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Naître avec un développement sexuel différent (DSD)

Article de Claire Bouvattier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 48-57.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Nourrisson, Sexe, Genre

La découverte d’organes génitaux différents à la naissance est souvent une surprise. Elle nécessite une prise en charge rapide. Le sexe chromosomique de l’enfant et le risque vital éventuel d’insuffisance surrénalienne sont évalués en urgence. Ensuite, des explorations biologiques et radiologiques plus ciblées permettront souvent de préciser le diagnostic étiologique. Un diagnostic est posé chez toutes les filles, le plus souvent une hyperplasie congénitale des surrénales. Inversement, une cause n’est retrouvée que chez environ la moitié des dsd chez les enfants de sexe masculin. La question du choix de sexe se pose à la naissance pour un petit nombre d’enfants. Naître avec un développement sexuel différent engage le pronostic et la qualité de vie de l’enfant, mais aussi de l’adulte qu’il deviendra (identité, sexualité, fertilité) et de sa famille. Leur prise en charge est multidisciplinaire et dépend de centres experts.

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Interactions parent-bébé fille/bébé garçon : quelles différences ?

Article de Gisèle Apter

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 38-47.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Fille, Garçon, Interaction, Relation enfant-mère, Relation enfant-père, Genre

Bébés garçons ou bébés filles sont reconnus comme tels dès la naissance. Cet élément a depuis toujours été attendu ou redouté dans toutes les cultures et dans toutes les sociétés à travers les âges. C’est parce qu’il a pu être établi que les compétences entre les deux sexes pouvaient varier, qu’il peut aujourd’hui être mis en évidence des différences. Quelle que soit leur valence (positive ou négative), elles suggèrent l’existence de particularités dans l’interaction entre les parents et les enfants... Persiste toujours cette question : ces spécificités d’interaction sont-elles déjà présentes si tôt dans le développement qu’elles seraient innées ? Quelles qu’en seraient les causes, peut-on les mettre en évidence dès le plus jeune âge ? Sont-elles ensuite la source de différences dont il faudrait tenir compte pour le développement harmonieux de l’enfant ? Et si oui, comment ?
Il semble donc qu’il reste beaucoup à faire pour répondre à des questions aussi simplistes que celles de la nature des différences. Il nous reste tant et tant à explorer, tels les poids respectifs du sexe, du culturel, du social, de la psychopathologie, de l’interaction entre le sexe, la culture, la parentalité, la pathologie... Et surtout, à décider : qu’en ferons-nous ?

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