Documentation sociale

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Parcours d’emploi, de travail et fins de carrière

Article de Annie Jolivet, Laurent Soulat

Paru dans la revue Retraite et société, n° 90, 2023, pp. 9-202.

Mots clés : Travail-Emploi, Retraite, Couple, Travail des femmes, Conditions de travail, Discrimination, Travailleur âgé, Travailleur handicapé, Vieillissement, Sport, Parcours professionnel, Reconversion professionnelle, Mobilité professionnelle, Législation, Assurance chômage, Droit du travail, France, Suisse, Belgique, Maroc

[...] Articuler les conditions d’emploi et les conditions de travail, la situation actuelle et le parcours d’activité permet d’interroger les conditions de l’allongement de la durée d’activité et du report de l’âge de la retraite, les déterminants au fil du temps et l’hétérogénéité des situations de fin de carrière. En quoi les situations d’emploi et de travail dans les dix à quinze années qui précèdent la liquidation de la retraite sont-elles favorables ou non à cet allongement de la durée d’activité ou à un départ plus tardif ? En quoi le parcours professionnel antérieur a-t-il des répercussions sur la capacité à rester plus longtemps en activité, sur le souhait de le faire, sur l’âge effectif de sortie du marché du travail, sur les conditions de départ à la retraite ? [...]

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Vieillissement et inégalités sociales : le cas du Brésil

Article de Rita Grin Debert, Nadya Araujo Guimaraes, Helena Hirata

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 97-120.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail-Emploi, Vieillissement, Inégalité, Politique sociale, Travailleur âgé, Dépendance, Brésil

Le Brésil, pays marqué par des profondes inégalités sociales, subit actuellement une transition démographique accélérée entraînant un vieillissement de sa population. L’émergence de nouvelles inégalités constitue une première facette du phénomène. Les personnes âgées, en particulier les plus pauvres, jouent un rôle important dans l'apport d'un revenu à leur famille ; cela découle à la fois de leur participation au marché du travail et de l'importance des droits en matière d'emploi qui ont été récemment introduits en leur faveur. Par ailleurs, on constate que la demande de care envers les personnes âgées dépendantes se développe depuis que le nombre de femmes en emploi augmente. Les réseaux d’entraide familiaux et de voisinage restent cependant très actifs parmi les catégories sociales les plus modestes.
La seconde facette concerne les politiques publiques. Même si le pays compte un grand nombre de propositions, lois, ordonnances et mesures, telles que le Statut des personnes âgées (Estatuto do Idoso), la Politique nationale des personnes âgées (Política Nacional do Idoso – PNI), les commissariats de police pour la protection aux personnes âgées, etc., les disparités persistent. Lorsqu’elles sont appliquées, ces mesures bénéficient surtout aux personnes âgées autonomes, les politiques pour les personnes dépendantes restant toujours à un niveau très local. Le résultat constitue donc un véritable paradoxe : les conquêtes les plus en phase avec les directives internationales concernant le vieillissement finissent par accentuer les inégalités sociales.

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Fin de carrière et vieillesse : deux facettes d’un même risque ? Une analyse du cas suisse

Article de Marion Repetti, Christopher Phillipson

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 41-68.

Mots clés : Travail-Emploi, Vieillissement, Travailleur âgé, Chômage, Politique sociale, Politique de l'emploi, Pauvreté, Risque, Suisse

En Suisse, les risques de fin de carrière et vieillesse sont généralement traités politiquement comme deux problématiques distinctes, l’une relevant des politiques de l’emploi, l’autre de celles de la vieillesse. Cette séparation résulte de la genèse de la politique vieillesse en Suisse. En établissant l’âge d’accès à la rente de vieillesse à 65 ans, les responsables politiques ont renoncé à couvrir le risque d’appauvrissement des travailleurs dits « âgés » mais qui n’ont pas encore atteint 65 ans. Pourtant, ces deux problématiques relèvent d’un même « risque vieillissement », soit le fait que le taux de chômage de longue durée augmente au-delà de 45 à 50 ans dans l’économie industrielle, de manière plus ou moins marquée en fonction du contexte économique. À partir de l’étude de la genèse de la politique vieillesse en Suisse, cet article met en lumière le processus de construction de la distinction entre les risques fin de carrière et les risques vieillesse, sur laquelle repose l’organisation de la protection sociale. Ses résultats interrogent l’idée selon laquelle le risque fin de carrière résulterait de l’inadéquation des compétences des travailleurs âgés au marché de l’emploi. Ils montrent au contraire le rôle que joue l’articulation entre l’organisation de la politique sociale et celle du marché de l’emploi dans la production de ce risque. Par cette mise en lumière, les auteurs souhaitent alimenter les réflexions quant à l’avenir de la protection sociale en repensant notamment les rapports entre risque pauvreté, marché de l’emploi et vieillissement.

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Le prolongement de la vie professionnelle des Québécois : une nécessité pour la société, les travailleurs et les employeurs ?

Article de Denis Latulippe, Sylvie Saint Onge, Claudia Gagné, et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 3, n° 78, janvier 2017, pp. 45-67.

Mots clés : Travail-Emploi, Travailleur âgé, Retraite, Emploi, Parcours professionnel, Ressources humaines, Compétence professionnelle, Québec (Province du)

Cet article présente les enjeux liés à l’allongement de la vie active des travailleurs québécois. Il démontre ainsi l’importance sur le plan économique de prolonger la vie professionnelle des travailleurs âgés considérant la baisse anticipée de la population active au Québec. Puis il montre, à partir d’une analyse des comportements des travailleurs âgés québécois et canadiens, qu’un nombre croissant d’entre eux veulent travailler plus longtemps pour augmenter des revenus de retraite insuffisants, ou encore pour des raisons d’accomplissement personnel. S’ils optent pour une cessation plus tardive de leurs activités professionnelles, ils le font souvent de manière progressive et en modifiant le temps, le lieu et le contenu de leur travail. Enfin, il présente une étude par entrevues auprès d’employeurs et une revue des écrits d’où il ressort la présence de pratiques de gestion visant à favoriser le prolongement de la vie active des travailleurs varie grandement d’une organisation à l’autre. Par conséquent, les chercheurs doivent poursuivre leurs efforts pour mieux comprendre les facteurs sociétaux, organisationnels et individuels qui favorisent la prolongation de la vie professionnelle et le maintien en emploi des travailleurs âgés.

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Vieillir en entreprise : logiques organisationnelles et genre

Article de Kabak O Jean Pascal Corréa, René Knüsel, Jean Marie Le Goff, et al.et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 77, 2017, 196 p..

Mots clés : Travail-Emploi, Travailleur âgé, Vieillissement, Entreprise, Organisation du travail, Genre, Santé, Chômage, Enseignant, Discrimination sexuelle, Politique de l'emploi, Conditions de travail, Parcours professionnel, Durée du travail, Suisse, Belgique, France

Aujourd’hui, les publications consacrées au vieillissement de la population, au prolongement des carrières et au relèvement des taux d’emploi des seniors sont nombreuses ; en revanche, celles consacrées au niveau organisationnel le sont nettement moins. Les logiques d’action mises en place par les entreprises et par les secteurs d’activité pour gérer les âges restent encore insuffisamment analysées. Ce numéro de Retraite et société s’interroge sur les pratiques organisationnelles déployées par les entreprises, notamment à travers la dimension du genre. Les entreprises et les secteurs pensent-ils « les travailleurs » de manière indistincte, dans un modèle hautement masculin ? Les politiques du personnel mises en place accordent-elles autant de considération à l’âge qu’au sexe ? Poser la question du vieillissement ouvre-t-il à une réflexion sur le genre ? Derrière ces interrogations se cache bien évidemment celle de la catégorisation dans la gestion des ressources humaines, mais aussi dans les dispositifs mis en place par le législateur.

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