Article de Emmanuel Jovelin
Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 121-134.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Étudiant, Mobilité géographique, Épidémie, Crise, Témoignage, Émotion, Anxiété, Peur, Isolement, Phobie, Relation interpersonnelle, Confinement, Université Catholique de Lille, ERASMUS (Programme), France, Lille, Espagne, Italie, Brésil, Colombie, Allemagne
Depuis la fin de l’année 2019 et jusqu’à aujourd’hui, le monde fait face à une des plus graves crises sanitaires depuis près d’un siècle, « l’épidémie mondiale du coronavirus », qui bouleverse l’humanité. Durant les différents confinements, le monde a parfois cessé de tourner et certains ont été piégés dans les pays dans lesquels ils se trouvaient (nationaux ou internationaux), au-delà des difficultés vécues durant cet « enfermement ».
Cet article relate les expériences de onze étudiants, préparant un master international des migrations, en mobilité Erasmus à l’université catholique de Lille. Provenant d’Espagne, ils sont arrivés à Lille début mars 2020, pour commencer les cours, mais une semaine après, le président de la République française décrétait le confinement, en confrontant ces étudiants à un dilemme : retourner en Espagne, en Italie, en Colombie, au Brésil, en Allemagne, ou rester en France ?
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