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Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 369, août-septembre 2023, pp. 21-23.
Mots clés : Santé-Santé publique, Hyperactivité, Trouble du comportement, Enfant, Symptôme, Génétique, Puériculture, Prise en charge, Pluridisciplinarité, Thérapie comportementale et cognitive, Scolarité, Médicament
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est l’un des troubles du neurodéveloppement les plus couramment diagnostiqués chez les enfants. Ce diagnostic repose principalement sur l’observation des symptômes d’inattention, d’hyperactivité et d’impulsivité. Les causes exactes du TDAH ne sont pas encore entièrement comprises, mais il existe des facteurs génétiques et environnementaux. La prise en charge repose sur une approche multimodale combinant des interventions pharmacologiques, psychologiques et éducatives. Ainsi, l’accompagnement comportemental et la formation des parents sont essentiels pour aider les enfants avec TDAH à développer des stratégies de gestion des symptômes.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 89-106.
Mots clés : Santé-Santé publique, Apprentissage, Quartier, Milieu urbain, Scolarité, Enfant, Santé, Inégalité, Diagnostic, Classe sociale, École
Les troubles des apprentissages sont considérés comme des déterminants à la scolarité des enfants, elle-même perçue comme un facteur important de leur santé. Pour autant, ces troubles se constituent dans les sociétés industrialisées selon une imbrication de mécanismes biologiques, sociaux et scolaires qui restent encore mal décrits dans la littérature et qui peuvent donner lieu à une variété de prise en charge médicale et scolaire. À partir de données de terrain issues d’une ethnographie réalisée dans un quartier populaire d’une métropole, nous analysons les trajectoires médicale et scolaire contrastées de deux enfants. Cela permet de montrer l’importance que revêt l’étude des rapports des familles aux institutions scolaires, médicales et paramédicales dans l’analyse de la construction sociale des inégalités sociales de santé. Les dispositions sociales des familles et l’offre locale médicale et scolaire s’articulent sous la forme de « configurations locales de soin ». Celles-ci s’avèrent centrales pour saisir les différences d’états de santé en contexte scolaire, à une période donnée de la trajectoire médico-scolaire de l’enfant.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 51-63.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Autisme, Changement, Échec scolaire, École, Éducation, Enfant, Épanouissement, Expérimentation, Expression orale, Groupe, Institution, Organisation du travail, Parole, Psychosociologie, Recherche, Relation, Représentation sociale, Scolarité, Socialisation, Vie institutionnelle, Mendel (Gérard)
Le dispositif d’expression collective des élèves (dece), méthode sociopsychanalytique appliquée aux établissements scolaires, existe depuis le début des années 1980. Il vise l’expression collective et la socialisation des élèves. Il a été expérimenté dans des centaines de classes et a traversé les épreuves de changements sociétaux. Cet article met en lumière, à partir de la description d’interventions récentes à l’école et dans une association de parents d’enfants autistes, quelques questions que cette traversée pose et les aménagements de la méthode que ces changements ont imposés. Toutes ces années ont montré que le cadre du dispositif sociopsychanalytique, aussi structuré soit-il, et sans que sa logique d’ensemble et son paradigme en soient modifiés, change – comme changent la société et les êtres qui viennent à sa rencontre.
L’hôpital universitaire Robert-Debré (AP-HP) à Paris accueille un centre scolaire de l’Éducation nationale. Les enseignants spécialisés y ont des missions dédiées pour assurer la continuité scolaire de chaque élève. Dans le cas des mineurs étrangers venus en France, pour que leur pathologie soit prise en charge, la scolarisation est fondamentale car elle contribue à une meilleure intégration.
Article de Katarzyna Halasa, Geneviève Bergonnier Dupuy
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 21, automne 2018, 21 p..
Mots clés : Lien social-Précarité, Famille en difficulté, Hébergement temporaire, Hôtel social, Enfant, Précarité, Accueil d'urgence, Stress, Scolarité, Enfant de migrant
Le vécu de l’enfant dans la situation de sans logement a été très peu étudié en France. Aucune recherche française n’a été consacrée à l’identification et l’analyse des facteurs de stress auxquels sont exposés les enfants sans logement.
Cet article met en lumière les facteurs de stress identifiés par les enfants hébergés avec leurs familles à l’hôtel dans le cadre du dispositif d’hébergement d’urgence. Les données ont été recueillies auprès de 30 enfants d’âge scolaire (de 7 ans et demi à 13 ans) dans le cadre d’entretiens compréhensifs.
L’expérience d’une vie sans logement s’avère être une situation stressante pour les enfants : tous les enfants ont identifié au moins un facteur de stress dans leur vie. Au-delà des facteurs de stress propres aux enfants d’âge scolaire, les facteurs identifiés par les enfants participant à notre recherche peuvent être classifiés dans l’un des trois groupes suivants : les facteurs de stress liés à la situation de sans logement, à la pauvreté et/ou à l’expérience migratoire.
Le journal Le Monde dans son édition du 28 novembre 2018, rapporte la tentative de suicide par défenestration, survenue quelques jours plus tôt, d'un mineur étranger isolé. Il s'agissait d'un jeune Burkinabé de 15 ans, arrivé récemment à parsi, après un long périple, et qui, désespéré, s'est jeté du 4éme étage du Palais de justice de Paris. Il rencontrait des difficultés, insurmontables pour lui, dans sa procédure d'évaluation de minorité d'age, qui, seule, pourrait lui garantir un accueil et une prise en charge par l'Aide Sociale à l'Enfance ...
Le terme de risque psycho-social dans le monde professionnel est actuellement régulièrement mis en avant et atteste de l’évolution de notre société dans l’attention portée aux conditions du travail. Mais passé les murs du monde professionnel adulte, l’usage de ce terme disparaît. C’est particulièrement le cas au sein des établissements scolaires, pourtant lieux de travail et d’activités pour les élèves comme pour les professionnels. Nous souhaitons par cette communication proposer une définition des RPSS ; relever les formes prises par les RPS en milieu scolaire, en comprendre les manifestations et les effets, puis envisager les possibilités de prises en charge.
Paru dans la revue Sociétés contemporaines, n° 11-12, septembre-décembre 1992, pp. 167-187.
Mots clés : Scolarité, Éducation, Égalité des chances, Enseignement primaire, Écriture, Langage, Classe sociale, Culture, Enfant, Élève, Acquisition des connaissances