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Le QCEE : un nouvel outil pour étudier le développement de la compréhension des émotions par l’enfant

Article de Evelyne Thommen, Laetitia Baggioni, Aline Veyre, et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 413-434.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance-Famille, Psychologie du développement, Émotion, Questionnaire, Outil, Visage, Jeune enfant, Enfant, Peur, Colère

La reconnaissance et la compréhension des émotions par l’enfant sont des aspects fondamentaux de son développement. L’étude présente les résultats obtenus à partir de l’évaluation de 284 enfants âgés de 41 à 135 mois. Le QCEE (Questionnaire de Compréhension des Émotions pour Enfants) a été utilisé comme outil de récolte des données. La reconnaissance émotionnelle est évaluée à l’aide d’expressions faciales alors qu’une tâche d’inférence d’émotions à partir d’une histoire permet d’évaluer plus spécifiquement la compréhension des émotions. Les résultats montrent que la joie est l’émotion la mieux reconnue, quels que soient l’âge et la modalité de présentation. La peur est mieux reconnue dans une histoire avec un contexte, plutôt que sur un visage, contrairement à la colère. Ces résultats permettent de montrer le partage très progressif des conventions de représentations des émotions sur le visage et dans les récits au cours du développement. Cet outil en langue française pourra être utilisé par les professionnels qui interviennent sur le développement du raisonnement émotionnel des enfants.

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Relations entre bilinguisme, performances scolaires et fonctions exécutives chez des enfants libanais de 8-10 ans

Article de Darine Al Naboulsi, Bruno Vilette

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 391-411.

Mots clés : Enfance-Famille, Bilinguisme, Réussite scolaire, École primaire, Enfant, Lecture, Mathématiques, Développement cognitif, Acquisition des connaissances, Liban

De nombreux travaux mettent en avant les effets positifs du bilinguisme dans les domaines langagier, culturel, identitaire, psychologique, ainsi qu’au niveau des FE (Bijeljac-Babic, 2017). Toutefois, certains auteurs remettent en cause l’existence de ces effets (Paap et al., 2015). Cet article vise à clarifier les effets de l’apprentissage d’une langue seconde sur les fonctions exécutives et les performances académiques auprès d’enfants libanais. Une batterie d’épreuves évaluant le fonctionnement exécutif et les habiletés mathématiques et de lecture a été administrée à des élèves monolingues et bilingues âgés entre 8 et 10 ans et scolarisés au Liban. Les résultats confirment les relations positives attendues entre le bilinguisme, la flexibilité et l’inhibition, ainsi qu’avec les performances en lecture et en mathématique. Par contre, aucune relation n’est retrouvée entre le bilinguisme et l’impulsivité cognitive. Enfin, l’accès lexical chez les bilingues s’avère moins rapide et moins précis que chez les monolingues. En regard des résultats observés, deux nouvelles pistes de recherche sont proposées en lien avec les compétences académiques et les interventions.

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L'apprentissage de la langue écrite dans le cas du syndrome de Williams

Article de Anne Sophie Pezzino, Nathalie Marec Breton, Agnès Lacroix

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 475-508.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Maladie génétique, Enfant handicapé, Handicap mental, Déficience cognitive, Lecture, Apprentissage, Maladie rare

Le syndrome de Williams (SW), maladie génétique rare admettant un handicap intellectuel, offre une occasion de mieux comprendre l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels contribuant à l’activation des mécanismes de lecture. En effet, les déficits phonologiques et visuo-spatiaux semblent expliquer indépendamment une part de la variabilité dans l’installation du code écrit, malgré la préservation relative du lexique. Selon une approche multidimensionnelle, l’objectif de cette étude longitudinale sur trois ans était de repérer la nature et l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels reconnus comme contribuant au bon développement de la maîtrise du code écrit. Nous avons rencontré une fois par an durant trois ans (3 temps), 7 jeunes avec SW âgés de 5 à 8 ans appariés, au cas par cas, à 30 enfants contrôles typiques selon le sexe et l’âge chronologique. Plusieurs tâches ont été administrées afin d’évaluer la connaissance du code et ses précurseurs phonologiques (épi- et méta-phonologie, mémoire auditivo-verbale et dénomination rapide) et visuels (raisonnement visuo-spatial et attention visuelle). Les résultats indiquent que l’évolution atypique et retardée de certains précurseurs conduit à un décalage temporel dans l’activation des mécanismes de lecture et, par conséquent, des trajectoires développementales de l’installation du code écrit dans ce syndrome. Notre discussion s’orientera vers une classification possible des trajectoires développementales, selon une approche multidimensionnelle des variabilités observées dans la maîtrise du code écrit.

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Garçons et filles : interactions pédagogiques différenciées ?

Article de V. Fournier, Annick Delvigne Durand, Sabine De Bosscher

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 509-526.

Mots clés : Enfance-Famille, Genre, Pédagogie différenciée, Élève, Orientation scolaire, Réussite scolaire, Garçon, Fille, Pratique éducative, Comportement

De nombreuses études montrent que les choix d’orientation et la réussite scolaire sont encore marqués par le sexe de l’élève (Gaussel, 2016 ; Vouillot, 2014 ; Vouillot, Steinbruckner, & Thiénot, 2011). Un des facteurs qui pourraient expliquer la persistance de ces différences serait lié au vécu des élèves, au travers des pratiques pédagogiques différenciées selon le sexe, illustrées notamment par les interactions en classe. La recherche présentée ici est basée sur l’observation de 20 classes d’élèves âgés de neuf à douze ans lors de leçons de français et de mathématiques. Elle montre que si, conformément aux recherches récentes, le pourcentage des interactions enseignants-filles et celui enseignants-garçons ne sont pas globalement significativement différents, et ce quelle que soit la discipline, demeurent des différences pour certains types d’interactions. Les filles sont ainsi davantage félicitées et encouragées pour leurs efforts et leur motivation, elles reçoivent moins de critiques que les garçons pour leur motivation, leur conduite ou leurs compétences. Enfin, les filles, plus que les garçons, respectent les règles scolaires et ne répondent pas à des questions qui ne leur sont pas destinées. Ces résultats sont notamment discutés au regard des dispositifs de politique publique visant à « enseigner de manière égalitaire ».

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Le tempérament de l'enfant d'âge scolaire : validation d'une version française du questionnaire de Rothbart (Temperament in Middle Childhood Questionnaire)

Article de Sabrina Loquette, Philippe Brun, Katia Rovira

Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 453-471.

Mots clés : Enfance-Famille, Personnalité, Test de personnalité, Enfant, Questionnaire, Genre, Psychologie du développement, Rothbart (Mary)

L’intérêt des chercheurs et cliniciens se porte depuis de nombreuses années sur l’examen du tempérament chez l’enfant typique ou porteur de troubles émotionnels et/ou comportementaux. Or, les outils francophones permettant l’évaluation du tempérament chez l’enfant sont encore peu nombreux. Pour répondre à ce manque, nous présentant la validation d’une version française du Temperament in Middle Childhood Questionnaire (TMCQ) de Rothbart. Ainsi, 391 parents d’enfants tout-venant âgés de six à dix ans ont été invités à caractériser le tempérament de leur enfant au moyen d’une version française du questionnaire (TMCQVF). Les résultats indiquent que les échelles du questionnaire ont une cohérence interne acceptable et qu’elles entretiennent toutes un lien significatif avec le score total. Les résultats de l’analyse factorielle exploratoire mettent en évidence une structure factorielle à 4 facteurs nommés Autorégulation, Ouverture/Engagement cognitif, Ouverture/Engagement corporel et socio-émotionnel, et Affectivité négative. Cette structure, jugée acceptable par une analyse factorielle confirmatoire, est proche de la structure originelle définie par Rothbart. Enfin, l’étude des différences tempéramentales en fonction du genre fait apparaître des résultats cohérents avec la littérature. En somme, les propriétés psychométriques du Temperament in Middle Childhood Questionnaire version française, la richesse des situations quotidiennes décrites, sa facilité de complètement par le parent ainsi que sa capacité à décrire finement le tempérament de l’enfant d’âge scolaire font de ce questionnaire un outil très intéressant à utiliser dans les recherches sur le développement des enfants.

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Technologies cognitives pour l'enfance

Article de Ilaria Gaudiello, Elisabetta Zibetti, Olivier Masson, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 71, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 299-426.

Mots clés : Enfance-Famille, Intelligence artificielle, Robot, Technologie numérique, Psychologie du développement, Enfant, Apprentissage, Développement cognitif, Technique éducative, Objet

Les objets connectés, on connaît. On connaît la montre qui calcule le nombre de nos pas, nos accélérations cardiaques et notre tension. On connaît le système de régulation de notre chauffage à distance, ou de surveillance de notre habitation… Mais ici c’est différent. Les objets connectés dont parle Charles Tijus ont un objectif éducatif. Ils sont « à comportement », ils s’adaptent à leurs utilisateurs, ils interagissent avec leurs… leurs quoi, d’ailleurs ? leurs partenaires ? leurs clients ? leurs élèves ? Charles Tijus est‑il le nouveau Lewis Caroll et nos enfants les nouvelles Alice ? Tout ce numéro est‑il consacré au pays des merveilles ? Un pays où les objets parlent, conseillent, expliquent, se mettent au niveau cognitif de l’enfant pour exploiter au mieux ses capacités, agissent comme des précepteurs des temps modernes au service de l’intelligence des enfants.
Au moment où les craintes de voir les outils numériques dépasser et coloniser l’intelligence humaine, il est désaltérant de prendre en compte l’autre possibilité de ces outils : servir et transcender l’intelligence humaine. Charles Tijus et tous les auteurs de ce numéro nous font rêver, oui, mais il s’agit d’un rêve rationnel, largement accessible… et déjà en partie atteint.
À lire absolument par tous ceux qui, par-delà le rêve, s’intéressent au développement et à ses facteurs d’épanouissement.

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Représentations des enfants à l'égard des personnes âgées au sein d'une structure intergénérationnelle

Article de Nathalie Bailly, Caroline Giraudeau, Célia Maintenant

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 559-574.

Mots clés : Enfance-Famille, Grand âge-Vieillissement, Intergénérationnel, École primaire, Résidence autonomie, Enfant, Personne âgée, Interaction, Image mentale

Cet article porte sur l’influence de la participation à un programme intergénérationnel (IG) sur les représentations à l’égard des personnes âgées chez des enfants d’école primaire. 78 enfants participent à ce programme IG original qui prend place dans une structure architecturale comprenant une école primaire et des logements séniors, permettant aux enfants et aux personnes âgées d’être en contact quotidiennement. Nous avons supposé l’existence d’un lien entre les interactions intergénérationnelles durant une année scolaire et le développement de représentations positives envers les personnes âgées pour les enfants. Nos résultats indiquent que les enfants ont modifié de façon positive leurs représentations au cours de l’année scolaire, notamment en ce qui concernent la force physique des personnes âgées, l’intelligence (pour les plus jeunes d’entre eux) et l’aspect joyeux (pour les plus âgés). Nos résultats montrent les bienfaits des interactions IG et permettent de repenser les liens entre les générations pour une société plus inclusive et solidaire.

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Comment les adolescent/es perçoivent la relation avec leur camarade préféré/e

Article de Pascal Mallet, Emmanuelle Vignoli, Noëlle Lallemand

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 2, avril-juin 2018, pp. 323-342.

Mots clés : Enfance-Famille, Adolescent, Amitié, Attachement, Socialisation, Fille, Garçon, Élève, Questionnaire

Le premier objectif de cette recherche était d’apporter un soutien empirique à un modèle tridimensionnel de la perception qu’ont les adolescents de la relation avec leur camarade de classe préféré. Les trois dimensions étaient : l’attachement émotionnel au camarade, le sentiment qu’il serait prêt à apporter son aide pour réussir une activité scolaire, et le fait de s’attendre à ce qu’il offre son soutien en cas d’agression par d’autres élèves. Le deuxième objectif était de tester des hypothèses concernant les facteurs de variation de cette perception. Dans le cadre d’une enquête nationale, un échantillon représentatif des élèves français en classe de 3e, âgés en moyenne de 15 ans et 4 mois, a répondu à un questionnaire destiné à évaluer cette perception. Une analyse factorielle confirmatoire (AFC) indique que le modèle tridimensionnel est bien ajusté aux réponses des élèves. Les trois sous-échelles sont positivement mais modérément inter-corrélées. Une analyse multivariée de la variance a révélé que la relation avec le camarade de classe préféré est mieux perçue par les filles que par les garçons, qu’elle est évaluée à un niveau plus élevé lorsque ce camarade est le meilleur ami en dehors du collège et aussi lorsque cette préférence n’est pas trop récente.

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La qualité de vie des enfants

Article de Pierre Emmanuel Encinar, Damien Tessier, Rébecca Shankland, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, n° 1, janvier-mars 2017, 149 p..

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Qualité de la vie, Enfant, Psychologie du développement, Auto-évaluation, Bien-être, Émotion, Développement cognitif, Réussite scolaire, École, Motivation, Précarité, Enfant placé, Protection de l'enfance

La qualité de vie est un concept nouveau qui donne la part belle au ressenti. Lorsqu'il s'agit d'y associer l'enfant, les justifications ne manquent pas, comme celle d'améliorer les conditions d'existence en partant des points de vue de la personne. Mais des questions se posent aussitôt : comment surmonter les obstacles impressionnistes ? Comment évaluer le ressenti des enfants de façon objective ? Les psychologues ont des éléments de réponse qu'ils livrent dans ce numéro.

Formats de communication et gestes de pointage : approche développementale et comparative

Article de Marie Bourjade, Catherine Hobaiter, David A. Leavens, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2016, pp. 349-464.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Communication non-verbale, Geste, Animal, Acquisition du langage, Enfant, Autisme, HANDICAP AUDITIF

Comparer les compétences de différentes espèces animales a toujours été une source de connaissance, non seulement sur l'évolution des espèces, mais aussi sur les comportements humains. [...] Voici des spécialistes des primates non humains qui discutent de la signification du pointage en se référant à ses fonctions chez les primates que nous sommes, et voici des spécialistes du développement humain qui regardent l'évolution de la fonctionnalité du pointage en référence à son usage chez différents singes.