Article de Romuald Jean dit Pannel, Paul Boissenin, Clara Jouanneau, et al.
Paru dans la revue Dialogue, n° 239, mars 2023, pp. 101-116.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Procréation médicalement assistée, Don, Relation soignant-soigné, Don d'organe, Honte, Transfert, Contre-transfert, Famille
Avec le(s) don(s) de soi dans le soin, l’article postule l’idée d’un complexe de dépendance(s) par lequel différentes formes de honte cohabitent entremêlées. Le cas clinique d’un homme d’une soixantaine d’années, diabétique, père par procréation médicalement assistée, doublement transplanté puis hémodialysé chronique, est à l’origine de ses réflexions à ce sujet. Au sein de la relation soignant-soigné, transféro-contre-transférentielle, l’article discute de notre anthropophagie, ce désir à ne faire qu’un avec un autre. Enfin, il interroge les enjeux inter et transgénérationnels de ces dons au sein du corps familial sur lequel prend appui tout corps soignant.
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Article de Jean Georges Lemaire, Elisabeth Darchis
Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 225-247.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Croyance, Couple, Famille, Régression, Mythe, Pathologie, Thérapie, Thérapeute
Interview de Jean-Georges Lemaire par Élisabeth Darchis : Aujourd’hui Le divan familial aimerait partager avec vous un thème actuel important, celui de la croyance et des croyances en psychanalyse, celles qui s’infiltrent dans les liens du couple et de la famille. Comment la croyance traduit-elle sa présence ? Quelles sont sa source et sa fonction ? Permet-elle l’intensité de la rencontre groupale ? Est-elle essentielle dans le lien ?
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Article de Denis Mellier
Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 95-112.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfance-Famille, Supervision, Analyse de la pratique, Famille, Équipe, Groupe, Approche clinique, Institution, Psychanalyse, Balint (Michael)
La problématique familiale peut être un risque ou une possibilité de travail en supervision d’équipe ou en analyse de la pratique. L’auteur s’appuie sur sa pratique clinique groupale. Il indique d’abord le risque du « familialisme » qui consiste à réduire l’institution à une famille ou à interpréter sans écart le problème des professionnels selon leur histoire personnelle. Il montre au contraire l’importance de considérer la place des familles des personnes accueillies dans l’institution car elles font partie des alliances et des organisateurs institutionnels. Après avoir indiqué comment ces deux dispositifs d’analyse sont centrés sur la professionnalité à l’instar d’un groupe Balint, il montre comment l’attention et les associations de points de vue des participants permettent de transformer le « négatif » de la problématique familiale des accueillis lors de la « construction de cas ».
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