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Article de Jean Brice Pascal, Delphine Scotto di Vettimo
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 80, décembre 2022, pp. 51-65.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail, Harcèlement moral, Agressivité, Sociologie, Société, Évolution, Culture
Une sorte d’épidémie de l’agressivité et du harcèlement semble régner au travail. Cependant, Freud a dressé un constat double : le travail est le meilleur moyen de réparer notre détresse subjective et l’agressivité est constitutive de notre psychisme. Comment se détacher d’une pensée affective difficilement objectivable pour envisager que le discours du harcèlement est une manifestation de notre temps, révélant un délitement du groupe ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 120-124.
Mots clés : Culture-Loisirs, Littérature, Bibliographie, Culture, Écrit, Travail social, Image, Photographie, Lecture, Bande dessinée
De nombreuses questions qui traversent ce numéro font écho à mon travail quotidien de documentaliste en École de formation en travail social : c’est quoi être lecteur ? Que nous apporte la littérature ? Quelles expériences peut-on appréhender à partir de la fiction, en particulier dans le travail social ? Est-ce que la culture permet l’émancipation ? Comment guider les étudiants dans leur lecture ? Les mots sont jetés : braconnage, bricolage, pêche…, il ne s’agit pas d’un parcours de lecture préétablie, mais de propositions glanées autour du sujet pour permettre de cheminer à son rythme.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 63-67.
Mots clés : Travail social : Formation, Lecture, Culture, Littérature, Bibliothèque, Apprentissage professionnel
Une nuit d’orage dans une bibliothèque d’un de nos EFTS (Établissement de formation de travailleurs sociaux) déclenche une aventure livresque dans laquelle des livres d’auteurs du passé offrent leurs plus belles pages pour élaborer « le livre des livres » à l’attention des étudiants de notre secteur.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 57-62.
Mots clés : Travail social : Métiers, Apprentissage, Lecture, Culture, Littérature, Pédagogie, Enseignement adapté
Bien que contestés, l’écrit et le livre conservent leur autorité. En plus d’un corpus, ils imposent des stratégies et des finalités. Or, même en reconnaissant leurs apports, à trop s’y soumettre, on néglige d’autres manières de faire. Une attention fine aux pratiques réelles peut les révéler, signaler leur richesse et ouvrir des pistes originales, notamment pour soutenir les apprentissages.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 33-41.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Littérature, Accompagnement, Apprentissage, Théâtre, Observation, Posture professionnelle, Culture, Subjectivité, Mouawad (Wajdi)
À partir d’un fragment de texte, l’auteur met en lien les propos du metteur en scène : Wajdi Mouawad sur le théâtre, avec les questionnements spécifiques à la posture professionnelle et aux enjeux de l’observation. Celle-ci, menée par un sujet, adopte toujours un point de vue et ce n’est que lorsqu’elle est confrontée à d’autres points de vue qu’elle a quelque chance de devenir un peu plus objective.
Métisser les sciences humaines, la littérature, le théâtre s’inscrit pleinement dans une approche complexe où l’objectif serait de multiplier « les fenêtres » comme des ouvertures sur le monde.
Article de Laëtitia Ngatcha Ribert, Arielle Gondonneau
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 91-103.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Stigmatisation, Vocabulaire, Langage, Violence, Souffrance psychique, Personne âgée, Philosophie, Culture, Représentation sociale
Cet article propose d’interroger les changements de terminologie et appels aux changements sémantiques et rhétoriques à l’œuvre ces dernières années dans le champ du vieillissement. Le bannissement de mots du vocabulaire est-il une réelle avancée pour réduire la stigmatisation ? Il est mis en lumière la tension contradictoire entre d’une part un effort pour réduire la violence symbolique de certains vocables, réalisé selon divers procédés, et d’autre part la permanence d’effets stigmatisants qui ne parviennent pas à être éradiqués. Changer les mots, est-ce suffisant pour changer le regard sur la vieillesse ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. XIII-XXI.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Langage, Culture, Pratique professionnelle, Interprétation, Étudiant, Linguistique
Dans l’espace des points de vue sur le travail social, la formation offre, à n’en pas douter, un panorama privilégié. Lieux de brassage, d’échange et de transmission où se côtoie la diversité des professionnels d’aujourd’hui et de demain, les établissements de formation constituent autant de balcons sur la culture du secteur qui, parce que c’est le propre de l’homme que d’être au monde par le langage, s’exprime par des mots. N’importe quel observateur y trouvera donc, en procédant à leur examen, une voie féconde pour saisir les fondements de la langue du social.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 100-105.
Mots clés : Culture, Valeur, Morale, Intimité, Interdit, Tabou, Secret, Évaluation, Écrit professionnel, Récit de vie, Éthique, Pornographie, Sexualité
Un monde trop réel est un monde obscène » c’est ainsi que s’exprime Jean Baudrillard dans une interview où il reprend son livre « Mots de passe ». Selon lui, l’obscène serait attaché au réel et au devenir réel immédiat. Trop de proximité, de promiscuité, n’offre plus la distance permettant la dimension métaphorique. Cette dimension est d’ailleurs reprise par Serge Tisseron dans son « Intimité surexposée » : « l’obscène c’est ce qui menace la capacité de mettre en métaphore » (2002, p.116). Le concept diffère pourtant suivant les cultures et les époques. On l’associe volontiers à la représentation, à la transparence, à l’intimité et à coup sûr au porno.
Pour l’auteur, le poil, ce modeste cuticule, serait une figure de l’obscène. Lorsque le poil parait, il sème du trouble, il effraie, dégoute ou fascine. Omniprésent dans l’imaginaire, il occupe une place de choix dans l’univers poétique ou spirituel. Tantôt exhibé, tantôt caché il est à l’image de la corporéité contemporaine : l’objet d’une autodétermination, pour l’individu d’aujourd’hui, dans les usages et dans la mise en scène de son corps. Le travail social, pour qui le corps est un des premiers lieux de l’action, est confronté parfois à bas bruit, parfois de manière plus tonitruante à cette gestion de l’affirmation identitaire dans laquelle le poil devient un signifiant, un étendard ou un symptôme.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 63, septembre 2018, pp. 90-95.
Mots clés : Musique, Expérimentation, Musicothérapie, Médiation éducative, Médiation, Sens, Culture, Lien social
« La musique parle de rien qu’elle-même, ne représente rien qu’elle-même …/… et tout de même quand nous l’écoutons nous avons l’impression d’entendre un discours qui veut dire quelque chose ». Ce sont là les paroles de Claude Levi Strauss, dans une interview donnée en 1974, où il témoigne de son attachement à la musique, très mystérieuse pour lui...