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Venus en France pour y poursuivre leurs études supérieures, les étudiants en migration internationale sont censés retourner dans leur pays après l’obtention de leur diplôme. S’il en va ainsi pour une grande part d’entre eux, une autre part, non négligeable, tend à prolonger son séjour puis à rester sur place, parfois définitivement : pour quelles raisons ? La question du « pourquoi » mérite d’être posée mais également celle du « comment ». Si les raisons de s’installer en France sont multiples, nous verrons, en lisant ce dossier, comment, au fil de leur séjour, nombre d’étudiants et d’étudiantes s’habituent à vivre en France alors que leurs liens avec leur pays d’origine se distendent…
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 102, mars 2018, pp. 10-54.
Mots clés : Santé-Santé publique, Assurance maladie, Dépense, Santé, Malade, Statistiques, Inégalité, Accès aux soins, Cancer, Accès aux droits, Prestation complémentaire, Étranger
En France, les restes à charge des assurés, après remboursements de l’assurance maladie obligatoire, représentent près d’un quart des dépenses de santé. Ces restes à charge sont payés par une assurance maladie complémentaire ou par les ménages. Après remboursement des assurances complémentaires, la part directement à la charge des patients est de 7 %. Ils existent depuis la création de la Sécurité sociale – ticket modérateur – et se sont accrus au fil du temps : forfait journalier, participations forfaitaires, déremboursements de médicaments, dépassements d’honoraires…
Les restes à charge varient selon le type de soins. Ils peuvent s’avérer très élevés pour certaines personnes et être un véritable frein à l’accès aux soins.
Comment la Ville de Paris s'est-elle construite par les migrations anciennes et nombreuses ? Si la capitale a attiré de tout temps des populations étrangères aux profils et aux origines géographiques très divers, la question de leur ancrage territorial et de leur contribution économique au développement parisien est aujourd'hui moins connue. Ce dossier croise les processus de rénovation urbaine qui affectent les quartiers populaires depuis les années 1970, ceux de "gentrification" qui s'ensuivent, et un cosmopolitisme de plus en plus visible. C'est la particularité d'une équation parisienne de l'immigration qui est ici interrogée.