Documentation sociale

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L'empan liminal, un analyseur d'une institution intermitente

Article de Claire de Saint Martin

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 97-109.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Approche clinique, Art, Handicap, Institution, Intégration, Psychologie, Recherche, Sociologie, Vie institutionnelle

La socioclinique institutionnelle constitue une modalité d’intervention qui poursuit les travaux de l’analyse institutionnelle. Inscrite dans un processus de recherche avec, elle peut placer l’institution ainsi créée en situation liminale. L’empan liminal, désignant différentes situations plaçant les acteurs de l’institution aux marges de celle-ci, met en exergue les contradictions des institutions traversées. Une intervention socioclinique institutionnelle menée sur le processus inclusif par une formation théâtrale permet d’en analyser les effets : la déstabilisation produite, les enjeux institutionnels, le renouvellement de l’intervention institutionnelle. Elle montre ainsi le dynamisme du concept d’institution.

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La radicalisation : du religieux "lost in translation"

Article de Sidi Askofaré, Amos Squverer

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 211-222.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Approche historique, Christianisme, Démocratie, Exclusion sociale, Laïcité, Politique, Profil psychologique, Psychanalyse, Psychologie, Radicalisation, Recherche, Religion, Sociologie, Théologie

Cet article prend pour objet la radicalisation. Ce phénomène est étudié ici dans un double registre : effet d’un processus collectif et d’une clinique individuelle abordée par la psychanalyse. L’article cherche à montrer comment ces deux niveaux d’analyse se rencontrent dans une problématique commune : le défaut de transmission, l’exclusion et l’errance filiale dans l’histoire personnelle de ces sujets les conduisent à trouver une inscription et une fixation dans une exclusion collective et politique. Sur le plan collectif, en s’appuyant sur les travaux de Jean-Claude Monod, les auteurs proposent de concevoir la radicalisation comme ce religieux qui n’a pas été traduit dans le registre politique occidental et chrétien. Étant exclu, il réapparaît de manière chaotique et non lié. Mais pour les auteurs, ce qui est premier, c’est l’exclusion de ces sujets d’une transmission et d’une filiation intime dans leur propre histoire. C’est dans un deuxième temps que cette exclusion intime et subjective prend corps et se trouve nommée ou représentée sur la scène collective.

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La radicalisation islamique  : le rôle des identifications en sociologie et psychologie

Article de Thomas Cascales

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 103-109.

Mots clés : Justice-Délinquance, Courants de pensée en sciences humaines, Radicalisation, Sociologie, Psychologie, Recherche, Identification, Identité, Islam, Passage à l'acte, Délinquance, Narcissisme, Cyrulnik (Boris)

En plus des sciences politiques, la sociologie et la psychologie représentent actuellement les disciplines les plus sollicitées pour comprendre le phénomène de radicalisation islamique. En deux parties, l’article propose de comparer ces deux référentiels : d’un côté, la critique d’une recherche en sociologie, de l’autre la critique d’une recherche en psychologie. L’objectif étant d’analyser l’utilisation du concept d’identification et son application sociologique et psychologique dans la compréhension des mécanismes de construction de l’identité « radicalisée islamique ».

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La clinique criminologique à la croisée des chemins

Article de Christian DEBUYST

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 34, n° 1, pp. 71-91.

Mots clés : Psychologie, Justice, Criminologie, Psychologie clinique, Sociologie, Théorie, Interaction, Droit pénal, Sanction pénale, Étude de cas, Drogue, Toxicomanie, DURKHEIM (EMILE), BLONDEL (CHARLES), BERGER (PETER), LUCKMANN (THOMAS)

La notion d'infraction, telle que le droit pénal l'a construite, se trouve confrontée à l'infraction telle que le sujet l'a vécue avec les particularités qui sont les siennes et qui sont liées à une multiplicité de facteurs. La clinique criminologique, telle qu'elle est conçue ici, se situe entre ces deux « manières de voir » et pose la question de savoir si l'optique pénale est le meilleur « outil » pour résoudre la situation conflictuelle qui caractérise l'infraction. La consommation de drogue est prise comme exemple. Le point de départ de cette perspective, posée à titre d'hypothèse, est la philosophie analytique anglaise choisie pour son pragmatisme et la possibilité qu'elle donne de constater que, dans les deux éventualités, l'analyse se réfère à des données psychologiques et sociétales, ce qui nous oblige à réenvisager le problème.

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Les conduites addictives : un débat complexe

Article de Jean FOUCART, Patrick PHARO, Thierry BRUGVIN, et al.

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 1, 125 p..

Mots clés : Addiction, Dépendance, Toxicomanie, Alcoolisme, Psychologie, Philosophie, Morale, Plaisir, Bien-être, Dépénalisation, Liberté, Sociologie, Psychosociologie, Causalité, Société, Pouvoir, Capitalisme, Consommation, Psychopathologie, État limite, État dépressif, Anxiété, Psychose, Imaginaire, Isolement, Altérité, Jeu, Argent, Aliénation, Responsabilité, Régulation sociale, Jeune, Fête, Alcool, Identité, Rite, Émotion, Anthropologie, Conduite à risque, Rite de passage, Soin, Thérapie, Groupe de parole, Interaction, Relation, Groupe, Abstinence, RECONNAISSANCE

Cette publication s'inscrit dans le débat relatif aux conduites addictives. Elle vise, dans un premier temps, à construire une distance par rapport aux multiples a priori concernant ce type de conduite. L'entremêlement de perspectives analytiques et l'approche interdisciplinaire caractérisent ce numéro, même si l'approche sociale est prioritaire.

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L'emprise de la meritocratie scolaire : quelle légitimité ?

Article de Marie DURU BELLAT, Elise TENRET

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 50, n° 2, pp. 229-258.

Mots clés : Éducation, Sociologie, Enseignement supérieur, Enquête, Entretien, Étudiant, Influence sociale, Inégalité, Croyance, Psychologie, Idéologie, Diplôme, Valeur, Implication personnelle, Scolarité, Travail, SENTENSE, RECONNAISSANCE

Si la sociologie de l'éducation s'est attachée à établir que l'école (re)produit des inégalités sociales, peu de travaux empiriques se sont posé la question de savoir si l'école légitime les inégalités qu'elle crée, en inculquant aux élèves à la fois le principe de mérite et la légitimité de la méritocratie scolaire. L'enjeu de cette question, souligné notamment par les psychologues sociaux, fortement impliqués dans ce domaine d'étude, est pourtant très important. L'étude empirique présentée ici, qui conjugue à la fois une enquête réalisée auprès d'étudiants de première année d'enseignement supérieur et une série d'entretiens réalisés auprès d'adultes, montre que l'intériorisation de la méritocratie scolaire est loin d'être parfaite. Celle-ci fait l'objet de critiques principalement sur deux points : la capacité du diplôme à refléter le mérite, d'une part, et la légitimité de l'assimilation entre mérite scolaire et mérite professionnel, d'autre part. Cette étude atteste aussi de l'influence modérée - car contradictoire - exercée par la formation reçue sur les jugements, dans la mesure où l'éducation reçue renforce à la fois la croyance en la légitimité de la méritocratie scolaire, tout en donnant les moyens d'en percevoir les limites.

Sociologie économie et psychophysique : une lecture de la théorie de l'utilité marginale et la loi fondamentale de la psychophysique de Max Weber

Article de Wolf FEUERHAHN

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 46, n° 4, pp. 783-797.

Mots clés : Sociologie, Économie, Culture, Psychologie, Corps, Interaction, Théorie, Enquête, Méthode, WEBER (MAX)

Si Max Weber rejette un usage fondateur de la psychophysique, il esquisse le rôle que cette science peut avoir, au même titre que l'économie marginalisée, pour rendre compte de la compléxité des causes des actions humaines.