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Article de Marlène Benquet, Théo Bourgeron, Bénédicte Reynaud, et al.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 229, septembre 2019, pp. 4-89.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Économie politique, Inégalité, Banque, Capitalisme
Ce dossier présente les résultats de recherches récentes portant sur la construction sociale de la finance par les institutions publiques après la crise financière de 2008. Il s’inscrit ainsi dans le domaine de recherche qui, au carrefour de l’économie régulationniste, de la sociologie économique et des études sociales de finance, renouvelle depuis le début des années 2000, une approche institutionnaliste des activités financières. Opposée à l’idée d’une autonomisation de l’économique, cette approche souligne les médiations sociales et notamment institutionnelles qui sous-tendent la circulation, l’allocation et l’accumulation du capital au cours du temps. Ces travaux décrivent la centralité des processus d’institution et de réglementation de l’économie dans la structuration de la finance contemporaine. Le rôle de l’État fait l’objet d’une attention particulière.
Les articles proposés s’inscrivent dans des disciplines scientifiques diverses (sociologie, science politique, économie) et se concentrent sur des acteurs financiers multiples, qu’il s’agisse des banques centrales, des acteurs des marchés monétaires, des fonds d’investissement, des institutions financières d’aide au développement ou encore du secteur financier dans son ensemble. Ils ont comme objectif commun de saisir la manière dont la finance contemporaine, en apparence déréglementée, est cependant le produit d’une construction institutionnelle de long terme.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 220, décembre 2017, pp. 48-67.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Université, Analyse critique, Gestion
Cet article étudie la façon dont la gestion a phagocyté les savoirs économiques critiques à l’université. En nous appuyant sur le cas d’un département, l’analyse révèle que l’intensification de la concurrence entre formations économiques et la réorientation des flux étudiants sont au principe d’un déclin structural de l’institution qui a été interprété par les enseignants comme une crise des vocations pour l’économie critique. Combinées aux recompositions du corps enseignant (liées aux modes de génération des générations), ces transformations permettent de comprendre plusieurs conversions à la gestion et donc pourquoi les prises de position sur l’enseignement ne sont pas nécessairement ajustées aux orientations scientifiques et politiques des économistes.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 151-152, mars 2004, 142 p..
Mots clés : Relation internationale, Mondialisation, Commerce, Économie, Industrie, HISTOIRE, Guerre, Droits de l'homme, État, Comportement politique, Sciences humaines et sociales, Pouvoir, ETATS UNIS D'AMERIQUE, ARGENTINE, BOLIVIE (ETAT PLURINATIONAL DE), ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD