Documentation sociale

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Les décrochages scolaires : des situations aux parcours

Article de Pierre Yves Bernard, Christophe Michaut, Agnès Checcaglini, et al.et al.

Paru dans la revue Revue française de pédagogie, n° 211, avril-mai-juin 2021, pp. 5-61.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Décrochage scolaire, Scolarité, Institution, Lycée, Lycéen, Orientation scolaire, Déscolarisation, Invisibilité sociale, Mobilité géographique, Premier emploi, Enseignement professionnel

pp. 5-10 : Ce que le décrochage nous dit des parcours scolaires - Pierre-Yves Bernard
pp. 11-22 : Expériences et motifs de décrochage scolaire : entre rejet de l’école et quête du travail rémunéré - Pierre-Yves Bernard, Christophe Michaut
pp. 23-35 : Métropolisation, mobilités et décrochage scolaire chez les jeunes - Agnès Checcaglini, Patrice Caro
pp. 37-48 : Entre décrochage et décohabitation précoce, l’expérience d’une jeunesse « déviante » - James Masy, Nadège Tenailleau
pp. 49-61 : Climat du lycée et risque de décrochage scolaire : le cas des élèves en orientation contrainte - Lucy Bell

La réussite académique à l’université dépend-elle des études supérieures de ses parents ?

Article de Olga Kasatkina, Laurent Lima, Nadia Nakhili

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 55-71.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Université, Orientation scolaire, Prévention, Échec scolaire, Compétence, Parents, Classe sociale, OVE (Observatoire national de la vie étudiante)

Les étudiants dont les parents n’ont pas fait d’études supérieures, dits étudiants de première génération, ont-ils les mêmes chances de réussir à l’université que les autres étudiants ? Des travaux internationaux montrent que ce n’est pas le cas aux États-Unis, au Canada ou en Belgique. Cependant, cette question n’est pas tranchée en France. Nous étudions donc la réussite des étudiants de première génération en France à partir de quatre enquêtes de l’Observatoire de la vie étudiante menées entre 2006 et 2016. Nos analyses montrent que les étudiants de première génération ont moins de chances de réussir leur première année universitaire que les autres étudiants et que cette moindre réussite s’explique par des caractéristiques scolaires plus défavorables à l’entrée à l’université. De plus, les faibles variations observées entre les différentes vagues d’enquête, alors que le plan réussite en licence a été mis en place dès 2008, montrent que les actions destinées à augmenter la réussite à l’université n’ont pas amélioré la réussite des étudiants de première génération, bien qu’elles semblent avoir augmenté l’accès à l’enseignement supérieur. Il semble que le statut d’étudiant de première génération peut être un critère pertinent pour cibler des actions de prévention de l’échec à l’université sur les publics les plus vulnérables.

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Petits enfants d'immigrés face aux études longues : un rapport au système scolaire socialement et historiquement situé

Article de Pauline Vallot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 241-268.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Immigration-Interculturalité, Enfant de migrant, Immigré, Personne issue de l'immigration, Scolarité, Orientation scolaire, Enseignement supérieur, Histoire familiale, Enquête

Cette étude vise à renouveler la réflexion sur les aspirations scolaires des descendants d’immigrés en s’appuyant sur une description approfondie des configurations familiales et du cadre spatio-temporel dans lequel les individus ont migré. D’après l’enquête « Trajectoires et Origines » (Ined/INSEE, 2008) et à caractéristiques sociales et scolaires proches, les petits-enfants d’immigré.s scolarisés au lycée, majoritairement d’origine européenne, se caractérisent par une plus grande irrésolution que les enfants d’immigrés et les autres élèves face aux études longues. Nous montrons que les ressources liées à la position sociale des familles dans le pays d’origine rendent intelligibles les écarts observés entre enfants et petits-enfants d’immigré.s. La déception des parents de la deuxième génération quant à l’enseignement supérieur auquel beaucoup ont accédé à partir des années 1980 constitue par ailleurs une piste pour comprendre les hésitations des petits-enfants d’immigré.s. Le passé migratoire familial permet alors de caractériser plus finement les effets de l’origine sociale que ne le font les indicateurs usuels de profession et de diplôme des parents.

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