Documentation sociale

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En cheminant avec l’équipe mobile sociale et de santé. Comment faire du lien quand on n’a pas de lieu ?

Article de Anthony Greiner

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 60-63.

Mots clés : Équipe, Rue, Précarité, Relation d'aide, Maintien du lien, Prison, SDF, Réinsertion sociale

L’équipe mobile sociale et de santé est une équipe de travail de rue dont les principales missions sont d’aller à la rencontre et d’établir du lien avec les personnes vivant à la rue. sdf, srs, gens de la rue, sans-abri, autant d’appellations qui ne s’attachent qu’à la question du non-logement. Il y a une grande différence entre le fait de se retrouver temporairement à la rue et y choir durablement. Les années passées dehors abiment considérablement les personnes, elles altèrent aussi de ce fait la capacité des institutions à leur venir en aide.
Violent, imprévisible, alcoolique, polytoxicomane, frontal, James en est un bon exemple. Plus de dix années dehors l’ont presque fait disparaître au profit de ses symptômes. C’est paradoxalement en allant à sa rencontre en prison qu’un lien de qualité a pu germer, permettant à sa sortie une prise en compte globale de sa situation et une réinscription dans le réseau des institutions aptes à lui venir en aide.

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Не ни гонете. Ne ni gonete. On ne nous chassera pas

Article de Pervenche Pierrillas

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 41-46.

Mots clés : Exclusion sociale, Expérience, Approche clinique, Lien social, Rue, Soin

Par une mise en récit, il s’agit de partager des histoires de rencontres. Les évocations supportent une interrogation des modalités de présence auprès de personnes rejointes sur le trottoir d’une rue, sous une tente, dans un squat. Sans filtre ni assise institutionnelle, peut-on répondre aux appels du sujet ? En quoi consistent-ils ? Aux frontières de la clinique, c’est une proposition de travailler conjointement à un apprivoisement du paysage institutionnel, pour un décor aux dimensions humaines, vers les conditions de l’hospitalité, vers le soin.

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Ceux qui restent - ceux qui partent. A propos du travail de rencontre d’équipes de soin au sein de Goutte de Vies

Article de Thierry Marmet, Serge Lacan, Nicolas Velut

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 29-35.

Mots clés : Association, Mort, Rue, Exclusion sociale, Institution, Rencontre

Goutte de Vies est une association qui tente d’appréhender les questions relatives aux « morts à la rue » et à leurs conséquences. Au sein du collectif, nous sommes un groupe particulièrement actif auprès des équipes des structures d’accueil et d’hébergement qui nous sollicitent et où nous intervenons ponctuellement, ce qui peut avoir des effets de libération d’une parole souvent retenue voire interdite, car elle touche à quelque chose d’impensé et d’impossible, de l’ordre de la disparition et de l’effacement subjectif, dans l’exclusion et dans la mort ... C’est de ces rencontres que nous voulons témoigner.

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La maison Goudouli

Article de Pierre Cabanes

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 26-28.

Mots clés : Lieu de vie, Accueil, Précarité, Rue, Habitat

La maison Goudouli accueille dans l’inconditionnalité de durée les personnes qui ne peuvent accéder aux dispositifs classiques pour quelque raison que ce soit : du fait de leurs addictions, de leurs troubles psychiques, de leur perte d’autonomie, tous très fragiles, déjà détruits par des années de vie à la rue, les plus fragiles des précaires de la rue toulousaine. Cette maison est une véritable maison, un endroit pour habiter et pour vivre comme on est, un endroit pour se sentir bien chez soi, bien loin des lieux d’hébergement, de réinsertion, de réhabilitation. Il s’agit pour cette structure de recréer jusqu’à l’idée perdue d’habiter un lieu, et au-delà, d’habiter un espace, un corps, un collectif, une intimité.

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