Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 3 sur un total de 3

Votre recherche : *

La radicalisation : du religieux "lost in translation"

Article de Sidi Askofaré, Amos Squverer

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 211-222.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Approche historique, Christianisme, Démocratie, Exclusion sociale, Laïcité, Politique, Profil psychologique, Psychanalyse, Psychologie, Radicalisation, Recherche, Religion, Sociologie, Théologie

Cet article prend pour objet la radicalisation. Ce phénomène est étudié ici dans un double registre : effet d’un processus collectif et d’une clinique individuelle abordée par la psychanalyse. L’article cherche à montrer comment ces deux niveaux d’analyse se rencontrent dans une problématique commune : le défaut de transmission, l’exclusion et l’errance filiale dans l’histoire personnelle de ces sujets les conduisent à trouver une inscription et une fixation dans une exclusion collective et politique. Sur le plan collectif, en s’appuyant sur les travaux de Jean-Claude Monod, les auteurs proposent de concevoir la radicalisation comme ce religieux qui n’a pas été traduit dans le registre politique occidental et chrétien. Étant exclu, il réapparaît de manière chaotique et non lié. Mais pour les auteurs, ce qui est premier, c’est l’exclusion de ces sujets d’une transmission et d’une filiation intime dans leur propre histoire. C’est dans un deuxième temps que cette exclusion intime et subjective prend corps et se trouve nommée ou représentée sur la scène collective.

Accès à la version en ligne

Être un enseignant juif dans le contexte socio-historique actuel

Article de Jocelyne Ajchenbaum

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 173-183.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Culture, Culture professionnelle, École, Éducation, Enseignement, Enseignant, Identité, Identité culturelle, Identité sociale, Judaïsme, Laïcité, Nation, Pratique professionnelle, Profession, Psychosociologie, Racisme, Recherche, Recherche clinique, Religion, Stratégie

À partir d’entretiens cliniques menés avec cinq enseignants juifs entre 2015 et 2017, le présent article observe la rencontre entre la condition juive et l’expérience enseignante dans le contexte socio-historique actuel marqué par la montée d’un antisémitisme multiforme présent dans l’espace scolaire. Il repère la judéité comme mobile, ressource, inconfort et épreuve. Il recense les stratégies professionnelles, sociales ou institutionnelles que chacun mobilise pour réassurer sa position et poursuivre l’exercice de son métier. Il questionne les effets sociopolitiques induits par une potentielle fragilisation professionnelle de ces enseignants.

Accès à la version en ligne

Le religieux dans les pratiques sociales

Article de Jean Pierre Minary, Michèle Bertrand, Daniel Verba, et al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 9-130.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Assistant de service social, Éducateur scolaire, Équipe pluridisciplinaire, Formation, Interculturel, Laïcité, Pratique professionnelle, Religion, Représentation sociale, Santé

Délibérément centré sur les pratiques concrètes et contextualisées des intervenants sociaux, ce numéro ne se préoccupe pas de savoir si l’accroissement des « faits religieux » constituerait ou non le signe d’un « retour du religieux » dans notre société sécularisée. Mais de rendre compte des manières dont les « professionnels de la relation » (travailleurs sociaux, médico-sociaux, entre autres) se trouvent aujourd’hui confrontés dans leur travail concret à des croyances et à des manifestations religieuses susceptibles de générer en eux-mêmes, au niveau de leurs équipes ou de leurs établissements, des situations d’inconfort, de tensions, voire de conflits. Quelles que soient leurs convictions personnelles (qu’ils soient croyants, agnostiques, indifférents, athées, etc.), les pratiques de ces travailleurs du social s’inscrivent dans des cadres législatif et réglementaire (secteur privé ou public, mission d’utilité publique ou d’intérêt général, etc.) qui régissent tant leurs droits et devoirs que ceux des usagers. Comment s’y prennent-ils dans leurs activités quotidiennes pour répondre à ce qui est attendu d’eux ?

Accès à la version en ligne