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Les inégalités sociales de santé sont reflétées en matière de nutrition, avec un continuum dans la distribution des comportements alimentaires, les populations plus vulnérables ayant des comportements alimentaires globalement moins favorables à la santé. La consommation de fruits et légumes en particulier montre des disparités importantes entre les groupes sociaux, et peut être considérée comme un marqueur social. Les politiques publiques, en se focalisant sur l’information nutritionnelle, peuvent contribuer à l’aggravation de ces inégalités. Il est donc essentiel d’accompagner l’information des populations par des mesures en faveur d’un environnement par défaut favorable à la santé, pour rendre évident et accessible un choix « sain ».
Article de Cyrille Arnaud, Franck Sez, Caroline Bresson, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 350, octobre 2021, pp. 29-32.
Mots clés : Santé-Santé publique, Handicap-Situations de handicap, Sport adapté, Activité physique, Enfant handicapé, Intégration, Suivi médical, Santé, IME, Handicap mental
Dans une société inclusive, tous les enfants en situation de handicap doivent pouvoir profiter des bienfaits d’une activité physique. En fonction de la situation de chaque famille, une offre de différents types d’activités peut leur être proposée. Le suivi médical et l’accompagnement demandent une vigilance accrue ; la préservation de la santé restant une priorité absolue.
Malheureusement, le manque d’information ou de visibilité ne rend pas évidente la pratique du sport pour les enfants porteurs de handicap. L’initiative d’un club d’arts martiaux de la Nièvre consiste en une pratique adaptée aux enfants avec handicap mental, en collaboration avec un institut médico-éducatif.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 350, octobre 2021, pp. 20-24.
Mots clés : Santé-Santé publique, Sport, Activité physique, Suivi médical, Développement cognitif, Puberté, Santé, Épanouissement, Santé mentale, Bien-être, Médecin
Un sport pratiqué de façon intensive, que ce soit en loisir ou en compétition, nécessite un suivi médical chez les 8-18 ans. Outre la prise en charge des pathologies de l’appareil locomoteur et la recherche de contre-indications à la pratique sportive, le médecin doit évaluer la maturation physique et psychique de ces jeunes sportifs. Construire autour d’eux un environnement d’entraînement, familial, scolaire, médical et paramédical bienveillant leur permettra de s’épanouir dans leur projet sportif et sur le plan personnel.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 350, octobre 2021, pp. 17-19.
Mots clés : Santé-Santé publique, Petite enfance-Périnatalité, Sport, Activité physique, Jeune enfant, Accident, Sécurité, Santé, Prévention sanitaire, Pathologie
Le sport est nécessaire à la bonne santé globale à tout âge. Ainsi, la pratique d’une activité physique, au moins soixante minutes par jour, est recommandée chez l’enfant. Néanmoins, elle peut être source de blessures, plus ou moins graves. La plupart sont bénignes mais nécessitent un avis médical pour guider la reprise sportive et limiter le risque de récidive. S’il est primordial d’encourager l’enfant à participer à des activités sportives quotidiennes, il est important de veiller à ce qu’elles se déroulent dans de bonnes conditions pour sa sécurité.
Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 40-46.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Activité physique, Image de soi, Sortant de prison, Contrôle, Corps, Service pénitentiaire d'insertion et de probation, Honte, Stigmatisation, Genre, Masculinité, Déviance
Cet article examine la double influence d’une peine sur les pratiques sportives : en termes de contraintes autant que d’opportunités. Pour les personnes condamnées au placement sous surveillance électronique, le bracelet peut apparaître autant comme un frein à la pratique sportive (à cause du stigmate d’apparaître avec un bracelet à la cheville) que comme une opportunité (sortir plus longtemps de son enfermement à domicile). Il en découle pour ces porteurs des ressentis du corps diminué ou augmenté, favorisant l’image de soi ou la santé de soi.
Article de Sarah Nicaise, Christine Mennesson, Julien Bertrand
Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 22-31.
Mots clés : Santé-Santé publique, Jeune enfant, Sport, Inégalité, Santé, Corps, Socialisation, Classe sociale, Précarité, Activité physique, Plaisir, Compétition, Bourgeoisie, Ouvrier, Enquête
S’appuyant sur une enquête menée auprès de 35 enfants âgé.e.s de 5 ou 6 ans et provenant de milieux sociaux variés, cet article s’intéresse aux relations entre pratiques sportives enfantines et inégalités sociales de santé. Malgré une forte diffusion des activités sportives pendant l’enfance, celles-ci restent toutefois inégalitaires et socialement distribuées. Selon la position sociale des parents, qui oriente des conduites éducatives, des représentations et des stratégies spécifiques, les enfants connaissent des expériences sportives différenciées qui participent à la formation de dispositions inégalement propices à la préservation d’un bon état de santé.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 169-188.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Activité physique, Sport, Politique sanitaire, Partenariat, Collectivité territoriale, Inégalité, OMS, Prévention sanitaire, Maladie chronique, Qualité de la vie
L’analyse de la mise en œuvre du plan « Sport Santé Bien-Être » (PSSBE) dans une région française donne à voir un État qui agit par incitation et délégation au moyen d’instruments d’action publique (IAP). Parce qu’elles favorisent l’intéressement de réseaux d’acteurs aux enjeux du « sport-santé », ces technologies de gouvernement participent pleinement à sa diffusion et à sa régulation territoriales. Elles cherchent surtout à agir sur la qualité et la sécurité de l’offre en rationalisant les conduites des acteurs collectifs pour mieux orienter, ensuite, les décisions des individus et des prescripteurs d’activité physique que sont les professionnels de santé. L’institutionnalisation du PSSBE donne également à voir de nouvelles formes de coopération entre l’État, les collectivités territoriales et les diverses catégories d’opérateurs. Ces relations étant parfois marquées par des logiques de protection des positions et des ressources, des dispositifs sont pensés pour stabiliser les partenariats entre les acteurs du sport et ceux de la santé.