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Ouvrir l’école aux parents immigrés pour la réussite des enfants (OEPRE) : un dispositif innovant pour favoriser la réussite scolaire des enfants de l’immigration, resté dans l’ombre

Article de Marie José Bernardot

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 366-367, juin et septembre 2017, pp. 17-23.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Immigration, Famille, Réussite scolaire, Laïcité, Coéducation, Relation équipe éducative-famille, Égalité des chances

L’école de Jules Ferry, laïque, gratuite et obligatoire, s’est construite sans et souvent contre les parents : il s’agissait dans les années 1880 de former avant tout des citoyens et des Français et de leur inculquer les valeurs républicaines et la langue française à une époque où celle-ci était minoritaire dans la plupart des régions de la République ; il s’agissait aussi de lutter contre l’influence de l’Église catholique, pas encore ralliée à la République et des familles.
Notre école de 2017 conserve l’empreinte de cette histoire et les relations entre école et familles restent difficiles. Ce n’est que dans les années 1970 que l’Éducation nationale a commencé à organiser les relations avec les familles ; et si l’on prône aujourd’hui la « coéducation » entre l’école et les familles, il y a encore très loin entre cet objectif énoncé et les pratiques qui mettent le plus souvent les parents à distance.
Il est cependant établi que la réussite scolaire des enfants est très liée au milieu socioéconomique de leur famille et que l’éloignement entre les familles populaires et l’école, la méconnaissance du fonctionnement de l’école, de ses attentes vis-à-vis des élèves comme de leurs parents, la difficulté de certains parents à suivre la scolarité de leurs enfants, à les aider le cas échéant, est un facteur important d’échec scolaire.
L’enquête PISA effectuée depuis 20 ans par l’OCDE place régulièrement la France parmi les pays qui obtiennent les plus mauvais résultats en matière de réussite scolaire des enfants issus des milieux populaires et tout particulièrement des familles immigrées.

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Pour une République garante des droits de l’enfant

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 363, mars 2017, pp. 16-56.

Mots clés : Enfance-Famille, Droits de l'enfant, Défenseur des enfants, Inégalité, Discrimination, Justice des mineurs, Éducation, Violence, Famille, Accès aux soins, Éthique, Traité, CIDE (Convention internationale des droits de l'enfant), AEDE (Agir Ensemble pour les Droits de l'Enfant)

Initié en 2013, le collectif Agir ensemble pour les droits de l’enfant (AEDE) rassemble une cinquantaine d’organisations pour défendre et promouvoir les droits des enfants. Ce collectif s’était fixé comme premier objectif de publier un rapport alternatif à l’occasion de l’audition de la France par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, chargé d’évaluer la façon dont notre pays met en œuvre la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). En 2016, AEDE a décidé de poursuivre ses actions de plaidoyer, notamment en publiant ce livre blanc dans le contexte des prochaines élections de 2017. Ayant pour objectif une meilleure prise en compte des opinions des enfants dans les décisions qui les concernent, le Collectif a étroitement associé ces derniers en développant un réseau d’enfants et de jeunes qu’il réunit et consulte régulièrement (deux fois en 2016) en les faisant ainsi contribuer à son plaidoyer POUR et AVEC les enfants.
Ce livre blanc réactualise, de façon synthétique, l’état des lieux des droits de l’enfant en France en ce début d’année 2017, ainsi que les préconisations du collectif AEDE avec l’intention d’attirer l’attention des candidat-e-s et futur-e-s élu-e-s sur les conditions de vie des enfants et des adolescents. Pour le rédiger, AEDE s’est appuyé sur son rapport alternatif rédigé collectivement « En avant pour les droits de l’enfant »
, sur sa synthèse « Construire une société inclusive, bienveillante et respectueuse des droits de l’enfant : c’est maintenant », sur son Agenda « AVEC les enfants POUR le respect de leurs droits » ainsi que sur les contributions de ses membres rédigées pour l’occasion. Afin de rester au plus près des préoccupations des enfants et des jeunes, AEDE a également inclus dans ce livre blanc les résultats de sa consultation nationale « Droits de l’enfant, qu’en dites-vous ? » lancée à l’automne 2016, à laquelle ont répondu 730 enfants et jeunes entre 6 et 25 ans, ainsi que sur les propos recueillis lors de deux journées de rencontre nationale du réseau d’enfants et de jeunes, les 27 avril et 30 novembre 2016.

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Quand la justice des mineurs participe au crime - Le meurtre du "mort récalcitrant"

Article de Olivier Chevrier

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 351-352, janvier-février 2016, pp. 70-72.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Justice des mineurs, Secret, Famille, Crime, Récit de vie, Violence, Délinquance juvénile, Violence conjugale, Père

""Je crois que je vais finir par tuer quelqu'un" C'est dans ces termes que A... débute l'une des lettres qu'il envoie à ses parents."

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Démocratiser les relations éducatives - « Bonnes feuilles »

Article de Frédéric Jesu, Jean Le Gal

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 25-37.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Relation éducative, Famille, Participation, Parole, Société, École, Droits de l'enfant

L’apprentissage du droit - et notamment des droits de l’enfant - ne serait que pure illusion s’il ne se développait pas dans un environnement démocratique. Au pire, on pourrait soupçonner que la connaissance par les plus jeunes de la Convention des droits de l’enfant (CIDE) puisse mener à la déconsidération des institutions destinées à les accueillir... et les éduquer. La limpidité du texte de la CIDE pourrait aussi inciter à des révoltes.
L’ouvrage de Frédéric Jésu et de Jean Le Gal dont nous présentons ci-dessous les « bonne feuilles » éclaire sur la place de l’enfant, à commencer par la famille, pour se poursuivre dans les institutions destinées à son éducation, ses loisirs, à commencer par l’école, en passant également par les établissements chargés de les accueillir, notamment lorsqu’ils sont retirés de leur famille. Comment apprendre une citoyenneté dans une société qui se prétend démocratique si les conditions de son apprentissage ne respectent pas la prise en compte de la parole de l’enfant et sa participation aux décisions qui les concernent, voire sa codécision ?

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La protection de l’enfance : une nouvelle répartition des compétences ?

Article de Christina Rinaldis

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 349, novembre 2015, pp. 22-28.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Juge des enfants, Contrat social, Famille, Justice des mineurs

Le président du Conseil départemental, étant désigné par la loi du 5 mars 2007, comme le chef de file de la protection de l’enfance, quelle place reste-t-il alors au juge des enfants ?
La question mérite enfin d’être posée après quelques années de pratique et d’analyse des effets de cette loi.
Est-il possible de garantir la protection de l’enfance en danger sans juge des enfants ?
Cette question un peu provocatrice permet d’aborder rapidement l’enjeu de la réflexion à mener à propos de la déjudiciarisation qui pouvait être envisagée en matière de protection de l’enfance.
La déjudiciarisation consiste en un mouvement visant à réduire l’intervention judiciaire ou à en limiter le domaine d’intervention. La loi du 5 mars 2007 n’est pas allée jusqu’au bout de son raisonnement en faisant disparaître le juge des enfants, mais a initié une dynamique, visant à limiter son rôle et les effets de son intervention.

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