Article de Pascale Ambroise, Serge Bruckmann
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 40-50.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Relation enfant-mère, Traumatisme, Corps, Résilience, Soutien à la parentalité, Image mentale, Psychisme, Implication personnelle
Léa a été exposée à un traumatisme brutal. À 2 ans, elle n’avait aucune représentation pour donner sens à la violence de ses éprouvés. La continuité des soins et ma présence auprès de Léa immédiatement après les événements ont facilité le travail thérapeutique. La compréhension du traumatisme s’est déclinée en différentes étapes en fonction des capacités d’intégration de Léa, pour arriver à la figuration, la mise en lien et en mots des événements. Le thérapeute contient l’impensable sans verbaliser le récit « de l’extérieur », ce qui conduirait à une néo-histoire non élaborée.
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Article de François Xavier Mayaux, Daniel Derivois, Christelle Viodé
Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 169-185.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille d'accueil, Résilience, Attachement, Assistant familial, Psychologie clinique, ASE, Enfant placé
Cet article propose d’étudier les tuteurs de résilience des enfants confiés en famille d’accueil à partir de la théorie de l’attachement dans une perspective psychodynamique. Il met en évidence la complexité de la relation entre l’enfant et l’assistant familial en tant que figure d’attachement alternative, tuteur de résilience possible. Cette réflexion s’appuie sur une pratique de psychologue clinicien travaillant au sein de l’Aide sociale à l’enfance. L’articulation théorico-clinique issue de cette expérience discute des effets résilients potentiels qu’ont les assistants familiaux sur le vécu des enfants confiés en famille d’accueil en termes de processus de consolidation de la base de sécurité de l’enfant par la qualité du caregiving du professionnel. Il pose ainsi la question de la complexité de cette dynamique relationnelle interactive et du danger dans le risque d’utilisation excessive de cette notion de tuteur.
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Article de Marion Péruchon
Paru dans la revue Santé mentale, n° 240, septembre 2019, pp. 16-21.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Retraite, Résilience, Sublimation, Souffrance psychique, Narcissisme, Pulsion de vie
Dans une société qui dévalorise les personnes âgées, partir en retraite ne va pas de soi. Le concept de résilience, assuré par le bon fonctionnement du narcissisme, de la mentalisation et de l'investissement d'objet, s'avère éclairant pour penser le destin de l'énergie pulsionnelle libérée des obligations professionnelles.
Article de Caroline Henry
Paru dans la revue Santé mentale, n° 239, juin 2019, pp. 22-26.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Internement psychiatrique, Hôpital psychiatrique, Créativité, Résilience, Littérature, Santé mentale, Témoignage
Plutôt que de faire parler les victimes, c'est leur donner la possibilité d'agir, de se mettre en mouvement et de s'engager de façon altruiste... qui ouvre la voie de la résilience. Témoignage et analyse d'une patiente en psychiatrie
Article de Rebecca Shankland, Emeric Languérand, Antonia Csillik, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 221, octobre 2017, pp. 27-87.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologie, Soutien psychologique, Résilience, Bien-être, Épanouissement, Évaluation, Psychothérapie, Motivation, Psychiatrie, Psychopathologie, Schizophrénie, Relation soignant-soigné, Réinsertion professionnelle, Souffrance psychique, Médecine, Émotion
La psychologie positive est l'étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des individus, grâce à la mobilisation de leurs ressources. En complément de la psychiatrie "conventionnelle" basée sur la gestion des troubles, cette approche complémentaire, via des outils de développement des émotions positives, propose au patient de se focaliser sur la recherche de son bien-être, à partir de ses propres objectifs et de ses forces.
Article de Roy Compte
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 124-131.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Culture-Loisirs, Résilience, Handicap mental, Sport adapté, Identité sociale, Jeu
Dix ans après son exclusion, le sport pour les déficients intellectuels a été à nouveau accepté en 2009 dans l’épreuve la plus emblématique du sport handicap : les Jeux Paralympiques. Reconnu sport de haut niveau la même année, le sport adapté est venu prendre une place effective au sein du Comité paralympique français, avec une représentation de quatre sportifs sélectionnés pour les jeux de Londres. La participation aux Jeux Paralympiques de Londres a été, pour ces sportifs, un terrain privilégié, exceptionnel, qui a permis notamment au premier médaillé de l’histoire de la Fédération du sport adapté de se révéler à lui-même et d’affirmer aux yeux de tous combien le sport est pour lui le ciment d’une construction identitaire positive. Le chemin non tracé de la résilience est alors affirmé avec force.
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