Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 161, 1er trimestre 2024, pp. 71-77.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Jeune, Profession, Professionnalisation, Travail social, Conditions de travail, Précarité, Productivité, Salaire
Comme nous l'avons vu dans la première partie de l'article "Devenir travailleur social : entre idéalisation du métier et "faire avec" les moyens du bord", les jeunes professionnels du travail social se trouvent confrontés à une réalité qui peut les mettre à mal. Cela est sans compter sur la précarisation des métiers qui génère de l'incertitude.
Depuis quelques années, que ce soit dans l'accompagnement des publics ou des professionnels, une tendance à l'individualisation, si ce n'est à l'individualisme, est à l'œuvre. Les projets sont individuels, les modalités éducatives, sociales, de soin le sont également de plus en plus. Pourtant, le collectif existe et présente un intérêt essentiel - c'est le cas dans le travail ou en formation, comme dans les collectifs d'usagers : associations, GEM, clubs, approches communautaires…
Entraide, solidarité, partage d'expérience, coopération, mise en commun des solutions, mais aussi force de création ou contre-pouvoir si besoin, le collectif semble disparaître au profit d'autres modèles : repli, individualisme, concurrence... Confinement, travail à distance imposé, isolement parfois, recours quasi systématique au numérique… ont-ils contribué à défaire le collectif ou ce dernier s'est-il reconstruit autrement ? Que reste-t-il du collectif aujourd'hui ? Ce numéro s'interroge sur ses nouvelles formes et la façon dont il se concrétise sur les terrains professionnels.
Article de Valentine Prouvez, Joseph Rouzel, Jérôme Lateurtre, et al.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 153, 1er trimestre 2022, pp. 13-81.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Médiation éducative, Accompagnement, Rencontre, Jeune, Éducateur spécialisé, MECS, Technique éducative, Psychanalyse, Relation éducative, Pédagogie, Créativité, Travail éducatif, Travail social, Langage, Animation, Institution, Atelier, Création, Film, Musique, Milieu naturel, Formation, Précarité, Écriture, Culture, CEMEA
Théâtre des rencontres humaines, tissu de relations multiples, lieu de mise en scène des difficultés psychiques ou sociales... les médiations constituent le cœur du métier des fonctions éducatives, sociales, soignantes.
Pourtant, aujourd'hui, les fonctions des professionnels du social, du médico-social, de la psychiatrie tendent à se déplacer : le cumul des rôles (coordination, pilotage de projets, soins...) fait que les moments de rencontre avec les usagers se raréfient. L'"animation" et les activités sont souvent dévolues à certains professionnels. Parce qu'elles viennent combler le vide et masquer ainsi l'angoisse que peuvent ressentir au quotidien les publics comme les professionnels, parce qu'elles offrent aussi une visibilité au travail des établissements, certaines équipes vont les multiplier jusqu'à l'activisme. Mais comment garder alors le sens et la valeur du "faire ensemble" dans la relation d'accompagnement ?
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 151, 3e trimestre 2021, pp. 80-84.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intimité, Précarité, Adulte en difficulté, Partage d'informations, Secret professionnel, Vulnérabilité, Accompagnement, Conditions de vie
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 151, 3e trimestre 2021, pp. 85-89.
Mots clés : Lien social-Précarité, Accès aux droits, Adulte en difficulté, Précarité, Technologie numérique, Accompagnement, Formation, Travailleur social, CEMEA
Afin d'aider les personnes fragilisées dans l'accès à leurs droits par la voie numérique, les CEMEA ont mis en place un système de clé numérique, expérimenté dans plusieurs dispositifs.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 5-8.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accès aux soins, Santé mentale, Gens du voyage, Médiation, Psychiatrie, Précarité, Souffrance psychique, Contre-transfert, Non-recours, Partenariat, Centre social, Culture
Depuis vingt ans existe à Rouen un partenariat entre une équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) et un centre social associatif ayant pour public les gens du voyage de l’agglomération. Il vise l’accès aux soins psychiques de cette population. Quelques principes, rappelés dans ce texte, favorisent l’aspect pratique et incarné de ce travail engagé au profit de personnes peu ou mal demandeuses, évoluant dans des situations socio-anthropologiques complexes, combinant souvent exclusion sociale, différence culturelle et conflits d’appartenance (appartenir à un sous-groupe culturel dans une société dominante globale comporte des difficultés).
Nous mettons en avant qu’un rapport contre--transférentiel culturel de nature ambivalente existe, dont nous sommes dépositaires, dont sont dépositaires les personnes que nous souhaitons aider ici. Il nous semble fondamental d’en être conscients pour mener au mieux notre mission. Le rôle du médiateur en santé (précisé dans nos lignes) comme celui des intervenants de l’EMPP compose avec cette réalité.
Le bien-être psychique devient une injonction culturelle. Mais de quoi s’agit-il ? Un essai iconoclaste de définition passant par les définitions de la santé et par l’identification de ce que devrait être son inverse, le mal-être psychique, aboutit à proposer que la réalisation du bien-être est dépendante à la fois des possibilités d’actions du sujet et de son intégration active dans un corps social.
Article de François Chobeaux, Robert Caris, Joseph Rouzel
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 13-78.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Éducateur spécialisé, Témoignage, Formation, Motivation, Étudiant, Travail d'équipe, Accompagnant éducatif et social, Expérience, VAE, Coordonnateur, Précarité, Savoir, Relation éducative, Travail social, Transfert, Éthique, Droits de l'homme, DEES, Responsabilité, Ladsous (Jacques)
Que devient le métier d’« éducateur », ce terme générique qui signifiait pour Jacques Ladsous l’accompagnement, le soutien, la proximité, l’engagement ? Il a progressivement été morcelé en diverses fonctions et en divers niveaux de classification. Il est aujourd’hui question que certains de ces éducateurs, ceux qui sont « spécialisés », accèdent à un grade universitaire et deviennent « coordonnateurs ». Et la relation dans tout ça ? Éducateur rime peu à peu avec ordinateur, et moins avec public, contact, partage. Mais des jeunes, et des vieux, renâclent, résistent, s’accrochent, et inventent.
Un dossier qui croise analyses et témoignages, paroles et réflexions, pour réfléchir à l’avenir d’une profession.
Article de Alain Bozza, Henri Santiago Sanz, Jean Luc Marchal, et al.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 14-81.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, HISTOIRE, Travail social, Psychiatrie, Santé, Transmission, Pratique professionnelle, Formation, Approche clinique, Précarité, Infirmier psychiatrique, Usager, Parole, Inspection du travail
Le travail social et la psychiatrie sont riches de leur passé, de pratiques forgées par des générations de professionnels-militants. Les tendances gestionnaires et normatives d’aujourd’hui viennent les mettre en cause. « Résister » afin de les préserver est devenu central pour de nouveaux professionnels, et pour ceux de la vieille garde qui défendent toujours ce qu'ils ont contribué à inventer. Les nouvelles pratiques (action humanitaire collective, psychiatrie de rue, Groupes d'entraide mutuelle, maraudes de rue, SAMU social, "logement d'abord"...) qui se développent s'inscrivent-elles dans ces filiations ? En quoi sont-elles différentes ? Sur quelles références théoriques s'appuient-elles ? Comment les professionnels d'aujourd'hui s'inscrivent-ils dans cette dynamique d'appropriation et de transformation ?