Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 163-179.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Bénévolat, Coopérative, Délégation, Économie, Économie sociale et solidaire, Entreprise, Évolution, Implication personnelle, Institution, Modèle, Motivation, Service public, Témoignage, Travail
Les associations détenaient le monopole de la délégation de service public en assumant des missions d’intérêt général et accueillaient donc l’ensemble des bénévoles qui s’impliquaient dans des causes dites sociales. Mais les lois ess et pacte ont confirmé une évolution du rôle social confié aux entreprises en les légitimant dans leur position au service de l’intérêt général. Dès lors, les entreprises commencent à s’intéresser aux bénévoles et vice versa, occasionnant ainsi un renouvellement des formes de l’engagement. L’objet du présent article est d’étudier ces nouveaux « bénévoles d’entreprises » et d’analyser les modalités de ces contributions en s’intéressant à leur vécu de cette évolution.
Article de Nicolas Da Silva, Pascale Molinier, Jean Yves Briard, Lucie Lepoutreet al.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 9-179.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Capitalisme, Conditions de travail, Coopération, Économie, Économie sociale et solidaire, Éthique, Étude de cas, Insertion sociale, Organisation du travail, Psychosociologie, Recherche, Reconnaissance, Rémunération, Service public, Travail
Travail militant, travail associatif, travail syndical, pair-aidance, stages non rémunérés, les formes du travail bénévole sont nombreuses et concernent des populations variées, le bénévolat venant scander des itinéraires de chômeurs, retraités, étudiants, salariés mais aussi de personnes concernées par une maladie chronique ou un stigmate, ou encore de salariés venant chercher du sens dans une autre activité que celle pour laquelle ils ou elles sont rémunérées. Le travail bénévole est ainsi sur le fil du rasoir entre la gratuité du don, l’autonomie militante, les marges de créativité autorisées, d’un côté ; l’instrumentalisation et l’exploitation des « bonnes volontés » au détriment de la qualité des emplois, de l’autre. Le bénévolat donne à voir les contradictions du travail dans un univers capitaliste : payer, c’est marchandiser (les affects, l’engagement citoyen…), et ne pas payer, c’est exploiter. Mais si la simple recherche de maximisation du profit monétaire n’explique pas la motivation bénévole, ce sont donc des idéaux, des valeurs, mais également la recherche d’un plaisir ou d’une satisfaction, voire un intérêt secondaire qui orientent l’engagement dans le travail. Dans une approche pluridisciplinaire, sont présentées des analyses qui problématisent les tensions caractéristiques du travail non rémunéré, dans ses dimensions psychiques, sociales ou économiques mais aussi anthropologiques ou historiques.
Article de Jean Philippe Bouilloud, Anne lise Ulmann, Bénédicte Vidaillet
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 27, printemps 2019, pp. 9-237.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Aliénation, Autonomie, Autorité, Catégorie socioprofessionnelle, Coopération, Définition, Économie, Économie sociale et solidaire, Emploi, Environnement socioprofessionnel, Évolution, Gestion, Immigré, Innovation, Marché du travail, Mondialisation, Motivation, Organisation, Organisation du travail, Participation, Pouvoir, Pratique professionnelle, Précarité, Relation, Représentation sociale, Socialisation, Sociologie, Sociologie du travail, Stratégie, Technologie numérique, Travail
Ce numéro s’intéresse aux formes émergentes d’organisations et de pratiques, qui renvoient à de nouveaux imaginaires politiques et économiques, et aux conséquences que ces transformations pourraient avoir pour le monde du travail. Quelles sont les définitions de ces organisations nouvelles et/ou alternatives? En quoi établissent-elles des ruptures ou des continuités avec des formes plus anciennes d’organisation et de travail ? Dans quelle mesure les nouveaux dispositifs techniques (numérique, logistique, etc.) font-ils évoluer les règles du jeu de l’emploi, du travail et des relations sociales ? Quelles sont les figures des « engagements », politiques, économiques, sociaux, de ces nouveaux acteurs du monde économique ? Quel sens ces acteurs de nouvelles formes de travail et d’organisations donnent-ils à leur action ? Face aux éventuelles conséquences négatives de ces engagements (échec, précarité…), quelles ressources mettent-ils en œuvre? Enfin, quelles conceptions du travail, du pouvoir, de l’argent, de la réussite, ces nouvelles formes du travail traduisent-elles, ou contribuent-elles à véhiculer ?
Article de Gérard François Dumont, Benoit de Lapasse, Catherine Pilon
Paru dans la revue Pour, n° 233, septembre 2018, pp. 23-216.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Retraite, Territoire, Aidant familial, TIERCE PERSONNE, Milieu rural, Environnement, Intergénérationnel, Économie sociale et solidaire
Les plus de 60 ans vont bientôt représenter le tiers de la population, l’espérance de vie s’allonge…
Les territoires vieillissent, particulièrement les territoires ruraux.
Les retraités apportent leur contribution à la vie de nos campagnes, ils sont des ressources, des acteurs de changement, ils constituent un capital humain inexploité. Trop souvent présentés comme des poids sociaux, ils sont pour la plus part autonomes et poursuivent des activités, s’investissent dans la vie sociale, économique et culturelle. Après avoir pointé les transformations de la place des seniors dans les territoires, dans les rapports sociaux et générationnels, les politiques locales, repéré les nouvelles opportunités, relevons les initiatives, collectives ou individuelles, associatives ou publiques, dans lesquelles les seniors sont piliers de l’action locale. Changer notre regard sur le vieillissement est un défi social, politique et culturel, pour l’avenir de tous…
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 173, novembre 2016, pp. 20-31.
Mots clés : Culture-Loisirs, Économie sociale et solidaire, Animation, Lien social, Éducation populaire, Solidarité, Insertion sociale, Association, Utilité sociale
L'économie sociale et solidaire, c'est une force qui innove et qui recrute, qui touche quasiment tous les secteurs d'activité : santé, banque, sport, assurance, tourisme, enseignement, aide à domicile... L'ESS, c'est tout un pan de l'économie qui n'est pas reconnu que depuis deux ans des points de vue institutionnel et législatif. L'ESS "façonne le monde de demain", c'est une autre manière de penser et de faire, et elle a un rôle à jouer dans les futures réformes économiques et sociales.
Mais au fait, c'est quoi exactement l'économie sociale et solidaire et l'animation a-t-elle une place en son sein? Voici les grandes questions auxquelles nous répondrons dans les pages suivantes.
Paru dans la revue Avis et rapports du conseil économique et social, n° 17, 225 p..
Mots clés : Milieu urbain, Citoyenneté, Urbanisation, Population, Politique de la ville, Logement, Vie associative, Culture, Communication, Information, Économie sociale et solidaire, Immigration, École, Traitement statistique, EUROPE, ETATS UNIS D'AMERIQUE, ITALIE