Article de Jean ZAGANIARIS
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 1, pp. 31-50.
Mots clés : Homosexualité, Prostitution, Sexualité, Littérature, Écriture, Représentation sociale, TAHIR (ICHAM)
Si le Maroc passe pour un pays où la sexualité est taboue, force est de constater que sa place au sein des espaces publics reste complexe. À partir de la reconstitution des stratégies littéraires et de « l'entrée en littérature » de Hicham Tahir, jeune écrivain ayant publié en 2012 un recueil de nouvelles très remarqué intitulé Jaabouq, il s'agit de comprendre la nature des positions socialement construites à l'égard des phénomènes considérés comme déviants. En parlant de l'homosexualité sans se déclarer lui-même homosexuel ou bien en évoquant la vie des migrants subsahariens au Maroc en traitant la question de la prostitution, Hicham Tahir s'est socialement positionné dans l'espace littéraire marocain comme un auteur ambivalent, capable de transcender l'opposition entre le « normal » et le « pathologique ».
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Article de Sybilla MAYER
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 35, n° 1, pp. 35-58.
Mots clés : Prostitution, Sociologie, Représentation sociale, Quartier, Voisinage, Morale, Norme sociale, Classification, Femme, Perception, Victime, Culpabilité, Responsabilité, SENTENSE, SEGREGATION, FRANCE, PARIS
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Article de Nicolas FISCHER
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 34, n° 2, pp. 241-252.
Mots clés : Droit d'asile, Prostitution, Corps, Représentation sociale, Contrainte, Relation femme-homme, Enfermement, Immigration, Étranger, Mixité, Sexualité, Réfugié, Enquête, Différenciation sexuelle, Espace, Discipline, Stigmatisation, Déviance, RETENTION ADMINISTRATIVE, ETHNOGRAPHIE, AUTRICHE, REPUBLIQUE TCHEQUE
En s'appuyant sur une série d'observations ethnographiques, cette contribution s'intéresse à la gestion des conduites sexuelles et de la cohabitation entre les sexes dans un centre de rétention administrative pour étrangers éloignés du territoire. La gestion de la différence sexuelle y est d'autant plus complexe que les centres de rétention constituent des espaces non pénitentiaires où la discipline doit s'exercer souplement. Après avoir présenté le régime « libéral » d'enfermement, l'article revient sur des situations où les gestionnaires du centre ont dû eux-mêmes définir la norme du « bon » rapport entre les sexes. Ils sont alors placés dans une tension entre la stigmatisation des pratiques généralement jugées déviantes - notamment la prostitution - et leur acceptation dans le contexte d'un lieu de confinement prolongé.
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