Documentation sociale

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Les responsables de résidences très sociales : des professionnels tiraillés entre différents cadres d’appréhension de la réalité

Article de Hervé Marchal

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 241-261.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Hébergement, Hébergement temporaire, Logement, Précarité, Adulte en difficulté, Contrôle social, Norme, Norme sociale, Déviance, Travailleur social, Travail social, Posture professionnelle, Identité professionnelle, Contrainte, Responsabilité, Responsabilité juridique, Conflit, Éthique, Déontologie

Cet article porte sur les responsables de résidences très sociales, entendons des responsables de structures locatives destinées à des individus et familles très modestes qui ne sont pas intégrés dans le logement social « traditionnel ». Le propos souligne les tensions relatives au métier en dégageant plus précisément divers formats et cadres d’appréhension de la réalité dans lesquels les agents de terrain ici concernés sont engagés d’une façon ou d’une autre. Ce faisant, il s’agit d’identifier diverses formes de contrôle (gestionnaire, discrétionnaire, sécuritaire…) qui ponctuent les journées de professionnels à la fois proches et éloignés aussi bien de « leurs » résidents que de leur institution d’appartenance ; d’où des logiques de singularisation et d’encastrement biographique destinées à faire face aux contingences et autres urgences quotidiennes.

Les responsables de résidences très sociales : des professionnels tiraillés entre différents cadres d’appréhension de la réalité

Le droit contraint et la médiation familiale libère : la modernité d’un oxymore

Article de Françoise Housty

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 42-49.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation familiale, Régulation sociale, Droit de la famille, Famille, Contrainte, Conflit, Médiateur familial, Norme, Reconnaissance, Éthique, Modèle familial

Droit et médiation familiale font bon ménage. Ils vont de concert dans le champ du travail social en ouvrant des perspectives inédites dans le traitement de la question familiale qui, de la contrainte, glisse vers une reprise en main de leurs difficultés par les familles elles-mêmes. La médiation familiale est de plus en plus plébiscitée par les pouvoirs publics et par les professionnels du droit, assurant un travail de métamorphose de la régulation sociale.

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A quoi servent les droits aujourd'hui ?

Article de Judith Hayem, Monique Selim, Bernard Hours

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 1, n° 206, janvier-avril 2018, pp. 39-314.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droits de l'homme, Droit international, Droits de l'enfant, Droit des étrangers, Droit du travail, Internet, Identité sexuelle, ONG, Conflit, Politique, Travail social, Rue, Service public, Cameroun, Serbie, Mexique, France

La multiplication présente des droits, leur production continue, leur caractère fondamentalement inédit constituent des phénomènes nouveaux. Promus et revendiqués à un niveau immédiatement global, faisant l’objet de campagnes organisées et financées, les droits, dans leur croissance exponentielle, interpellent la réflexion.
Ce numéro de L’Homme & la société explore la tension entre les notions de droit au singulier et au pluriel. Blocs idéologiques, les paquets de droits sont tout à la fois des “prêts-à-penser”, des instruments de gouvernance globale, des outils de pression géopolitique et des modes de légitimation du capitalisme orientés vers la renaturalisation du monde et de sujets dotés de droits naturels attachés à l’humanité comme espèce. Ces droits sont autant l’expression de mobilisations de subjectivités, à divers niveaux subversives, que des supports d’intervention internationale des États les plus puissants.
La multiplication de droits obtenus par des groupes de population ou des minorités distincts correspond en partie à une amélioration du droit, par une spécification de celui-ci attentive aux besoins particuliers. Néanmoins, l’inflation des droits est simultanément créatrice d’identités potentiellement réificatrices évoluant vers une scissiparité infinie. Ainsi, ces nouveaux droits peinent à devenir concrets en regard des rapports économiques et dans une conjoncture générale d’augmentation forte des inégalités. L’abstraction des droits à l’égard des conditions de leur effectivité tend à les réduire à des marchandises symboliques, tout en s’inscrivant dans une configuration où le/les marchés de divers types envahissent les sociétés.
Pour autant, de nouveaux sujets politiques émergent et de nouveaux combats politiques se mettent en œuvre, donnant aux droits une vertu de repolitisation certaine. Et ce, bien que le droit à la sécurité de plus en plus prédominant – en particulier dans la lutte antiterroriste globale – permette aussi, aux gouvernements, dans certains contextes dictatoriaux, de supprimer leurs opposants.

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L’équipe et ses coéquipiers : pour le meilleur et pour le pire

Article de Muriel Meynckens Fourez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 4, décembre 2017, pp. 371-392.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychothérapeute, Travail d'équipe, Supervision, Conflit, Souffrance psychique, Émotion, Mécanisme de défense, Décision, Changement, Communication paradoxale, Relation interpersonnelle, Relation professionnelle

De quelques souffrances intrinsèques au travail d’équipe et aux tensions entre professionnels. À partir de son expérience de superviseuse, l’auteure décrit plusieurs enjeux et souffrances liés aux tensions entre coéquipiers : panne dans le processus de décision, silence/bruits de couloir/porte-parole, enlisement dans l’émotionnel et son cortège de « mécanismes de défense groupaux », sentiment de confusion et situations paradoxales, difficultés personnelles. Ensuite, elle propose quelques pistes qui se construisent autant dans le dialogue en équipe que grâce au dialogue intérieur de l’intervenant.

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Vers une coparentalité satisfaisante après la séparation conjugale…

Article de Alexandra Stolnicu, Stéphan Hendrick

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 4, décembre 2017, pp. 415-435.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Séparation, Couple, Parents, Entretien, Recherche, Maintien du lien, Conflit, Intérêt de l'enfant, Statut, Responsabilité, Respect, Coopération

Notre étude est la première d’une démarche plus vaste visant l’élaboration d’un modèle d’intervention vers une coparentalité coopérative après la séparation conjugale. En essayant de répondre à la question suivante : Comment les parents séparés expliquent la « bonne entente » au sein de leur relation coparentale ?, nous avons analysé le vécu de quatre participants issus de deux couples parentaux hétérosexuels qui estiment avoir négocié avec succès leur séparation conjugale. L’analyse phénoménologique interprétative (IPA) (Smith, Flowers et Larkin, 2009) nous a permis de dégager trois idées clés qui gouvernent les comportements parentaux post-séparation : rester des parents à vie, agir dans l’intérêt de l’enfant et gérer les désaccords.

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