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Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 141-158.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Famille, Relation enfant-parents, Relation équipe éducative-famille, Partenariat, Soutien à la parentalité, Besoin, Enfant, Innovation sociale, Risque, Italie, Québec (Province du)
Le paradigme dominant observé dans les systèmes de protection occidentaux, centré essentiellement sur l’évaluation des risques, est questionné. L’analyse des besoins des enfants est au cœur d’une approche alternative ayant émergé à l’aube du xxie siècle qui présente plusieurs avantages, notamment sur le climat de collaboration entre les familles et les intervenants. Par la suite, une proposition d’une approche novatrice auprès des enfants vulnérables est décrite et se décline en trois repères conceptuels : un référentiel pour analyser les besoins de développement de l’enfant, une approche qui engage de manière optimale les parents et les enfants dans la démarche d’intervention, enfin l’importance du partenariat entre les acteurs autour de la famille. Puis deux innovations sociales qui s’inspirent des trois repères mentionnés, l’un en Italie et l’autre au Québec, seront décrites. Pour finir, la conclusion aborde les similitudes entre aides et pippi, de même que leurs spécificités respectives, la formation des professionnels ainsi que la complémentarité entre les approches de risque et de besoins.
Article de Fabienne Berton, Marie Christine Bureau, Barbara Rist
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 281-306.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Compétence, Professionnel de l'enfance, Norme, Modèle, Éducation, Relation équipe éducative-famille, Coéducation, Participation, Partenariat, Autorité parentale
Les politiques publiques de la parentalité promeuvent le modèle de la participation parentale qui suppose de façon implicite la capacité des parents à s’interroger sur leurs propres pratiques. Dans ce contexte, la réflexivité s’impose aujourd’hui comme une compétence parentale attendue et valorisée par quelques professionnel·le·s de la petite enfance. Cette norme rencontre néanmoins des résistances dans les milieux éducatifs et chez certains parents. Confrontés à l’attente d’une compétence de réflexivité, les parents adoptent différentes postures selon leur position sociale, la singularité de leur configuration familiale et leur adhésion plus ou moins marquée à des traditions ou des croyances affirmées. Certains se conforment à cette attente, soit par adhésion, soit par soumission. D’autres résistent, convaincus de la supériorité de leur modèle éducatif. D’autres encore négocient, dans une approche pragmatique, des compromis entre ouverture réflexive vis-à-vis des professionnel·le·s et respect de leurs propres convictions éducatives. S’il existe de nombreuses formes de résistance à cette compétence de réflexivité attendue, toutes ne sont donc pas conflictuelles. En particulier, les savoirs d’expérience, transmis par héritage familial ou acquis auprès des jeunes enfants, permettent dans certains cas de parer au risque d’asymétrie de relation avec les professionnel·le·s.
En tant qu’enseignante spécialisée, je suis sollicitée par les enseignants d’écoles maternelles et élémentaires, pour les enfants en difficultés scolaires ou comportementales (manque de concentration, de cadre, d’autonomie, de confiance en eux, agressivité, etc.) avec le mandat institutionnel d’impliquer les familles.
Quelle lecture opérationnelle choisir de la situation ?
Comment entraîner enfant et parents, qui ne sont pas à l’origine de la demande, dans cette fameuse « danse » susceptible de conduire au changement ?
Quel type de danse leur proposer ?
J’exposerai les grandes lignes de ma démarche avant de proposer une rapide classification du type d’outils ou « pas de danse » que j’utilise.
Article de Audrey Linder, Thomas Jammet, Krysztof Skuza
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 75-90.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autisme, Prise en charge, Psychiatrie infantile, Partenariat, Projet thérapeutique, Aidant familial, Relation équipe éducative-famille, Association familiale, Approche clinique, Parentalité, Suisse, Suisse romande
La situation étudiée permet de questionner la complexité induite par l’expression « proches aidants », en mettant au jour un phénomène d’externalisation d’une partie du travail thérapeutique et de ses coûts auprès des proches, dans le cadre de prises en charge intensives et coûteuses. Notre propos est organisé en trois sections. La première présente les revendications des associations en matière de liens à établir entre les professionnels et les proches des patients. La deuxième expose les formes de relation aux parents proposées par les deux types de services de pédopsychiatrie existants. La dernière questionne les limites pratiques de l’engagement parental tel qu’il est conçu dans le cadre des thérapies cognitivo-comportementales, en décrivant la responsabilité qu’il fait peser sur les parents dès lors que ceux-ci sont appréhendés comme des contributeurs essentiels au programme thérapeutique, sous les traits du cothérapeute.
Ce texte détaille le fonctionnement d’une équipe éducative dans les écoles de quartiers populaires. Ces réunions mettent souvent les parents, qui ne sont pas toujours dans la même logique de partenariat que l’institution scolaire, dans des situations difficiles et elles ne sont pas satisfaisantes pour les enseignants. Chaque participant de la réunion est animé par un fantasme qui lui est propre au sujet de l’enfant. Il n’y a pas toujours circulation de ces fantasmes et la situation est souvent bloquée. L’auteur s’interroge, de sa place de psychologue, sur les moyens de déverrouiller ce dispositif.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 325, mars 2019, pp. 33-35.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Pouponnière, Infirmier, Puéricultrice, Accompagnement, Attachement, Projet individualisé, Observation, Équipe pluridisciplinaire, Coordination, Relation équipe éducative-famille, Protection de l'enfance, Partenariat
Au-delà de son rôle d’accueil, d’observation, d’évaluation et d’orientation, l’infirmière puéricultrice exerçant en pouponnière coordonne les actions des différents acteurs intervenant dans la prise en charge des enfants suivis. En collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire, elle construit un projet personnalisé pour chaque enfant, afin de répondre à ses besoins primaires, psychoaffectifs et éducatifs. Elle accompagne également les liens avec les parents : liens à consolider, construire ou renouer de façon plus sécurisante. Elle doit aussi organiser le service et animer une équipe de professionnels aux fonctions complémentaires.