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Accueils collectifs de mineurs : le mémento réglementation 2024

Article de Roselyne Van Eecke

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, hors-série n° 33, mars 2024, 94 p..

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Accueil collectif de mineurs, Pédagogie, Éducation, Activité, Enfant, DDCS, Rythme scolaire, Projet éducatif, Activité périscolaire, Diplôme, Activité physique, Hygiène, Sécurité, Hébergement, Accueil périscolaire, Administration

L'époque du "sitôt décidé, sitôt publié" est depuis longtemps derrière nous. Le circuit des modifications réglementaires s'est alourdi avec le temps, même sans passage en Conseil d'Etat, entre l'introduction de l'obligation de produire une étude d'impact, et les consultations obligatoires d'instances comme le Conseil national d'évaluation des normes (CNEN) ou le Conseil d'orientation des politiques des jeunesse.

Depuis les Assises de l'animation lancées en novembre 2021 et la présentation du plan gouvernemental "Pour un renouveau de l'animation en accueils collectifs de mineurs" en février 2022, l'heure est à la concertation.

Le temps réglementaire est désormais suspendu aux travaux du comité de filière Animation, qui en réunit les différentes parties prenantes : financeurs, collectivités territoriales, associations d'éducation populaire, fonction publique territoriale et organisations professionnelles, organisations syndicales et associations familiales.

Parmi ses axes de travail pour 2024, deux projets prioritaires pourraient avoir un impact sur le champ des ACM :
- L'évolution de l'usage du contrat d'engagement éducatif (CEE) : l'objectif est de lui redonner son sens d'engagement occasionnel et non permanent, tout en relevant le minimum légal de sa rémunération, voire en ouvrant des droits sociaux complémentaires...
- De nouvelles retouches du Bafa : toilettage des fonctions, définition de nouveaux modules "citoyens"...

Le Journal de l'Animation sera très attentif au suivi de ces travaux et rendra fidèlement compte des propositions et décisions prises à ses lecteurs.

En attendant, nous comptons sur vous, organisateurs, directeurs et animateurs, pour continuer à oeuvrer afin d'offrir aux enfants et aux jeunes des loisirs et des vacances de qualité, et leur faire engranger des souvenirs qui leur donnent envie de prendre plus tard le relais afin d'accompagner à leur tour des groupes d'enfants dans leur croissance et leur épanouissement.

Roselyne Van Eecke

Découvrir et utiliser les intelligences artificielles en ACM

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 241, septembre-octobre 2023, pp. 42-53.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intelligence artificielle, Accueil collectif de mineurs, Animation, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Éducation, Prévention, Pédagogie, Désinformation

La popularisation des intelligences artificielles (IA) génératives a bouleversé l'année 2022. Qu'elles génèrent des images réalistes sans intervention humaine directe ou du texte en réponse à des requêtes complexes, elles ont suscité fascination et rejet. Elles ouvrent le champ des possibles et bouleversent les mondes du travail et de l'éducation. Comme apparaissent dans leur sillage de nouveaux dangers : suppression d'emplois au profit de l'automatisation, désinformation et manipulation, respect du droit d'auteur... Il nous semblait primordial d'aborder le sujet, en vous présentant ces outils et des applications concrètes. C'est en expérimentant qu'on perçoit mieux leurs intérêts et leurs limites.

Eduquer les enfants et les adolescents à la paix

Article de Isabelle Wackenier

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 239, mai 2023, pp. 42-53.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Valeur, Pédagogie, Éducation, Guerre, Conflit, Violence, Éducation populaire, Philosophie, Émotion, Compétence, Coopération, Jeu

La paix, ce n'est pas uniquement l'absence de guerre et de conflits qui se situent au-delà de nos frontières et dont nous serions préservés. Nos écrans nous offrent d'ailleurs bien souvent le spectacle en direct de bombardements, de populations meurtries, déplacées, d'orphelins livrés à eux-mêmes, de charniers... Des situations d'une violence extrême. La paix, ou l'éducation à une culture de paix, c'est un défi à relever au quotidien dont l'éducation populaire et les pédagogies nouvelles se sont emparées : former des citoyens, créer des règles communes, veiller à ce qu'elles soient respectées, coopérer, communiquer de façon bienveillante, se faire respecter, dire "non" sans agresser, accueillir chacun avec ses différences, croire en ses propres talents. Tout un ensemble d'attitudes et de compétences qui contribuent à cultiver la paix.

Accueils collectifs de mineurs : le mémento réglementation 2023

Article de Roselyne Van Eecke

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, hors-série n° 32, mars 2023, pp. 76-81.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Accueil collectif de mineurs, Pédagogie, Éducation, Activité, Enfant, DDCS, Rythme scolaire, Projet éducatif, Activité périscolaire, Diplôme, Activité physique, Hygiène, Sécurité, Hébergement, Accueil périscolaire, Administration

A côté de mesures mineures, comme la nouvelle appellation du test d'aisance aquatique en Pass nautique, qui a le mérite de mieux réserver l'utilisation de ce test aux activités nautiques pour lesquelles il a été créé, on peut noter deux changements réglementaires importants survenus en 2022. Le premier est la loi du 7 février 2022 relative à la protection des enfants. Dans un contexte de prévention des violences et abus dans les activités d'enfance et de jeunesse, elle hausse le niveau d'exigence morale qui s'applique à tous les bénévoles, occasionnels et professionnels intervenant, même pour un temps court, en accueil collectif de mineurs. Ainsi, on devient incapable d'exercer en ACM après toute condamnation, quelle que soit la peine prononcée, pour toutes les infractions sexuelles, y compris celles commises à l'encontre d'un majeur, toutes les violences volontaires, les menaces, le harcèlement, les atteintes à la dignité des personnes, le trafic de stupéfiants, le vol... Cette liste est non exhaustive, vous en trouverez le détail page 48.

Le second est la possibilité d'accéder au Bafa dès l'âge de 16 ans. Plusieurs raisons ont été invoquées pour justifier cette décision : baisse continue du nombre d'animateurs titulaires, volonté de repositionner le Bafa dans la politique d'engagement des jeunes, souhait des jeunes de pouvoir s'engager plus complètement en tant que diplômés dès leur majorité... Et si, au lieu de stigmatiser le manque de maturité supposé de ces jeunes désireux de s'engager au service des enfants dans l'animation volontaire, nous décidions de leur faire confiance ? Souvenons-nous de nos débuts dans l'animation, appuyons-nous sur leur enthousiasme et transmettons-leur avec patience et bienveillance tout ce qui pourrait les aider à devenir à leur tour de bons animateurs et de bons éducateurs.
Roselyne Van Eecke

Appliquer les principes d'hygiène alimentaire en ACM avec les enfants

Article de Roselyne Van Eecke

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 218, avril 2021, pp. 76-81.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accueil collectif de mineurs, Hygiène, Pédagogie, Éducation, Apprentissage, Contamination, Cuisine, Repas

Un esprit positif décidé à chercher à tout prix un "bon côté" à la crise sanitaire qui immobilise le monde entier depuis plus d'un an le trouverait du côté de l'hygiène alimentaire. En effet, les habitudes prises par l'ensemble de la population de se laver fréquemment les mains, de ne plus porter les mains à son visage et de mettre un masque vont dans un sens éducatif de bonnes pratiques à mettre en oeuvre en cuisine, en particulier lorsqu'on le fait avec et pour des enfants.

Eduquer à l'alimentation : tous à table !

Article de Isabelle Wackenier

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 218, avril 2021, pp. 42-53.

Mots clés : Santé-Santé publique, Alimentation, Éducation, Pédagogie, Apprentissage social, Prévention sanitaire, Goût, Culture, Inégalité, Obésité, Repas

Découvrir les saveurs, expérimenter de nouveaux goûts, voyager à travers son assiette, partager, offrir... le bien-être, le plaisir et la cuisine se révèlent lorsque l'on passe à table. Pourtant, la malbouffe et la sédentarité gagnent du terrain et mettent en exergue des dégâts en matière de santé, d'environnement et d'égalité sociale. Si les pouvoirs publics ont tant de mal à légiférer pour une alimentation de qualité pour tous, garante du respect de la planète, la société civile quant à elle oeuvre au quotidien pour un accès à une meilleure alimentation pour tous (ateliers cuisines, paniers bio pour les plus démunis, jardins partagés...). De nombreuses actions sont à mettre en place, en étant sensibles à la diversité des modèles alimentaires et des cultures, sans esprit de jugement, mais avec gourmandise !

Accueil collectif de mineurs : le mémento réglementation 2021

Article de Roselyne Van Eecke

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, hors-série n° 30, mars 2021, pp. 4-94.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accueil collectif de mineurs, Pédagogie, Éducation, Activité, Enfant, DDCS, Rythme scolaire, Projet éducatif, Activité périscolaire, Diplôme, Activité physique, Hygiène, Sécurité, Hébergement, Accueil périscolaire, Administration, Réforme

"L'année 2020 a échappé sur le plan réglementaire comme dans bien d'autres domaines à toutes les prévisions. La crise sanitaire, et surtout la situation d'inquiétude et d'incertitude permanente dans laquelle nous avons été placés, ont fortement et directement impacté les accueils collectifs de mineurs.
Je cite pour mémoire les mesures successives suivantes : la suspension des séjours et des sessions Bafa et Bafd, la limitation de l'ouverture des accueils sans hébergement aux seuls enfants des personnels jugés indispensables à la gestion de la crise sanitaire, l'interdiction des déplacements à l'étranger, l'ouverture du périscolaire mais non de l'extrascolaire, le feu vert très tardif à l'organisation des séjours d'été, l'interdiction d'organiser des activités extra-scolaires à l'intérieur...
Sur bien des points, 2020 a fait figure d'année blanche. La plupart des grosses réformes en cours -transformation des DRJSCS et DDCS(PP) en DRAJES et SDJES, relooking du Bafa et du Bafd, déploiement du SNU - ont été différées d'un an.
Si nous laissons de côté les protocoles sanitaires successifs et foires aux questions, trop tardivement publiés ou mis à jour, et dont la légitimité n'était justifiée que par l'urgence, on peut noter la publication de nombreux textes à portée provisoire. Tout se passe comme si l'année 2020 n'avait pas existé !
Certaines mesures ont néanmoins été prises à titre définitif et nous pouvons nous en réjouir. L'ajout très attendu des nouveaux diplômes (Cpjeps, Bac Pro animation...) à la liste de ceux qui permettent à leurs titulaires d'être considérés comme animateurs qualifiés et surtout l'assouplissement des conditions d'expérience pour diriger avec un diplôme professionnel devraient faciliter l'organisation des ACM et le recrutement de leur encadrement.
Aux directeurs et animateurs qui ont déployé, malgré tout, des ressources d'ingéniosité et de bonne humeur pour proposer aux enfants des temps joyeux et créatifs, les tenant ainsi à l'écart d'un quotidien inquiétant et anxiogène."
Roselyne Van Eecke

Accueil collectif de mineurs : le mémento réglementation 2018

Article de Roselyne Van Eecke

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, hors-série n° 27, mars 2018, pp. 4-94.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accueil collectif de mineurs, Pédagogie, Éducation, Activité, Enfant, DDCS, Rythme scolaire, Projet éducatif, Activité périscolaire, Diplôme, Activité physique, Hygiène, Hébergement, Accueil périscolaire, Administration

L'année 2017 a été marquée au niveau réglementaire par la possibilité de "revenir" à la semaine de 4 jours d'école pour les communes qui le souhaitaient. Un choix fait dans la précipitation par de nombreuses collectivités au début de l'été 2017 et qui devrait encore s'étendre à la rentrée 2018. Parallèlement, un arrêté a resserré les conditions de la dérogation pour diriger avec un Bafd un accueil périscolaire accueillant plus de 80 enfants plus de 80 jours par an, en l'assortissant d'un engagement à la professionnalisation.

Dans cette France à deux vitesses qui se dessine sur le plan des temps de l'enfant, gardons la volonté de ne pas vivre, quelle que soit la situation, aucun "retour en arrière". Les élus ont pris conscience grâce à la "réforme des rythmes" de l'importance des temps éducatifs collectifs qui se vivent en dehors de l'école. Alors convainquons-les de ne pas "perdre le mercredi" dans l'éducation des enfants. Appuyons-nous, comme nous y invite le Ministère à travers le "plan mercredis" sur les acquis des PEDT que sont le dialogue entre les acteurs éducatifs, la recherche d'une cohérence entre les différents temps de la semaine et de la journée et surtout la détermination à proposer une offre éducative de qualité.

Dans ce mémento 2018, à côté de l'analyse de ces nouveautés, nous n'oublions pas les colos, pour qui nous avons par exemple ajouté un chapitre sur les séjours à l'étranger. Quel que soit l'accueil collectif de mineurs dans lequel nous nous investissons, rappelons-nous constamment cette évidence : l'intérêt d'une collectivité, celui de chacun de nous et de la société tout entière est de prendre tous les moyens nécessaires pour aider les enfants à grandir, à s'accomplir à travers des moments de jeux et de partage simples et joyeux, et ainsi participer avec confiance à la construction d'un monde plus juste et plus fraternel.

Education à l'image : dompter les écrans

Article de Nicolas Schiavi

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 186, février 2018, pp. 42-53.

Mots clés : Culture-Loisirs, Image, Interprétation, Analyse critique, Média, Information, Internet, Créativité, Éducation, Pédagogie, Culture de masse

Salle de cinéma, télévision, tablette, téléphone portable : l'audiovisuel envahit constamment le quotidien des enfants, des adolescents et des adultes. Dans un environnement hyperconnecté qui délivre un flot ininterrompu d'images et de sons, il est indispensable de ralentir le rythme de ce flux incessant et d'interroger son public sur ce qu'il voit et entend. En se refusant à la passivité face aux écrans et en prenant du recul sur la matière audiovisuelle visionnée, jeunes et moins jeunes sont invités à reprendre le contrôle et à manipuler eux-mêmes les outils. Les propositions d'activités présentées dans ce dossier permettront aux animateurs de décrypter le sens d'une séquence fictionnelle, de vérifier la véracité d'une vidéo diffusée ou de détourner le sens premier d'une image. L'objectif est d'exercer sa pensée critique dans une ambiance ludique et en faisant preuve de créativité.

Comprendre et prévenir la radicalisation des jeunes

Article de Jacques Trémintin

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 179, mai 2017, pp. 20-31.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Terrorisme, Jeune, Pratique religieuse, Valeur, Psychologie, Influence sociale, Intégrisme, Animation, Éducation, Prévention, Pédagogie, Relation éducative

Chacun(e) d'entre nous peut posséder des convictions chevillées au corps, comme supporter sportif, adhérent(e) à un parti politique, fidèle d'une religion, militant(e) d'une cause, etc. sans pour autant dénier à autrui le droit de ne pas les partager. Tout au contraire, le radicalisme pousse à l'intransigeance et à l'intolérance face au moindre avis divergent, ne supportant aucune exception et pouvant même provoquer des passages à l'acte violents et extrémistes visant à imposer par la force sa vision du monde. On est là aux antipodes du vivre ensemble et de la démocratie. Quels sont les tenants et les aboutissants de cette posture ? Comment s'articulent le registre psychologique individuel et la dimension contextuelle socio-historique qui engendrent cette posture ? Comment la prévenir et la combattre ?