Documentation sociale

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Qui a le droit d’exercer la parenté quotidienne ? Caractéristiques sociales des parents d’enfants placé·es au prisme des catégories pratiques des juges des enfants

Article de Hélène Oehmichen

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 227-243.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant placé, Placement, Autorité parentale, Juge des enfants, Parenté, ASE, Classe sociale, Genre, Déviance, Famille en difficulté, AEMO, Famille monoparentale, Handicap, Filiation

En sciences sociales, les recherches sur l’empêchement de la parenté par les institutions judiciaires se concentrent majoritairement sur le droit à l’établissement d’une filiation juridique, d’une part et sur l’encadrement de la parentalité et des pratiques parentales, d’autre part. L’empêchement à exercer la « parenté quotidienne » une fois la filiation établie est en revanche moins documenté. Certains parents y sont pourtant contraints, de façon provisoire ou définitive, par le biais du placement judiciaire ou administratif de leur(s) enfant(s).

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Une parentalité sous contraintes. Les mères face au placement pénal de leur enfant

Article de Manon Veaudor

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 209-226.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant placé, Mère, Famille, Parentalité, Relation enfant-mère, Isolement, PJJ, Protection de l'enfance, Sanction pénale, Famille monoparentale, Fratrie, Placement

Le placement pénal des mineur·es conduit à une situation particulière d’empêchement du rôle maternel. Il engage les mères devant les institutions sociojudiciaires et les conduit à réorganiser leur rythme de vie en l’absence de leur enfant. À partir d’entretiens conduits auprès de mères dont l’enfant a fait l’objet d’une mesure de placement, cet article interroge ce que l’éloignement sous la contrainte pénale fait à ces femmes. Il met en évidence les attentes contradictoires que le travail éducatif fait peser sur elles. Ni juges ni protectrices, elles doivent faire face aux injonctions institutionnelles sans mettre en péril la relation avec leur enfant. Elles doivent également procéder à un travail de réorganisation du lien parental et de la vie familiale. Retrouver une vie familiale plus apaisée, mais aussi du temps et de l’énergie pour les autres enfants, s’accompagne de difficultés nouvelles, notamment lorsque l’éloignement judiciaire dure ou se répète. Il s’agit ainsi de comprendre comment les pratiques et les rythmes de vie de ces familles, aux conditions de vie fragiles, se recomposent sous l’effet de la contrainte pénale.

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Organiser la garde des enfants quand on est mère seule : une spécificité des mères immigrées ?

Article de Tatiana Eremenko, Xavier Thierry, Laure Moguerou, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 207-228.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille monoparentale, Immigré, Mère célibataire, Garde des enfants, Travail des femmes, Précarité, Crèche, Milieu urbain

Les familles monoparentales rencontrent plus de difficultés à concilier la garde de leur enfant et une activité professionnelle, souvent indispensable au niveau de vie du foyer. Ces obstacles peuvent s’accentuer dans le cas des familles immigrées, plus souvent confrontées à une précarité sociale et économique. Mobilisant deux enquêtes récentes, cet article compare les solutions d’accueil préférées et adoptées par les familles avec des enfants en bas âge, caractérisées par les situations conjugale et migratoire des mères. Les mères immigrées seules plébiscitent et utilisent davantage les crèches que les autres groupes de mères. Toutes choses égales par ailleurs, les modes de garde choisis et utilisés par ces femmes ne présentent pas de réelles différences avec les femmes non immigrées en situation de monoparentalité ; en revanche, elles se distinguent de leurs homologues immigrées en couple.

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