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Article de Anne Sophie Seigneurie, Julia Huet, Liliane Labeau, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 22-26.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Psychiatrie, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Pluridisciplinarité, Approche clinique, Étude de cas, Évaluation, Diagnostic, Soin, Traitement médical, Psychomotricité, Maintien à domicile, Aidant familial, Maladie chronique
La psychiatrie du sujet âgé est une discipline qui vient s’intéresser au sujet dans sa globalité. L’intrication des pathologies psychiatriques, neurologiques et somatiques impacte le sujet âgé sur le plan fonctionnel, psychique et social. La prise en charge pluridisciplinaire est alors primordiale pour construire un projet thérapeutique complet et accompagner le patient dans la pluralité de ses problématiques.
Article de Sonia Bouhedjar, Fatiha Chakir, Djilali Belghaouti, Frédéric Limosin
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 143, mai-juin 2020, pp. 22-23.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Coordination, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Évaluation, Expérience, Expertise médicale, Expertise psychiatrique, Gériatrie, Infirmier, Maintien à domicile, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychiatrie, Réseau, Soin, Vieillissement, Ile de France
L’équipe mobile de psychiatrie du sujet âgé va à la rencontre du patient en extrahospitalier. Elle a pour mission d’évaluer les patients, d’orienter leur prise en charge, de former les professionnels de santé et les acteurs sociaux à la psychiatrie du sujet âgé. L’autonomie et l’expertise de l’infirmière sont indispensables à son fonctionnement. Retour d’expérience à l’hôpital Corentin-Celton d’Issy-les-Moulineaux (92).
L’idéologie gestionnaire, mise en exergue par Vincent de Gaulejac, vise à organiser le travail dans les entreprises autour de valeurs telles que contrôle, efficacité et maximisation du rapport coût/bénéfice. Appliqués aux entreprises publiques ensuite et aux institutions de soins en santé mentale enfin, ces principes ont pour effet de pervertir les finalités et les modèles de travail de ces organisations comme en témoignent les exemples cités dans cet article. Au fil de l’analyse se profile une conception des soins en santé (mentale) qui n’a plus de rapport avec les besoins réels des patients et de la société. Cette conception participe au contraire d’une corruption des soins en santé mentale et du vivre ensemble, s’inscrivant dans un plan général visant à soumettre tous les rouages de notre société au primat d’une marchandisation radicale et définitive de tous les rapports sociaux. Un dévoiement en appelant un autre, le risque de dérive totalitaire n’est plus exclu. Des voies d’échappement sont néanmoins possibles comme la résistance non-violente proposée par Omer (2003, 2017).
Article de Valérie CUBILIER LE GOFF, Virginie SAHLI, Fanny CASTRO BALASCH
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 1, pp. 31-53.
Mots clés : Thérapie familiale, Urgence, Crise, Thérapie de couple, Approche systémique, Psychiatrie, Évaluation, Psychothérapeute, Usager
De 2007 à 2010, le pôle Urgence-Crise de l'Unité de Consultation pour le Couple et la Famille(UCCF) (Secteur Psychiatrique Ouest, Hôpital de Prangins, Département de psychiatrie du CHUV), a mené une étude clinique sur la pertinence et l'utilité des traitements d'urgence-crise, dans une optique systémique, pour les couples et les familles en grave détresse. En sus des données épidémiologiques et structurales sur cette population, nous présentons ici les résultats qui démontrent l'efficacité de ces prises en charge à court terme et à distance d'un an. L'impact global de tels traitements en termes de santé publique, mais aussi d'économicité des soins, nous fait penser qu'ils devraient s'inscrire dans la nouvelle orientation prise par les soins psychiatriques ambulatoires au sein du tissu social, où les prises en charge familiales ont toute leur place.
A partir d'une enquête ethnographique réalisée dans une unité d'urgences psychiatriques, cet article s'intéresse au suivi des patients ayant des comportements ou des idées suicidaires. Face à l'imprévisibilité du suicide, l'évaluation du potentiel suicidaire permet de donner une assise formelle et scientifique au travail thérapeutique des soignants. Le choix du suivi (hospitalisation ou accompagnement ambulatoire) dépend toutefois de deux dimensions moins explicites : l'autonomie du patient et son adhésion au dispositif psychiatrique. L'analyse du discours des soignants permet de relever les logiques contradictoires qui sous-tendent cette décision : d'une part la nécessité de garder le lien avec le patient (en privilégiant un accompagnement) et l'exigence de protéger sa vie (en optant pour une hospitalisation) d'autre part.