Documentation sociale

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L’émergence du rétablissement aux États-Unis : du combat avec la maladie au « bien vivre »

Article de Marianne Farkas

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 53-74.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Inégalité, Stigmatisation, Empowerment, Participation, Affirmation de soi, Respect, Valorisation de la recherche, Adulte en difficulté, Handicap psychique, Soin, Etats Unis d'Amérique

Cet article, en inscrivant, aux États-Unis, le mouvement du rétablissement dans l’histoire des systèmes de santé mentale, développe le point de vue de l’auteur sur son actualité et son devenir. Ce mouvement est à resituer dans le contexte évolutif des idées de justice sociale et des luttes visant à combattre le sort inhumain réservé aux personnes souffrant de troubles mentaux, vis-à-vis des préjugés et des discriminations profondément ancrés dans la plupart des sociétés. Les définitions du rétablissement et de ses valeurs fondamentales sont présentées telles qu’elles ont été développées dans le monde anglo-saxon ainsi que leur implication dans la reconfiguration des services. En outre, cet article propose une synthèse historique du développement des services de réadaptation psychiatrique, des mouvements d’usagers-mouvements des survivants et ex-psychiatrisé(e)s et de leur contribution à l’émergence de l’idée du rétablissement en tant que philosophie orientant les services de santé mentale et dispositifs connexes. Enfin, l’auteur discute des pratiques contemporaines visant à promouvoir le rétablissement et conclut sur un constat d’oscillation pendulaire entre croyance et preuves scientifiques caractérisant ce mouvement dans son histoire, dans le temps présent et certainement dans un avenir prévisible.

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Retours en Emilia : de la recherche-action à la création de communautés vivantes et apprenantes

Article de Tim Greacen, Emmanuelle Jouet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 165-178.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Handicap psychique, Empowerment, Insertion sociale, Formation, Emploi, Recherche-action, Participation, Pair aidant, Expérimentation, Rétablissement, Europe

De 2005 à 2010, le programme de recherche Emilia s’est déroulé en Europe. L’hypothèse est établie qu’au travers un programme de formations construites autour des approches fondées sur le rétablissement, l’empowerment et l’inclusion sociale, les personnes vivant avec un trouble psychique accéderont davantage à la formation et à l’emploi. À la fin des cinq années de recherche, il est montré qu’à la faveur de co-construction et de participation à des formations ad hoc ainsi qu’en appui d’un parcours d’accompagnement à l’emploi, des personnes engagées dans Emilia ont amélioré leur qualité de vie et sont davantage intégrées à la société. Mais Emilia a été aussi l’opportunité d’engager avec des personnes vivant avec un trouble psychique, des associations, des soignants, des politiques, des administratifs et des chercheurs un courant d’émergence de nouvelles approches en santé mentale et en psychiatrie. Cet article propose de faire quelques retours en Emilia, pour regarder comment une recherche-action initiée au niveau européen peut avoir des effets majeurs à échelles et espaces-temps multiples.

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Former à la participation et au développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectifs : une posture du formateur à contre-courant ?

Article de Claire Jouffray

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 181-197.

Mots clés : Travail social : Formation, Formateur, Participation, Posture professionnelle, Empowerment, Apprentissage, Expérience, Relation pédagogique, Accompagnement, Enseignement, Formation, Travail social

Notre propos est d’interroger la posture du formateur qui souhaite former des professionnels à la participation et à l’approche centrée sur le dpa-pc, et d’ouvrir des pistes quant à l’intérêt d’adopter une posture quelque peu différente de celles qui sont le plus couramment en usage. Pour ce faire, après des clarifications sémantiques, nous précisons ce qu’apporte dans ce domaine l’apprentissage expérientiel, puis nous questionnons la notion de prise dans la relation d’accompagnement, qu’elle concerne les accompagnements des publics ou ceux des professionnels en formation. Nous concluons sur une hypothèse quant à une évolution des postures des formateurs en travail social.

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Participer ou se réadapter : usages et effets des instances collectives de participation dans un établissement accueillant des personnes traumatisées crâniennes

Article de Annie Chalivet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 35-50.

Mots clés : Travail social : Établissements, Participation, Réadaptation, Traumatisme crânien, Usager, Travail d'équipe, Foyer d'accueil médicalisé, Handicap, Identité, Empowerment, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002

À la suite de la loi du 2 janvier 2002-2 rénovant l’action sociale et médico-sociale, l’injonction de faire participer les usagers aux décisions les concernant a considérablement modifié les pratiques des équipes. La participation des usagers au fonctionnement des établissements et services continue cependant à questionner les professionnels. Dans un établissement qui accueille pour une période de réadaptation des personnes majoritairement traumatisées crâniennes, comment la participation des usagers dans les instances prévues à cet effet s’articule-t-elle avec la mission centrale de réadaptation, avec quels effets sur les individus et sur le collectif ? Les usagers eux-mêmes, affaiblis par une perte de leurs capacités entraînant un important bouleversement identitaire, subissent-ils le dispositif, ou au contraire parviennent-ils à s’en saisir pour exercer une influence sur le fonctionnement de l’institution, développer et faire reconnaître leur pouvoir d’agir ou encore construire de nouvelles identités valorisées ?

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Injonction participative ou empowerment ? Les enjeux de la participation

Article de Marion Carrel

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 27-34.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Participation, Empowerment, Démocratie participative, Action collective, Organisation sociale, Contrainte, CNLE (Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale)

La démocratie participative se résume bien souvent à de l’injonction participative : une offre institutionnelle descendante et contreproductive pour enrayer la crise démocratique. La participation citoyenne peut cependant être un levier efficace – et révolutionnaire – pour régénérer la démocratie, toujours en chantier. Sous certaines conditions, elle peut renouveler les politiques publiques sur un mode ascendant, en s’appuyant sur l’expertise des personnes concernées et la codécision. Elle peut stimuler l’interpellation des institutions et l’émancipation des personnes, en particulier les plus précaires et éloignées de la parole publique. Aujourd’hui, elle peut et doit compter avec de nouveaux partenaires, les acteurs communautaires.

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L’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir individuel et collectif dans le management d’équipes

Article de Catherine Etienne

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 165-179.

Mots clés : Travail social : Établissements, Cadre de l'intervention sociale, Management, Établissement social et médicosocial, Travail d'équipe, Développement, Participation, Empowerment, Action collective

Face aux multiples contraintes auxquelles les cadres de l’action sociale et médico-sociale se disent confrontés, nous proposons d’examiner en quoi l’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir individuel pourrait les aider à se positionner de manière à la fois plus sereine et plus affirmée dans leurs contextes de travail. En effet, cette approche les invite à rechercher la participation active de leurs collaborateurs à des réflexions approfondies sur les critères d’un accompagnement de qualité impliquant pleinement les usagers des services ; à repérer les différents enjeux qui se confrontent au sein des institutions, y compris les leurs, par rapport à un problème concret ; à identifier de manière très pragmatique des marges de manœuvre et de créativité et à négocier avec les acteurs concernés. Ces cadres pourraient ainsi susciter une évolution des fonctionnements institutionnels.

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Participation de tous : passer des intentions aux actes

Article de Edwige Cometti

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 133-152.

Mots clés : Travail social : Établissements, Participation, Usager, Travail social, Empowerment, Pédagogie, Expérience, Centre régional de formation aux métiers du social ERASME (CRFMS ERASME), Toulouse

Cet article propose une réflexion sur la participation à partir d’expériences conduites au sein d’un organisme de formation en travail social et co-construites entre étudiants, personnes accompagnées, travailleurs sociaux et personnels pédagogiques. Une partie de l’article est consacrée plus particulièrement à l’une de ces expériences, à savoir l’organisation d’une journée d’étude pour identifier les freins et les leviers à la participation et au développement du pouvoir d’agir des personnes. Au regard de cette expérience et d’une autre réalisée plus récemment, plusieurs enseignements sont développés qui viennent questionner notamment le regard porté sur les personnes accompagnées, la reconnaissance des savoirs issus de l’expérience et les enjeux d’une pédagogie qui s’appuie sur l’expérimentation.

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Vous avez dit participation ? Apports de l’approche centrée sur le dpa-pc sur cette question

Article de Claire Jouffray, Catherine Etienne

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 107-125.

Mots clés : Travail social : Métiers, Exclusion sociale, Usager, Participation, Concept, Empowerment, Conseil de la vie sociale, Établissement social et médicosocial, Méthodologie, Développement, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002, Loi 2014-173 du 21 février 2014

On assiste depuis plusieurs années à une montée en puissance du terme de « participation » dans le champ de l’action sociale et médico-sociale, du moins dans les discours. Pour autant cette participation peine à se traduire dans les actes. Notre objectif est d’essayer de comprendre pourquoi il y a ce décalage et de voir en quoi l’appel à la participation vient bousculer les actuelles pratiques sociales et interroger les rapports travailleurs sociaux-personnes accompagnées. Nous explorons dans un premier temps cette notion de participation, pour voir ensuite comment elle peut se traduire au niveau méthodologique en prenant appui sur l’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectifs. Puis nous examinons les ressemblances et les différences entre approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir et les concepts et méthodes de l’empowerment, tels que le Community organizing. Nous concluons notre propos par l’intérêt que peut avoir l’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir quant à la question de l’augmentation du pouvoir des personnes accompagnées.

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Innovations et engagement des travailleurs sociaux en faveur du développement du pouvoir d’agir

Article de Nelly Deverchère

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 93-105.

Mots clés : Travail social : Métiers, Participation, Usager, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Échange, Empowerment, Insertion sociale, Innovation sociale, Pratique professionnelle

Dans l’action publique, la notion de participation renvoie à deux conceptions littéralement opposées : d’un côté, la conception néolibérale qui tend à activer et à responsabiliser les individus pour les rendre acteurs de leur accompagnement ; de l’autre, la conception solidaire qui entend favoriser le développement social et le pouvoir d’agir des personnes accompagnées. Tandis que dans la première conception, la posture d’expert du travailleur social ne semble pas être remise en cause, la seconde conception invite, à l’inverse, les professionnels à renouveler en profondeur leurs interventions vers un « travail social en résonance ». Cet article s’intéresse particulièrement à des pratiques participatives de travailleurs sociaux au sein de services publics départementaux d’action sociale qui s’engagent en faveur du développement du pouvoir d’agir des personnes accompagnées. Comment ces travailleurs sociaux, acteurs d’une réalité concrète mais isolée, parviennent-ils à transformer leur posture professionnelle traditionnelle pour permettre la participation effective des personnes à leur accompagnement ?

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