 5 juin 2023, pp. 12-13.

Mots clés : Lien social-Précarité, Jardinage, HLM, ESAT, Insertion sociale, Convivialité, Lien social, Stains, Seine Saint Denis

En Ile-de-France, les jardins du béton ont le vent en poupe. Sur un toit, au pied d’une cité HLM, sur quelques ares libres en périphérie urbaine, si leur production reste modeste, ces havres de verdure constituent des lieux de convivialité, d’activités pédagogiques et une filière d’insertion en plein essor.

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C'est quoi le menu ?

Article de Laurence Bernabeu

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 587, octobre-décembre 2022, 30-35.

Mots clés : Santé-Santé publique, Territoire-Logement, Lien social-Précarité, Développement durable, Biodiversité, Travail éducatif, Alimentation, Agriculture, Jardinage, Production, Responsabilité, Économie sociale et solidaire, Système d'échange local, Précarité, Ile de la Réunion, Occitanie

Un pied dans le champ, un pied dans l'assiette. Ici et là, des équipes éducatives familiarisent les publics avec d'autres façons de se nourrir.

Adapté, partagé, le logement et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 23, novembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Logement, Inclusion, Habitat, Adaptation, EHPAD, Maintien à domicile, Colocation, Intergénérationnel, Expérimentation, Accueil familial, Décision, Vulnérabilité, Sécurité, Personne handicapée, Architecture, Innovation sociale, Lien social, Jardinage

Du "chez soi" au droit d’habiter
"VAIS-JE POUVOIR RESTER CHEZ MOI ?"
Quand le diagnostic tombe, toute personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé et ses proches se posent inévitablement cette question. Car, à l’heure où les repères se perdent progressivement, le domicile est avant tout un repaire rassurant. Reste à l’adapter. Or, la prévention est le maillon faible de l’accompagnement en France, comme le prouve la chasse perpétuelle aux financeurs pour pérenniser les postes d’ergothérapeutes à temps complet, garants de l’adaptation nécessaire du logement, puis de son appropriation.
La question de l’habitat ne se résume toutefois pas au domicile. Il peut, selon la dépendance, prendre la forme d’un hébergement en Ehpad ; à condition que la dimension domiciliaire soit prise en compte. Depuis plusieurs années, de nombreux directeurs se sont saisis de cette problématique dans un contexte de détérioration de l’image des établissements. Certains ont opté pour le Design Thinking. Derrière ce terme anglais se cache une adaptation qui s’appuie sur l’observation et l’écoute des professionnels et des résidents. Avec la volonté de réinventer les repères, de gommer au maximum l’institution, d’humaniser l’habitat.
DERRIERE "CHEZ MOI", PLUSIEURS OPTIONS.
D’autres tentent de relever le défi lors d’une reconstruction. C’est le cas d’un Ehpad public dans la Marne, avec la volonté d’une structure ouverte à tous comprenant de nouveaux espaces, des tiers-lieux où des étudiants, des locataires, des personnes en formation, des habitants peuvent côtoyer des résidents. Un engagement porté par la directrice, mais freiné par des financeurs frileux et draconiens en matière de normes sanitaires.
Méconnue, une troisième voie est née dans le Morbihan dans les années 1990, avec des habitats partagés où huit personnes souffrant de troubles cognitifs vivent en colocation. Depuis, quelques projets ont essaimé dans la région lilloise avec les maisons Ama Vitae, en région parisienne ou en Alsace, non sans difficultés… Même si les textes législatifs apportent des réponses, notamment avec la création en 2021 de l’aide à la vie partagée avec pour conséquence l’émergence du nouveau métier d’animateur du projet de vie sociale et partagée qui ne dispose d’aucune formation. Si l’habitat inclusif semble séduire les habitants et les professionnels, heureux d’avoir enfin le temps de bien accompagner et d’avoir de nouvelles responsabilités partagées, des freins sont encore nombreux : offre limitée sur le territoire, peu de demandes et reste à charge rédhibitoire. Tant que ces projets ne seront que des expérimentations, les financements resteront fragiles.
CHANGER DE REGARD ET DE MODELE.
Domicile, accueil familial, Ehpad, unités protégées, accueil temporaire, habitats inclusifs… Comment trouver son chez-soi, quand la société tout entière porte un regard dévalorisant et infantilisant sur les personnes souffrant de troubles neurocognitifs ? Comment vivre en toute liberté quand le domicile est fermé à clef ou lorsque l’unité de vie est accessible avec un digicode ? Au-delà des questions d’architecture, d’adaptation, c’est la culture organisationnelle qu’il faut changer. Penser compétences plutôt que dépendances. Voilà le chemin qui reste à faire. Car le droit d’habiter, si cher à Denis Piveteau, ne se résume pas à un toit mais à un pouvoir de choix, de décision, à une vie à l’extérieur. L’approche devra être transversale et pas uniquement sanitaire ou médico-sociale.

Le concept de jardin enrichi, une innovation en gériatrie

Article de Etienne Bourdon, Joêl Belmin

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 31-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, EHPAD, Activité, Qualité de la vie, Bien-être, Jardinage, Loisir, Environnement, Innovation, Stimulation, Cognition, Sens, Santé, Recherche, Concept

Les attentes sociétales soulignent l’importance d’offrir aux résidents en Ehpad un environnement favorable à la santé et à la qualité de vie. Les études expérimentales menées sur l’environnement enrichi ont montré des perspectives intéressantes, sans toutefois en réaliser la transposition au cadre de vie du sujet âgé. Le jardin enrichi est un concept innovant en gériatrie, issu de recherches translationnelles qui pourraient apporter des éléments de réponse encourageant sur l’amélioration du cadre de vie en institution psycho-gériatrique.

Transition écologique : structure et évolution des pratiques

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 16, avril 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Écologie, Développement durable, Environnement, Pratique professionnelle, Législation, Alimentation, EHPAD, Restauration collective, Projet d'établissement, Milieu naturel, Jardinage, Architecture, Empowerment, Citoyenneté, Démocratie participative, Accompagnement, Énergie, Territoire, Vieillissement, Personne âgée, Participation des usagers, Déchet, Engagement

STRUCTURER LES (BONNES) PRATIQUES. «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs.» C’était il y a vingt ans. Déjà. Cette phrase prononcée par le président de l’époque Jacques Chirac en Afrique du Sud est restée dans nos mémoires. Depuis, qu’est-ce qui a changé? Tout. A commencer par les textes législatifs qui se sont multipliés en France. Des réglementations de plus en plus contraignantes, mais qui ne sont pas toujours accompagnées de moyens financiers suffisants. C’est là où le bât blesse pour un secteur qui affiche une situation paradoxale entre l’utilisation quotidienne de produits nocifs pour répondre à une course à l’hygiène, une habitude à aérer des bâtiments surchauffés et une propension à jeter des tonnes d’aliments non consommés.
Valorisation des déchets, achats responsables, alimentation plus saine… sur le terrain, les initiatives se multiplient, portées par des directions ou des professionnels sensibilisés et engagés. Mais reste à généraliser et à structurer ses pratiques, à les inscrire et à les intégrer dans le projet d’établissement. L’enjeu est de passer du bricolage à une démarche transversale et cohérente. La marche est encore haute pour de nombreux acteurs, même s’ils ne s’interrogent plus sur «quand» s’engager, mais bien «comment». Pour répondre à cette question, les partenaires ont imaginé des outils et des méthodologies pragmatiques. D’ailleurs, près de 10 millions d’euros par an vont être injectés pour financer des conseillers en transition énergétique et écologique. Au total, 500 établissements se sont portés volontaires, marquant leur volonté de participer à l’aventure. La transition écologique constitue plus que jamais une opportunité pour le secteur de se démarquer, de réaliser des économies substantielles, de gagner en qualité de vie, de renforcer son attractivité en vue d’attirer du personnel et ainsi de couper l’herbe sous le pied du dévastateur turnover.
MENER ENSEMBLE LE COMBAT ECOLOGIQUE. Tous ceux qui ont décidé de prendre les devants mettent en avant les économies réalisées et affichent leur ambition de poursuivre leurs efforts, quand d’autres regrettent les surcoûts occasionnés par la loi Egalim, qui ne sont pas compensés par l’Etat à l’heure où les factures énergétiques flambent dans des bâtiments devenus, au fil des années, des passoires énergétiques.
Si les efforts autour d’une alimentation saine sont engagés, les petits plats végétariens à base de tofu ou de boulgour ont été boudés par les papilles des aînés. Les équipes ont donc réadapté les menus. Des pionniers dans un foyer d’accueil médicalisé dans le Nord-Pas-de-Calais ont misé sur une éolienne en autoconstruction, qui n’a jamais pu être mise en service, faute d’autorisation administrative. Même eux ne sont pas découragés, car ils mettent en avant l’aventure humaine, le «faire-ensemble». C’est bien l’autre enjeu de la transition écologique : ne pas séparer les «supposés» sachants (directions) et les suiveurs (usagers); tous doivent mener ensemble ce combat. L’enjeu est de sensibiliser et de faire participer les publics accompagnés pour qu’ils deviennent des écocitoyens à part entière.
REGARDER DEVANT SOI. A quand un accompagnement transversal à la hauteur des enjeux ? La question demeure. Ce sont les politiques qui devront apporter des réponses. La loi «grand âge» inclura-t-elle les questions environnementales ? Les bons élèves seront-ils enfin soutenus, valorisés ? Il n’est plus temps de se perdre dans des mesurettes, mais de regarder devant soi, de lever la tête, de respirer à pleins poumons pour donner la possibilité aux professionnels, aux usagers et aux familles d’évoluer dans un environnement sain et propice aux relations apaisées.

L'écologisation du travail social : les établissements sociaux à l'épreuve du changement climatique et de l'effondrement de la biodiversité

Livre de Dominique Grandgeorge, Myriam Klinger, Stéphane Michaud, édité par IES, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social, Écologie, Développement durable, Changement, Éthique, Établissement social et médicosocial, Enquête, Méthodologie, Pratique professionnelle, Expérimentation, EHPAD, Alimentation, Service social, Jardinage, IMPro, ESAT, Aménagement de l'espace, Animation, Diagnostic, Implication personnelle, Direction, Management, Formation professionnelle, Organisme de formation

Personne ne peut affirmer aujourd'hui ne pas être au courant du changement climatique et de l'effondrement de la biodiversité. L'humain est au coeur de ce phénomène comme il est au coeur de l'intervention sociale, et pourtant, les problématiques sociales et écologiques ont encore du mal à s'articuler.
En constituant une vaste revue de la littérature qui aborde les enjeux climatiques et écologiques, puis par le biais d'une enquête de terrain, Dominique Grandgeorge dresse un bilan des blocages psycho-sociaux et des raisons qui freinent les établissements sociaux à s'adapter aux enjeux environnementaux. Mais il ne s'arrête pas à ce constat d'échec et, sur le modèle de la monographie, il donne à lire cinq expériences en établissement, dans lesquelles préoccupations sociales et écologiques se complètent de manière probante et enthousiasmante.
Sur la base des éléments recueillis, une typologie des établissements et des modes d'action en lien avec le degré d'implication écologique est proposée : la technique des petits pas, le sas de passage, l'approche écologique globale. Selon l'auteur, c'est par cette dernière qu'une véritable réformation du travail social est possible et souhaitable, dans le souci de l'autre et le respect de l'altérité dans toute sa (bio)diversité. Cette réformation des pratiques ne pourra se faire sans un remodelage des formations en travail social.
La lecture de L'écologisation du travail social offre des outils en vue d'une application concrète au quotidien (consommation énergétique, mobilité, restauration collective, gestion des déchets, respect de la biodiversité, etc.) et stimule le désir d'agir. Cet ouvrage encourage les responsables d'institutions, professionnels, enseignants, étudiants, bénéficiaires et familles à envisager l'intervention sociale de manière systémique et intégrale en faveur d'une maitrise de l'empreinte environnementale générée par les activités humaines. Un autre travail social est possible !

Vivre la nature

Article de Nicolas Chambon, Bernard Beauchamp, Floriane Derbez, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 82, Janvier 2022, pp. 2-19.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Milieu naturel, Environnement, Biodiversité, Santé mentale, Rétablissement, Empowerment, Émotion, Horticulture, Jardinage

Agriculture, jardin thérapeutique, marche, intervention de plein air… Ce numéro de Rhizome thématise différentes activités en lien avec la nature. Dans un contexte où les indices d’une crise écologique majeure se font jour, les contributions discutent notre rapport à notre environnement et à la nature. La lecture de ce numéro nous invite alors à porter une attention toute particulière à la terre, situer nos possibilités d’agir – cliniques, politiques, sociales – et à interroger les effets bénéfiques sur notre santé d’une vie en harmonie avec les éléments naturels.

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Le jardin pédagogique, plus que jamais au coeur de l'initiation à l'écologie

Article de Michèle Foin

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 48/2594, Semaine du 13 au 19 décembre 2021, pp. 46-47.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Jardinage, Horticulture, Pédagogie, Objectif pédagogique, Développement durable, Écologie, Enseignement, Établissement scolaire, École maternelle, École primaire, Collectivité territoriale

Le jardin pédagogique offre aux enfants une expérience sensible de la nature qui rend concret l'enseignement du développement durable. Plus cet enseignement est délivré tôt, meilleurs sont les résultats. Les enfants des écoles maternelles et primaires sont donc les premiers concernés. La commune a une carte à jouer en impulsant les projets de jardin pédagogique sur les temps périscolaires pour y associer toute la communauté éducative.

Faire entrer la nature à la crèche

Article de Julie Laforêt

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 298, octobre 2021, pp. 32-34.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Crèche, Milieu naturel, Jeune enfant, Motricité, Jardinage

Développement de la motricité, découverte de l'environnement et de la nature, réduction du stress et de certains risques physiques… les bienfaits des sorties en extérieur ne manquent pas ! Ces dernières sont pourtant bien rares dans le crèches françaises. Certains freins professionnels l'expliquent, comme la crainte de sortir par temps froid ou celle de perdre trop de temps lors de l'habillage et du déshabillage des enfants. Mais des solutions simples à mettre en place existent.

Être vert ?

Article de Thierry Trontin, Patrick Norynberg, Roselyne Barrot, et al.

Paru dans la revue Lien social, n° 1298-1299, 29 juin au 6 septembre 2021, pp. 5-20.

Mots clés : Territoire-Logement, Lieu de vie, Écologie, Jardinage, Adolescent, Économie sociale et solidaire, Milieu urbain, Régie de quartier, Milieu rural, Innovation sociale, Environnement, Réfugié, ITEP, Précarité, Alimentation, Réseau, CIVAM (Centre d'initiatives pour la valorisation de l'agriculture et du milieu rural), ATD Quart Monde, Lille

Être vert ?
-Tu nous saoules avec ton bio !
par Thierry Trontin
-Le monde d’après, oui mais comment ?
par Patrick Norynberg
-Au centre d’un tiers lieu
par Aïssata, Mathilde, Virginie et Perrine
-Se reconstruire à la ferme
par Roselyne Barrot et Myriam Maury
-Zéro déchet pour tous
par Emmeline Daquet
-Lutte pour la planète et contre les inégalités : même combat
Entretien avec Jean-Christophe Sarrot

Les plus pauvres prennent de plein fouet les désordres écologiques. Aux premières lignes, les travailleurs sociaux seront concernés. Pourtant, le sujet reste à la marge, peu saisi dans les instituts de formation, médias spécialisés, divers mouvements et réflexions qui agitent le social. Pourquoi ce silence ? Le sujet serait-il trop politiquement incorrect sous sa vitrine ultra consensuelle ? Cuisinée à toutes les sauces, l’écologie fait consensus. Ce dernier explose dès lors qu’il est question de bousculer un modèle économique aujourd’hui indéboulonnable. Dans ce numéro, travailleurs sociaux et chercheurs explorent et interrogent ces liens, consensuels ou subversifs, entre travail social et écologie.